Depuis le temps que je disais vouloir traduire "It's not babysitting" de Anxioussquirrel, me voici! Elle en vaut vraiment la peine!
Rated: M pour présence de smut.
Différence d'âge assez importante: Blaine ayant 17 ans (pratiquement 18) et Kurt (28/29 ans).
Chapter 1 :
La météo était devenue folle. Quelqu'un avait du mélanger les mois dans le calendrier parce que 33°C à New York en début de soirée courant Juin, n'était pas quelque chose que quelqu'un considérerait comme normal. La chaleur radiait de la ville tel un four et Kurt jura sous son souffle, sentant son tee-shirt coller sur son dos remplit de sueur, tandis qu'il marchait la courte distance pour aller passer l'habituel après-midi de samedi avec ses deux meilleurs amis. Au moins le théâtre n'avait pas eu besoin qu'il vienne aujourd'hui. Il ne voulait même pas penser à quel point la chaleur avait dû être insupportable plus tôt dans la journée.
Il atteignit la porte de son café préféré et soupira de soulagement lorsqu'il sentit l'air conditionné sur sa peau. Agréable, et non pas glacial, une raison de plus pour aimer cet endroit en plus du fait qu'il était à une distance raisonnable de son appartement et qu'ils y servaient des excellents cafés comme des alcools de qualités. Cette dernière partie était vraiment importante, considérant la diversité de ses habitudes en matière de boissons.
Alors qu'il se déplaçait vers leur table habituelle, un fort cri de joie l'accueillit, attirant les regards curieux des autres clients. La serveur ne cligna même pas des yeux, parfaitement habitué aux singeries de Sebastian après trois ans à les voir se rendre ici.
« Seulement vingt cinq minutes de retard aujourd'hui, poupée, pas si mal ! »
Le grand et mince homme se vautra confortablement dans un petit fauteuil, levant son verre de whisky, toujours le whisky, seulement le meilleur que le bar avait, et arbora un large sourire.
Kurt roula des yeux. « La ferme, Seb. J'avais une idée, je devais en prendre note. »
« Une autre ? J'espère que tu n'as pas du quitter la pièce avec cette jolie tête pleines d'idées. Comme d'habitude ? »
Sebastian se leva et s'étira, laissant apparaître une bande de ventre plat sous son tee-shirt bleu marine. Kurt secoua la tête.
« Pas avec cette température je vais prendre un frappé. Où est Cooper ? »
Une tasse à moitié pleine de café noir se trouvait abandonnée sur la table, donc le dernier membre de leur trio devait s'être trouvé ici de toute évidence.
Sebastian fit un geste vers la porte du bar, marchant déjà vers le comptoir. C'était son tour de payer les boissons ce soir.
« Il a reçu un appel de son frère. Il a fait une tête comme s'il était constipé et il est parti faire les cent pas dehors. »
Comme s'il avait été convoqué, un très bel homme avec un portable pressé à son oreille passa passa devant la porte en verre, se retournant et marchant dans la direction opposée, parlant et gesticulant frénétiquement. Kurt s'installa sur l'énorme fauteuil qu'ils lui laissaient toujours, et se concentra à calmer son esprit après sa courte marche.
Il venait juste de prendre une première gorgée de son café quand Cooper déboula dans la pièce, ses cheveux en bataille, d'avoir passé ses doigts dedans, et ses yeux bleus lançant des éclairs.
« Seb, j'ai besoin d'un verre. » Il se laissa tomber sur son siège et poussa son café d'un air dégoûté. « Attends, un double plutôt. »
Sebastian poussa un cri de joie et se leva gracieusement. « Enfin un de vous va boire avec moi. Vodka et coca encore ou est-ce que je peux te tenter avec quelque chose de plus fin pour une fois ? »
« Comme tu veux. »
La tête de Cooper cogna la table et il resta ainsi jusqu'à ce qu'un généreux verre comportant un liquide ambre fut poussé dans sa main. Ce ne fut qu'à ce moment-là qu'il releva la tête et but la moitié du verre d'un seul coup avant d'exploser dans une violente quinte de toux.
Sebastian secoua la tête mais ne commenta pas jusqu'à ce que Cooper puisse parler de nouveau.
« Donc dis-nous, cher ami, qu'est-ce qui t'as encore volé dans les plumes ? Les gentillesses de papa de nouveau ? »
Kurt grimaça. Ils le savaient bien tous les deux que même à trente ans, la relation de Cooper avec son père était tendu comme pas possible, donc habituellement, ils restaient à l'écart du sujet. Mais la perception de Seb ne faillit pas encore une fois. Le visage de Cooper se tordit de rage.
« Ouais. » Il but le reste de son Whisky, sans tousser cette fois-ci. « Il a prit Blaine avec un garçon, je ne sais pas tous les détails mais apparemment ce n'était pas vraiment du tout public, et il a eut le droit à un de ses discours parental. Il n'a pas voulu me dire tout ce qu'il a dit mais je peux imaginer que c'était très dur, il était vraiment contrarié. Ils se sont engueulés et Blaine m'a appelé pour me supplier de le laisser rester avec moi cet été. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'accepter. »
Kurt sentit ce familier montée de colère qui le rattrape toujours quand il entend parler de ces cons d'homophobes et un regard vers Sebastian lui fit comprendre que c'était son cas aussi. A 28 ans, ils avaient appris tous les deux depuis un long moment de ne pas laisser les détracteurs les atteindre, mais cela ne voulait pas dire qu'ils avaient oublié comment cela pouvait faire mal quand ils n'étaient encore que des adolescents. Kurt pouvait imaginé combien cela pouvait être pire lorsque cela venait de votre propre famille. Il toucha le bras de Cooper dans un geste réconfortant.
« Mais c'est bon, pas vrai ? Je veux dire, ton frère sera sûrement mieux ici qu'en Ohio avec ton père. » Il ne comprenait pas pourquoi Cooper semblait si affecté par la tournure des événements.
« Il le sera, mais je n'ai littéralement pas le temps pour lui, avec la promotion qui commence la semaine prochaine, les nouvelles responsabilités, sans mentionné les auditions que nous commençons en Juillet, je vais travaillé tard dans la nuit et pratiquement le jour complet. Et merde, je ne peux même pas aller le chercher à l'aéroport demain parce que j'ai cet entretien que je ne peux pas reporter. Je ne peux pas le laisser se débrouiller tout seul dans New York, pas vrai ? Il n'est jamais venu ici avant. Il va être accosté par un taxi, kidnappé, agressé ou séduit par quelques personnes flippantes. Et il ne peut pas rester assis dans mon appartement tout l'été. Il a besoin de quelqu'un qu'il lui fasse visiter la ville, lui apprenne les règles de sécurité, lui tienne compagnie... »
Sebastian comprit en premier où il voulait en venir, il leva alors les mains dans un geste défensif aussitôt que Cooper prit une pause pour reprendre son souffle.
« Ne me regarde pas comme ça, Je travaille autant que tu le fais. S'il avait besoin d'un avocat, j'aurais pu l'aider, mais autrement tu n'as pas de chance. Essaie sweet cheeks* ici même, il est celui qui a de drôles d'horaires de travail. »
Cooper acquiesça et adressa un regard suppliant vers Kurt, dont les yeux s'agrandirent.
« Attends, quoi ? Non voyons... J'ai beau pratiquement travaillé à la maison mais ça ne veut pas dire que j'ai pleins de temps libres. En plus, je ne suis pas une babysitter, qu'est-ce que je ferai avec un gamin ? »
Cooper joua alors la carte du regard de chiot battu. Et mince, il savait parfaitement bien comment attendrir Kurt.
« Mais ce n'est pas un bébé, il a 17 ans, Kurt. 18 en Août. Il a juste besoin d'un peu de compagnie de temps en temps durant la semaine et de quelqu'un qui voudra bien lui montrer comment se déplacer en toute sécurité dans la ville. Oh, et de le ramener de l'aéroport demain. »
« Coop... »
« Je t'aimerai pour toujours après ça. Je te paierai tes impôts pour le reste de ta vie. Je... »
Kurt soupira. Il savait qu'il allait le regretter, mais la vérité était qu'il ferait pratiquement tout pour ses amis et ce n'était même pas beaucoup ici. Il n'avait qu'à réorganiser son emploi du temps un petit peu et maîtriser son artistique (comprendre chaotique) attitude les jours où il fera visiter la ville au garçon.
« D'accord, je le ferai, d'accord. »
Cooper sauta de son siège et entraîna Kurt dans un câlin. « Tu es le meilleur Kurt. Merci ! Et tu ne t'ennuieras pas, je te le promets, Blaine est... »
Kurt n'entendit pas ce qu'était Blaine parce que pile à ce moment là, il fut écrasé par derrière, l'enthousiaste voix de Sebastian raisonnant dans ses oreilles. « Câlin groupé ! »
Kurt se tenait debout dans l'arrivée de l'aéroport avec une large tasse de café extra fort à la main, se sentant grognon et toujours à moitié endormi. Il s'est déjà maudit lui-même, en anglais, français et d'un mauvais espagnol, d'être trop gentil pour avoir refusé la demande de Cooper. Dans les deux heures depuis lesquelles il était réveillé, il avait aussi maudit son Iphone pour avoir fait beugler l'alarme de son réveil à huit heures, la chaleur qui commençait déjà à devenir insupportable, le chauffeur de taxi pour chanter trop fort avec la radio, et l'avion provenant de Columbus pour avoir quinze minutes de retard. La plupart des invectives élaborées avaient été grommelé entre ses dents, bien évidemment. Kurt Hummel était peut être l'image de la garce au petit matin, mais il avait toujours de la classe.
Il détestait les matins. Il était un typique oiseau de nuit, ce qu'il découvrit une fois où il avait commencé à travaillé à la maison comme designer de costume de théâtre, et il réalisa alors à quel point il était beaucoup plus créatif et productif dés la nuit tombée. Il est d'ailleurs persuadé que si sa carrière montait si rapidement, c'était du au fait qu'il laissait son cerveau travailler à son horaire naturel. Depuis des années maintenant, Kurt passait ses nuits à dessiner et coudre, allant rarement dormir avant cinq heures du matin et commençait habituellement au environ de minuit. Ses employeurs, les théâtres de Broadway qui l'ont virtuellement acheté de son ancien lieu de travail, étaient plus qu'heureux de s'accommoder à ses besoins et ne le faisaient travailler avec des acteurs que durant l'après-midi ou en début de soirée.
Le besoin d'aller chercher Blaine à dix heures ce matin-là, signifiait que Kurt n'avait eu le droit qu'à trois heures de sommeil. Et trop peu de sommeil le rendait toujours de mauvaise humeur, lui donnait l'air d'une créature lançant des regards furieux, et donnant une certaine tendance à son cerveau de vagabonder sans sa permission.
Là tout de suite, tout en attendant les passagers venant de Columbus, Kurt était plus que sûr que sa journée ne pouvait que devenir pire. Avec sa chance, Le petit frère de Coop va se montrer comme un bruyant, pleurnichard et exigeant sale gosse, avec aucun respect pour le temps et l'espace des autres personnes, et ayant des habitudes agaçantes en plus de tout. Dieu, Et si il écoutait quelques unes de ces horribles musiques ? Ou, encore pire, qu'il s'habillait d'une manière qui mettrait Kurt honteux d'être vu avec ? Il doit bien y avoir une raison que Cooper n'avait jamais invité Blaine à venir à New York avant, et n'avait pratiquement jamais parlé de lui.
En fait, la seule photo du plus jeune des frères Anderson que Kurt avait vu était un petit tirage d'un garçon de douze ans avec des marguerites tressées dans les boucles de ses cheveux noirs. Il avait l'air gentil mais c'était il y a cinq ans de cela. Maintenant, Kurt s'attendait plutôt à un adolescent dégingandé avec des boucles sauvages et de l'acné. Cooper n'avait pas été non plus d'une grande aide. Il n'avait pas visité sa maison familiale depuis trois ans environ, et quand on lui demandait à propos de l'apparence de son frère, il haussait les épaules.
« Tu as vu les photos dans mon appartement. Ajoutes-y quelques années. »
Vraiment utile, en effet.
Kurt comptait juste déposer le garçon dans l'appartement de Coop, qui n'était qu'à quelques pâtés de maisons du sien, et retournerait ensuite chez lui pour dormir un peu plus. Le tour de la ville pouvait attendre jusqu'à ce que la température et l'heure soient plus acceptable.
Les portes s'ouvrirent et des passagers commencèrent à sortir, mais Kurt ne voyait personne pouvant ressembler à l'image qui s'était formé dans son esprit. Dix minutes plus tard, il était toujours en train d'attendre. Soudainement, il y avait une voix masculine plaisante retentissant à ses oreilles.
« Excusez moi, je pense que vous êtes peut être en train d'attendre après moi. »
Kurt était persuadé qu'il ne l'était pas, mais il avait appris des années auparavant à ne jamais dire non à quelqu'un en train de tenter une approche sans au moins vérifier si l'homme ne valait pas le coup. Cette règle lui avait donné quelques terribles rendez-vous, du sexe fantastique et même une fois, une courte relation. Donc même s'il était ennuyé et impatient, il se tourna vers la voix. Et cligna des yeux, surpris.
C'était définitivement un de ces moments où il regrettait de devoir dire non. L'homme se tenant devant lui était plus petit et clairement plus jeune, dans les alentours de 22 ans peut être, mais incroyablement attirant, avec un visage magnifique et des yeux chaleureux. Ses cheveux noirs était précautionneusement coiffés en arrière et il portait un nœud papillon avec un polo noir. Rien que cela était assez pour faire accélérer son pouls plus rapidement. Il répondit au petit sourire sur le visage de l'étranger par le sien.
« Merci, beauté, mais je suis en fait, en train d'attendre quelqu'un. Tu peux me laisser ton numéro par contre, je te rappellerai. »
De la confusion apparut sur les traits du jeune homme, le faisant apparaître soudainement plus jeune.
« Euh, non, je veux dire... Vous êtes monsieur Hummel, n'est-ce pas ? Mon frère m'a envoyé une photo de vous la nuit dernière. Je suis Blaine Anderson. »
Kurt sentit toute couleur s'évaporer de son visage. Donc, c'était à cela que ressemblait le petit frère de Coop ?
« Oh. Oh merde, euh... Fait chier, je suis désolé. On va recommencer depuis le début, okay ? » Il proposa sa main à l'homme, au garçon se corrigea-t-il lui-même, avec son sourire charmeur habituel. « Salut, ravi de te rencontrer. S'il te plait, ne m'appelle pas Monsieur Hummel, okay ? C'est Kurt. »
La nervosité disparut doucement des jolis yeux de Blaine, ils étaient complètement différent de ceux de Cooper, doré comme le doux velours Kurt avait utilisé le restant l'autre jour. Il prit la main de Kurt tendu vers lui et la serra un bref instant.
« Salut. Merci d'être venu me chercher. J'espère que je ne suis pas un problème. J'ai dit à Coop que je pouvais juste prendre un taxi mais il ne voulait pas l'entendre.
Magnifique et poli ? cela n'arrivait pas souvent.
« C'est bon. Cooper voulait que je t'amène à son appartement, donc nous allons attraper un taxi maintenant. J'espère qu'il t'a laissé quelque chose à manger, il risque de ne pas être là avant tard ce soir. Sinon, il y a pleins de menus tout prêt rangé dans le frigo. »
Blaine acquiesça. « ça ira. J'ai l'habitude de m'occuper de moi-même. »
C'était discret, et Kurt sentit son empathie se réveiller de son sommeil et résonner dans ses oreilles. Il connaissait la solitude, il la connut que trop bien, ainsi que toutes ses différentes nuances, la première fois qu'il vint à New York. Et il n'avait aucun doute sur le fait que c'était ce qu'il entendait dans la voix de Blaine. Maintenant que l'étrangeté du début de leur rencontre était passée, Kurt prit un moment pour vraiment regard le garçon. C'était une de ses choses, tandis que Sebastian était brillant à remarquer les détails et en faire des conclusions, Kurt excellait à lire les émotions sur le visage des gens, dans leur geste et leur attitude. Ce ne lui prit que quelques secondes avant de remarquer les ombres sombres sous les yeux rouge du garçon, sa posture affalé, la manière dont son sourire ne touchait que ses lèvres. Kurt se sentit se radoucir sous sa responsabilité temporaire, ce qui était un exploit, considérant sa mauvaise humeur du matin. Toujours est-il, qu'il fut surpris lorsqu'il entendit sa bouche agir avant que son cerveau puisse le faire.
« Tu sais quoi Blaine ? Tu peux attendre Coop chez moi si tu veux, comme ça tu n'auras pas à devoir t'asseoir dans son vide et sûrement bordélique appartement tout seul, à moins que tu préfères y aller, je veux dire. Mais je suis pratiquement sûr qu'il n'a pas eu le temps d'appeler la femme de ménage entre la nuit dernière et maintenant. »
Les yeux dorés s'éclaircir de surprise. « Mais... Je ne veux pas m'incruster. »
Kurt haussa des épaules. « Tu ne le feras pas. » et commença à marcher vers la sortie.
Quand Blaine atteignit son côte de nouveau, avec sa guitare sur l'épaule et tirant une grosse valise, Kurt ajouta :
« Je peux facilement faire un repas pour deux au lieu d'un et quand j'irai au théâtre plus tard, tu pourras rester et faire... Je ne sais pas, ce que tu veux. »
« Un théâtre de Broadway ? » La curiosité dans la voix du garçon était une surprise plaisante et Kurt acquiesça, tenant la porte pour laisser Blaine passer avec ses bagages. « J'adore Broadway ! Qu'est-ce que tu vas voir ? »
Enthousiaste à propos du théâtre aussi ? Comment Cooper n'avait pu jamais rien dire à propos d'avoir un tel trésor de petit frère ? Kurt sourit il pointa à un taxi libre et ils avancèrent vers lui.
« Rien, Je travaille là-bas, je fais le design des costumes. J'ai des essais cet après-midi. Tu peux venir avec moi si tu veux. »
Blaine s'arrêta net en plein milieu du trottoir, ouvrant et fermant sa bouche dans un clair étonnement jusqu'à ce que Kurt le pousse dans le taxi qui était en train d'attendre. Ils se dirigèrent vers son appartement avant que Blaine ne se remette à parler.
« Je suis désolé, c'est juste... un choc. J'espérais voir un théâtre de Broadway tandis que je serai ici, mais je ne m'étais pas attendu de pouvoir aller à l'intérieur ou de voir une vraie pièce. J'adorerais y aller, Mr... euh Kurt. Si ce n'est pas un problème, bien sûr. »
Kurt rit. Il avait oublié à quel point cela pouvait être fun de voir tout cela pour la première fois, quand New York était tout frais et stupéfiant. C'était agréable de se souvenir de cette grande joie, de l'expérimenter encore à travers les réactions du garçon. Peut être lui montrer les endroits les plus incroyables de la ville ne sera pas une tâche si ennuyante après tout.
« Bien sûr que ce n'est pas un problème, tant que tu peux rester silencieux et que tu ne distrait personne. Tu peux même t'asseoir durant les répétitions aussi. »
« Vraiment ? Wow. Merci ! »
Le reste de la route se passa dans le silence tandis que Blaine se perdait dans la vaste et bondée ville dans laquelle ils étaient en train de conduire, ses yeux grands et fascinés. De pleins de manière, il fit se souvenir Kurt de lui-même quand il arriva pour la première fois à New York, excité et espérant pour que des bonnes choses se passent ici. Il était à peu plus vieux que Blaine à cette époque. Cela semblait si lointain.
Blaine vola un autre regard vers Kurt tandis qu'ils étaient en train de marcher vers l'ascenseur. Il ne voulait pas paraître mal poli mais il avait du mal à s'empêcher de le fixer. Kurt était juste... Wow. Incroyablement attirant, de un. Blaine l'avait vu sur la photo que Cooper lui avait envoyé mais ce n'était rien comparé à ce que l'homme ressemblait en vrai, avec ses mouvements gracieux et son visage expressif. Sans mentionné que la photo ne montrait pas les jambes de Kurt qui étaient...
Euh, d'accord. Assez.
En plus, ce n'était même pas son physique tentant qui fascinait le plus Blaine. S'il n'était pas en train de se tromper, cet homme qui se tenait là, était la preuve vivante que tu pouvais être ouvertement gay et trouver ta place dans ce monde, avoir des amis, flirter avec des gens, avoir une carrière. Théoriquement, Blaine savait que c'était possible. Mais avec tout ce qu'il avait souvent entendu de son père, et les cicatrices qu'ils voyaient dans le miroir tous les jours comme pour se souvenir de ce que pense une bonne partie de la société des gens comme lui, c'était vraiment vraiment difficile à croire parfois. Et supposant que Kurt était réellement gay, il avait l'air d'un poster vivant pour la campagne It Gets Better*.
Blaine avait vraiment besoin de cet espoir, surtout après l'enfer qu'il avait vécu le jour précédent.
Avoir son père venir vers lui alors qu'il avait la main de son petit copain dans le pantalon était assez horrible comme cela. Même après toutes ces années à être à peine toléré, il n'était pas prêt pour recevoir un tas d'insultes en pleine figure dans le salon. Nathan s'était envolé aussi vite qu'il le put, laissant Blaine seul face à la colère de son père. Il y avait un moment où il avait vraiment cru que l'homme allait le frapper, mais non. Finalement, il avait du manquer d'air ou d'arguments, parce qu'il prit ce qu'il était venu prendre durant le milieu de sa journée de travail, et partit. Blaine s'enferma dans sa chambre où il se roula dans son lit, essayant de se calmer de ses violents tremblements.
Mais ensuite, le coup de téléphone de Nathan vint. Et ce n'était pas un appel pour s'assurer que Blaine allait bien, il voulait lui dire que même s'il l'appréciait vraiment, il n'était pas prêt à faire partie d'un tel drama et qu'il était mieux pour eux de rompre.
Ce fut à ce moment-là que Blaine appela Cooper. C'était juste une impulsion il était désespéré de trouver du réconfort dans le frère auquel il n'avait pas parler depuis plus qu'un an. Blaine ne se souvenait même plus de tout ce qu'il avait bien pu dire, se répétant encore et encore il savait juste qu'il avait supplié pour une place où il pouvait rester, loin de chez ses parents. Ce n'était qu'après avoir ouvert un email de Coop à propos des détails concernant son vol, qu'il sentit le sol se reformait sous ses pieds.
C'était une manière de s'en sortir. Ce n'était que temporaire mais il prendrait tout ce qu'il pourrait avoir.
La voix basse de Kurt le tira de ses pensées.
« Blaine ? Hey, est-ce que tout va bien ? »
Il acquiesça et le suivit vers l'ascenseur. Dés qu'ils furent à l'intérieur, cependant, Kurt parla de nouveau.
« Okay, Je peux voir que quelque chose est en train de te tracasser. Crache le morceau. Enfin si tu le souhaites. »
Blaine haussa les épaules. Il pouvait dire qu'il n'y avait rien, mais quelque chose dans le visage honnête de Kurt lui fit ouvrir la bouche et cracher le morceau.
« Est-ce que... Tu es gay ? » Kurt le regarda comme s'il venait de lui demander si l'eau mouillait, haussant le sourcil droit, et Blaine rougit. « Okay, désolé, je ne voulais pas juste assumer. Et... Cooper le sait ? »
L'homme lâcha un petit rire d'amusement. « Bien sûr qu'il le sait. Il ne te l'avais pas dit ? »
« Je ne savais même pas que Cooper l'acceptait... »
« Tu te moques de moi ? » Le ton de Kurt était toujours léger mais Blaine ne manqua pas l'éclair d'intérêt traverser son visage. « Ses deux meilleurs amis sont gay. Il a même eu une phase d'une longue semaine où il se demandait s'il ne l'était pas lui-même, deux ans auparavant. Il était même tellement chiant avec ça que Sebastian en a eu assez et l'a embrassé, ce qui guéri Coop rapidement. Je continue à dire que la situation aurait tourné différemment si c'était moi qui l'avait embrassé. Les baisers de Seb sont comme une armée de conquérants, tu as besoin d'être préparé pour les apprécier. »
Un clin d'œil suivit et Blaine ne put s'empêcher de laisser paraître un sourire sur son visage. Kurt le faisait se sentir si confortable malgré les nouvelles circonstances. Il était juste tellement gentil.
Kurt pencha sa tête. « Toi et Cooper, vous n'êtes pas super proche hein ? »
Il y avait un point vraiment intéressant sur le sol tout d'un coup. « Pas vraiment. Je ne le connais pratiquement plus. »
Une main chaleureuse vint se poser sur son épaule le faisant le regarder. « C'est un bon gars. Un acharné du travail et un peu souillon, mais crois-moi, il est génial. »
L'ascenseur s'arrêta et Blaine acquiesça. « Merci. » Les mots de Kurt et son sourire rassurant étaient assez pour diminuer ses inquiétudes.
L'appartement de Kurt apparut comme étant douillet et soigné. Un mur se tenait entre le salon et la cuisine, créant un espace confortable pleins de lumière grâce à ce larges fenêtres. Le coin où se trouvaient ces grandes fenêtres apparaissait comme étant parfait pour s'installer avec un livre.
« En prévention à la dépression saisonnale. » Dit Kurt simplement quand il remarqua l'expression émerveillée de Blaine. « Quand tu travailles principalement la nuit et dors la moitié de la journée, chaque petits morceaux de lumières comptent, surtout en hiver. Jus ou café ? » Il était déjà en train de s'occuper de la machine à café. « J'ai besoin de plus de caféine. »
« Café s'il te plait, je n'ai pas dormi beaucoup la nuit dernière. » Admit-il surpris lui-même.
Heureusement Kurt ne commenta pas.
« Noir et sucré. »
Kurt lui lança un regard intrigué. « Donc est-ce une coïncidence que toi et ton frère commandez le même café ? »
Blaine se sentit alors rougir. C'était quelque peu personnel, et un peu bête, mais il s'était déjà ouvert un petit peu à propos de Cooper, donc pourquoi pas ?
« Pas vraiment. C'est plus comme un souvenir. Durant la dernière visite de Cooper, j'étais encore trop jeune pour boire du café, mais je me souvenais de comment il le prenait. Plus tard, quand il me manquait vraiment, je me faisais moi-même son café, jusqu'à ce que je commence à le boire tous les jours. Je sais, c'est stupide. Mais... Il était comme mon héros tu sais ? Avant qu'il s'enfuit de moi. »
Pendant un court instant sa voix se mit à trembler fortement, et il était heureux que Kurt ne fit comme s'il ne l'avait pas remarqué.
« Ce n'est pas stupide. », répondit-il alors, tendant à Blaine une tasse verte pleine du liquide aromatisé. « Ne l'as-tu jamais bu d'une autre manière de ce fait ? »
« Pas vraiment. »
« ça vaut le coup d'essayer. De te le figurer par toi même, peut être que tu es plus un mec qui aime le cappuccino ? Ou le latte ? » Kurt leva sa propre tasse et la but longuement, la béatitude sur son visage presque indécent.
Blaine prit une gorgée de son café. C'était délicieux.
Après un moment de silence, Kurt le regarda pensivement.
« Donc, sent-toi libre de me dire si tu ne veux pas en parler mais j'ai entendu que tes parents n'étaient pas vraiment de grand soutien de ta sexualité. »
Blaine lâcha un rire sans humour. C'était une manière intéressante de le pointer.
« Et comment ça se passe à l'école ? »
Blaine secoua sa tête. « Oh non, les cours sont biens. Je suis à la Dalton Academy, c'est une école privée avec une règle de zéro tolérance envers l'harcèlement scolaire. Je suis sauf d'être moi-même là-bas. »
Kurt sourit. Il avait un sourire magnifique. « Cool. Est-ce que ton petit ami va là-bas aussi ? »
Ce fut comme un coup dans le plexus solaire*. Il devrait sûrement commencé à s'habituer à parler de cela mais il n'y était pas encore. Et ce n'était même pas parce que Nathan était spécial pour lui, ils étaient ensemble depuis un peu moins de deux mois et si quelqu'un lui avait demandé s'il était amoureux de lui, il ne saurait sûrement pas quoi répondre. Mais Nathan était le premier petit ami de Blaine et c'est ce qui faisait de lui quelqu'un de spécial. Les mots le blessèrent quand il les fit passer sa gorge.
« Ex-petit copain maintenant. Mais oui, il y est. »
Un petit Oh sortit des lèvres de Kurt avait qu'il ajoute faiblement, « Je suis désolé. »
« C'est bon. »
Cela ne l'était pas, mais Kurt n'avait rien à voir avec tout cela. Blaine était juste content qu'il ne lui avait pas dit que son petit ami ne l'avait pas mérité ou toutes ces débilités que les adultes adorent dire dans de telles situations. Rationnellement, il savait que c'était la vérité, mais il était très loin de se l'entendre dire par un étranger. Il changea alors le sujet.
« Comment ça s'est passé pour toi ? Au lycée ? »
Kurt s'installa confortablement contre le comptoir et but une gorgée de son café de nouveau.
« J'avais un soutien total à la maison mais les cours étaient un enfer. J'ai grandit pas si loin de chez toi en fait. Lima. Je ne pouvais pas attendre d'en avoir fini avec le lycée et de pouvoir partir d'ici. Et je l'ai fait dès que j'ai eu la chance de pouvoir le faire. Dans mon cas, le fait de dire que la vie commence réellement à l'université fut vrai. Toujours est-il, j'aurais aimé pouvoir avoir comme option une école avec une politique de tolérance cela m'aurait sauvé d'une tonne de... problèmes. Est-ce que ça marche vraiment ? »
Pendant un long moment, Blaine était en train d'expliquer à Kurt tout ce qu'il avait à dire sur Dalton et les Warblers, sa voix animée et enthousiaste. Et quand ils découvrirent qu'ils avaient partagé l'expérience d'être dans un Glee Club et qu'ils avaient tous les deux une passion pour la musique, la conversation continua facilement jusqu'à ce qu'ils réalisent soudainement que l'heure de déjeuner était arrivée et qu'il était pratiquement l'heure de se rendre au théâtre.
Aidant Kurt à faire des pâtes rapidement, Blaine remarqua avec un sourire émerveillée que ici, de la manière la plus bizarre, il avait rencontré le premier adulte qu'il l'écoutait réellement, le traitait comme égal et le comprenait vraiment. Cela était incroyable libérateur même. Il espérait que ce n'était pas le premier et le dernier jour qu'il passait avec Kurt, mais juste au cas où que cela l'était, il planifia d'en profiter autant qu'il le pouvait.
Et voilà pour ce premier chapitre! J'espère que ce petit aperçu vous a donné l'eau à la bouche parce que je trouve vraiment cette fic adorable :3
Enfin soit, en ce qui concerne les astérisques, voici les explications:
Sweet cheeks: douce/adorable joues, c'est un surnom affectif mais comme vous pouvez le constater, ça marche pas trop en français...
It gets better: C'est une campagne américaine venant en aide à la communauté LGBTQ et donc contre le harcèlement.
Le plexus solaire: J'avoue que je ne savais pas moi-même ce que c'était, mais apparemment c'est le point en dessous de la poitrine, enfin je sais pas comment l'expliquer ahah (go google!)
Je pense que j'ai fait le tour. En ce qui concerne le rythme de parution, je vais essayer de tenir un rythme de 7 à 10 jours mais je ne promets rien haha.
N'hésitez pas à lâcher une petite review pour me dire si cela vous plait ou non, bisous bisous.
F.
