Le Shinigami renaît toujours de ses cendres

Série : Gundam Wing

Genre : néo-gothic enfin un petit début.

Disclaimers : Rien n'est à moi, les G-boys appartiennent à un groupe un touchti plus puissant que mon groupe à moi (composé de moua), ya que le prêtre qui est à moi.

Auteur : Mamai the psiko

# # #  changement de lieu

Prologue

Quand Dieu créa l'homme, il le voulut à son image : avec un esprit, une âme, un côté noir et l'autre blanc, laissant le hasard agir pour l'équilibre des choses.

Mais l'utopie qu'il imaginait fut bien loin de la réalité. Les Hommes, perdus à cause du mal qu'il se faisaient et enivrés par le pouvoir qui leur avait été octroyé, errent maintenant entre Ciel et Terre afin de trouver repos à leurs souffrances.

N'ayant personne pour les guider, ils prirent la forme d'âme démon nommés Kartas, créatures au pouvoir destructeur, capable d'intéragir dans le monde matériel.

Ne sachant que faire des âmes damnées, Dieu les enferma dans un lieu banni pour qu'ils ne puissent plus jamais revenir sur l'Atsilouth, le monde des humains.

Mais les guerres incessantes menées par les humains apportèrent un nombre si grand de Kartas, que Dieu fut vite dépassé.

Il créa alors des êtres capables d'aider ces âmes-démon à retrouver le chemin de la quiétude. On appelle ces êtres les Katarsis, des gardiens chargés de traquer les Kartas afin de les rediriger vers le Ciel.

Pendant des siècles entiers, les Katarsis renvoyèrent les âmes-démons au Ciel, condamnant celles qui était dans le Tombeau banni, et cela jusqu'à la quasi disparition des spectres.

Une grande période de paix s'en suivit et Dieu laissa ses "chasseurs de démons" sur Terre. Ils se cachèrent, se mêlant aux humains pour y vivre tranquillement.

Récemment, une guerre terrible entre différent pouvoir politique éclata, en l'an 195 après que l'Homme ait colonisé l'espace, provoquant une nouvelle fois de réveille en masse des Kartas...

Les Katarsis sont de nouveau appelés par le Tout Puissant pour combattre ces infamies...

Un nuage de vapeur s'éleva de la cuisine. Quatre en sorti précipitamment en toussotant joyeusement. L'américain l'aida à se ressaisir.

-Cha va aller Qchan ? demanda Duo en crachant quelques miettes de bretzels sur son camarade.

-Oui oui merci Duo… je te remercie de partager ta nourriture avec moi…

-chscuse… T'as encore des progrès à faire en cuisine mon vieux, remarqua t'il en voyant la fumée venant de la cuisine.

-Duo… Vas-t'en vite avant que je t'étripe…

L'américain haussa les épaules et s'en alla sans demander son reste. Il erra dans les couloirs, revenant sur ses pas, regardant négligemment les bouts de papier peint qui se décollaient par endroits… Passionnant tout ça… Il faut dire qu'ils n'avaient pas fait grand chose depuis… 12H… c'est long 12 heures quand on vient de sortir d'une longue suite de missions qui se sont enchaînées durant 3 mois au moins. D'abords l'épuisement… Puis après, les pensées morbides.

Est-ce que j'ai bien fait de le tuer ?

Est-ce que j'aurais du m'enfuir au lieu de tout détruire ?

Un soupir s'échappa des lèvres du natté qui leva les yeux sur une fenêtre. Finalement, il décida de sortir. Sans rien dire à personne, il s'éclipsa discrètement dans les sous bois qui entouraient la planque. Il marcha un moment dans les broussailles environnantes pour atteindre le petit village le plus proche, qui était à environs une heure et demi de marche (pour un pilote de Gundam). Le vent frais lui donna la chair de poule au bout de quelques minutes, il était déjà congelé, mais pour rien au monde il ne voulait faire demi tour. La petite croix surplantant l'église du village l'appelait. Il arriva donc dans les premières rues du petit bled et se dirigea directement là où son instinct le guidait depuis qu'il était parti de la planque. Heureusement pour Duo qu'il n'avait rencontré aucun de ses camarades, il se voyait mal en train de leur expliquer qu'une église l'appelait… surtout les trois glaçons… Celui que Duo redoutais le moins était tout de même Trowa, qui était malgré tout gentil et qui ne jugeait pas les gens par ce qu'ils pensaient ou faisaient… Du moins c'était ce que le natté comprenait. Enfin, le bâtiment religieux s'étendait devant lui. Assez modeste mais joli. La grande porte en bois de chêne était gravée de plusieurs dessins et représentations d'anges et autres personnages de la bible sûrement. Il poussa la grosse porte qui grinça tout ce qu'elle savait et entra dans la grande salle sombre et froide. Une rangée de bancs identiques s'offrait à lui. Duo choisit le banc du fond dans un coin. Bien sûr il n'y avait personne dans le bâtiment de culte, mais ce n'étais pas plus mal. Il pria pour le père Maxwell et pour les victimes de la guerre. C'était une sorte de petite cérémonie que Duo s'imposait.

-Je peux vous aider ?

Duo sursauta et se leva d'un bond pour découvrir un jeune homme vêtu d'un vêtement de prête quasiment identique à celui de Duo.

-Je… Excusez moi mon père… Je ne vous avez pas entendu arriver…

-Ce n'est rien. Vous cherchez quelque chose de précis ? Je suis le prête de ce lieu.

-Vous êtes aveugle ?

Le jeune homme parut surpris puis souria à l'américain.

-Non. Je vous vois parfaitement bien, pourquoi cette question ?

-Vous avez les yeux, excusez moi l'expression,… presque vitreux.

-on me le dit souvent. Cela vous dérange-t-il ?

-Pas spécialement…, répondit calmement Duo. Vous vous occupez de cet endroit alors ? Ca à l'air tranquille je n'ai vu personne dans le village…

-Parce que le village à été déserté depuis longtemps.

Duo posa soudainement ses yeux sur le jeune prêtre s'arrachant à la contemplation du lieu de culte.

-Désert ? Pourquoi les gens sont-ils partis ?

-A cause de la grande peste bien sûr.

Duo cessa de respirer durant quelques minutes et du se donner une claque mentale pour inspirer de nouveau.

-La grande peste ? Mais ça fait des années qu'elle a été éradiquée…, fit Duo d'un ton soupçonneux.

-Je sais bien. Mais cela fait un moment qu'il n'y a plus que des voyageurs qui passe par ici. Je ne vois pas grand monde vous savez. Tout à l'heure j'ai été surpris de vous voir.

-Depuis combien de temps sont partis les villageois ?

-Depuis 700 ans, répondit le prêtre.

-C'est impossible la grande peste à surgis il y a seulement une dizaine d'années !

-Je ne vous parle pas de cette grande peste là…, continuait le jeune homme religieux.

-…

-Je plaisantais…, murmura le prêtre à l'oreille de Duo, qui se mit à le regarder d'un air ahuri.

-Vous êtes quelqu'un de farceur mon père…

-Je sais…

-Vous êtes jeune pour être père quand même…

-Ah ah vous trouvez ? répliqua le prêtre en riant.

-Oui… Mais ça ne me dérange pas.

-Et bien je vous remercie mon fils. Laissez moi vous raccompagner à l'entrée de mon humble demeurre, vous ne devriez pas trainer dans les bois, le soir tombe vite ici. Les bois ne sont pas fréaquentable la nuit…, expliqua-t-il en marchant aux côté de l'américain. Même pour quelqu'un comme vous…, rajouta-t-il d'un ton mystérieux quand ils furent dehors. Bien… je vous souhaite de passer une excellente soirée mon jeune ami.

-Je vous remercie mon père, fit Duo intrigué.

-Mais de rien. Rappelez vous d'une chose, ce n'est pas Dieu qui décide de qui nous sommes, mais nos choix.

-Comment ça ?

-Vous devriez partir, eut Duo pour toute réponse. Au revoir.

Le prêtre referma la porte, laissant un natté plus que perplexe dehors. Ca alors, cet homme était vraiment bizarre… Duo jeta un coup d'œil à sa montre et se dit qu'il avait tout son temps pour rentrer… et pour réfléchir…

Oui… Peut-être que ça irait mieux s'il partait…

# # #

-Winner ? Tu ne sais pas où est passé cet imbécile de Maxwell ? il m'a encore chipé un Tshirt pour faire je ne sais quoi…, grogna le chinois.

Quatre fit un signe négatif de la tête. C'était une idée ou Duo devenait de plus en plus lunatique ? Par moment il était comme à son habitude, gaie, enjoué, un peu trop d'ailleurs… Mais à d'autre moment, il était comme déconnecté du monde réel. C'était effrayant. Quatre n'arrivait pas à comrendre ses camarades. Heureusement qu'il n'était pas une chochotte sinon il ne s'en sortirait plus.

-Tu peures Quatre ? demanda Trowa qui venait de fair irruption dans la pièce.

-Hin ? heu non non t'inquiète c'est l'ognon qu ime fais pleurer…

-Ah…

Olàl !! Ils avaient échangé plus de deux phrases ! incroyable pensa amèrement le jeune arabe. Si seulement… Il pouvait se défaire de ses sentiments grandissant dans son cœur… Il pourrait, il pourrait s'arrêter de se torturer l'esprit avec ses questions. Des questions sur son camarade français qu'il n'arrivait pas résoudre. Quatre poussa un soupir à fendre l'âme et se remit avec plus de vigueur et de conviction à sa tâche de cuisinier.

Duo ne rentra pas pour le repas ce soir, Quatre se demandait s'il ne valait pas mieux partir à sa recherche.

-Nan… C'est un abruti mais il sait se débrouiller…, marmonna le chinois alors qu'il se saississait du plat de viande.

-Mais… s'il lui était arrivé quelque chose ?

-Winner… Arrête de nous saouler en faisant ta mère poule… Assied toi et mange donc, ordonna le chinois.

-Je ne suis pas une mère poule ! Je me fais du souci parce que c'est mon ami c'est tout !

Tous surpris à un certain degré, ils observèrent leur camarade blond.

-Ne me parle plus comme ça Wufei. Je ne te manque pas de respect, alors fais en autant de ton côté, termina l'arabe en s'asseyant.

Wufei ne dis rien, simplement il avait les yeux encore plus noirs que d'habitude.

Comme si c'était le bon moment, Duo décida de revenir à ce moment précis.

-Salut les gars… Alors ça grignote ?

-Duo ! s'exclama Quatre. Mais où étais tu pass ? Je me suis fais du souci…, fit Quatr een se précipitant vers Duo, le scannant des pieds à la tête.

-Mais je me promenait Quat-chan. Et puis je suis entier.

-Tu aurais pu nous faire repérer…

-Je te remercie pour ta confiance Hee-chan… Je peux prendre un peu de viande Quatre ? fit-il en désignant le plat.

-oui bien sûr sers-toi.

-Mmh… Pas mal… Tu t'améliores…

Duo sentit un lourd regard sur lui et se tourna vers Wufei pour savoir ce qu'il avait encore fait pour troubler sa sainteté.

Arf, nan loup

C'est Heero.

-qu'est-ce qu'il y a Hee-chan ?

-Il ne faut plus que tu partes à l'improviste comme tu l'as fait. Imagine si nous avions eut une mission entre temps ?

-Oh ! Hey ça va ! Commence pas à prendre tes grands airs avec moi monsieur-je-me-fais-autodétruire-sans-demander-l'avis-des-autres, répliqua l'américain sur un ton dur. Je ne suis pas ton subordonné je te signal, tu n'as rien à me dire. Si ça me chante d'aller me rouler dans les champs, ya que moi que ça regarde.

Heero lança un regard dédaigneux sur l'américain.

-Fais comme tu veux, Shinigami. Si tu veux faire bande à part, qu'a cela ne tienne.

-Je n'ai jamais dis que je voulais faire bande à part.

-Alors comme ça tout le monde est d'accord.

Les autres assistaient, impuissants à cet échange des plus tendu. Duo observa Heero droit dans les yeux pour terminer dans un sourire bien à lui. Un mélange de méchanceté et de moquerie.

-Oui, je crois que tout est clair. J'obéirais…

heero le regarda d'un air méfiant quand il fit demi tour vers sa chambre. 

Plus tard dans la nuit, Duo se leva sans bruit. Il fourra dans son sac l'essentiel, tatonnant pour trouver ce dont il avait besoin. Il partait. Il en avait marre de rester avec ces mêmes personnes qui se foutaient pas mal des autres. Wufei lui était très antipatique… Trowa était un introverti et l'américain n'avait pas très envie de jouer les interprètres. Quatre était un amour, Et Heero… Heero, c'était Heero. Jamais il ne changerait. Jamais il ne le verrai, et Duo le savais et prenait ça à la légère. Heero le grand le traité comme un chien. Il obéirais, oui, mais à lui même.

Quand il eut tout préparé, il rangea sa chambre, et sortit dans le couloir. Il trouva plus bas dans la maison le sac que Quatre trainait partout avec lui. Il l'ouvrit et y glissa un mot. Cette fois-ci, tout était prêt. De nouveau à l'air libre, il alla droit au cœur de la petite montagne pour y marcher tranquillement le reste de la nuit sans être surprit par quiconque. Partir, loin d'eux, se retrouver de nouveau seul, libre et indépendant. Durant sa marche nocturne, il ne cessa de penser aux yeux du prêtre… si bleus… tellement… inhumains…

Les yeux d'un damné.

L'américain rigola de ses propres pensées. Personne ne peut être damné à part lui.

à suivre

Commentaire : Prologue 4ème édition -- celle ci est totalement différentes des précédentes. Je l'ai fait sur un conseil d'une amie, et franchement je l'en remercie parce que c'est vrai qu'avant c'était, pardonnez moi l'expression, mais de la merde. Cette version est beaucoup plus dans l'esprit de la fic. Et au moins ça quelque chose à voir avec mon scénar… J'espère pour ceux qui ont lu la première version qu'il ne sont pas déçu de celle ci. Je sais que ça chage beaucoup mais ça correspond plus à l'histoire.

Valà A la prochaine.

Lapinus Story.