Pour mon anniversaire, pendant les vacances, j'ai demandé à mes parents si on pouvait aller à la campagne.
Mission accomplie: mes parents et moi sommes en ce moment dans une jolie maison de campagne: en y entrant, il y avait le salon avec une salle à manger intégrée, dans un style campagnard. Au fond se trouvait la cuisine, une cuisine que ma mère adore, décorée avec des canards et des oies (ma mère en collectionne).A l'étage, il y avait à gauche de l'escalier, la chambre de mes parents, grande, puis, à droite, la mienne, qui était plus grande que l'autre et que j'aimais beaucoup.

Il est vrai que je n'aimais pas trop la campagne, mais, là, je voulais changer: J'avais toujours fêté mon anniversaire chez moi, en ville avec beaucoup de monde et de temps en temps avec des amis ou encore au resto (restaurant si vous préférez).
Bref, partout, sauf à la campagne!
Je ne suis pas déçue de mon choix, car non seulement je respire de l'air frais, mais aussi, je peux observer le joli paysage avec les arbres, les champs de blé que je peux voir depuis ma chambre, et qui brillent avec le soleil.

Un soir, je me suis couchée tôt, car mes parents m'ont demandé à ce que je sois bien reposée pour le lendemain. Je leur ai demandé pourquoi. Ils m'ont répondu que c'était une surprise.
Ce soir-là, j'entendais la pluie tomber, frapper contre les carreaux, ainsi que l'orage qui grondait et qui dominait le ciel. Le vent se déchaînait. Les volets claquèrent contre la persienne. Je me réveillai. J'entendis des cris. Je ne savais pas d'où venait cela, mais, c'était des voix que je connaissais. Je relevais la persienne, puis aperçut mon père. Il était dans la voiture, mais je ne savais pas ce qu'il faisait, ni où il comptait aller. Je me dirigeais vers le salon après avoir mis mon peignoir. Ma mère était là.

« -Maman, que se passe-t-il? Lui demandais-je. Et où va papa?
-Je ne sais pas, me répondit-elle, mais je vois qu'il a besoin de moi
-Attends-moi, je viens aussi.
-C'est gentil de proposer ton aide, mais ça ira. Reste bien au chaud à la maison ma chérie.
-D'accord. Soit prudente. »

Elle sortit de la maison alors que moi, je retournai dans ma chambre. Je regardais tout par la fenêtre: ma mère faisait des signes à mon père comme un gardien de sécurité.
Tout à coup, dans le ciel, je vis apparaître une lumière qui devenait de plus en plus grande. On croirait que c'est un astéroïde ou une météorite qui allait s'écraser, mais ce n'était ni l'une ni l'autre. Cette grosse lumière s'abattit près de la maison. Elle était puissante, aveuglante. Puis, de grosses failles se dessinèrent sur le sol. Tout le sol tremblait, les objets fragiles furent cassés, alors que je ne savais pas quoi faire. J'avais très peur, j'hurlais. J'ouvris alors la fenêtre et je lançai:

« Papa, maman!Rentrez!Rentrez!Vite!Vite! »

Puis, un énorme éclair éclata sur le toit de la voiture. J'hurlais alors un gros "non!" et pleurai. Je n'ai rien pu faire pour sauver mes parents alors que j'en étais capable. Je m'en voulais. Je n'arrivais pas à m'en remettre.
Quelques minutes plus tard, quand le temps fut calmé, deux silhouettes débarquèrent dans ma chambre. Ce n'était pas des personnes, mais des robots.

« -Voilà celle que l'on cherche, fit l'un.
-Oui, dis-je, si c'est pour sauver quelqu'un, c'est moi!
-Ah bon, tu es toute seule...
-Oui
-C'est parfait, fit l'autre robot
-Que...que me voulez-vous? »

Le premier robot me prit par les bras. Je bougeais de partout pour pouvoir m'enfuir et appeler la police et les pompiers. Je criais des "lâchez-moi!"Puis, un robot me mit un chiffon humide sur ma bouche. Je m'évanouis peu à peu.

Plus tard, je me réveillai. Je vis devant moi les 2 robots qui m'avaient kidnappé. Il y avait la silhouette d'un grand homme. C'était un grand et gros homme moustachu, portant une paire de lunettes rondes et des vêtements qui lui donnaient une grande classe. Je me levai. J'avais l'impression que cet homme était beaucoup plus grand que moi, alors qu'en réalité, il devait être un peu plus grand. Je le fixais du regard.

« -Qu'as-tu à nous regarder comme ça? me demanda un des robots.
-Il y a quelque chose de bizarre concernant les tailles...
-C'est normal, me dit l'homme moustachu, regarde-toi dans le miroir derrière toi. »

Je me retournai. Je n'étais plus dans ma forme humaine à ma grande surprise: J'avais été rétréci à plus d'une quarantaine de centimètres, j'avais une plus grosse tête et un tout petit corps, des oreilles de chat, une petite queue (de je-ne-sais-pas-quoi);des pics rose fuchsia remplaçaient mes cheveux blonds foncés. J'avais toutefois gardé mon caractère ainsi que mes yeux bleus.
J'hurlais dans toute la base, en disant que cette image dans le miroir ne pouvait pas être la mienne, alors que le moustachu poussa un rire machiavélique, puis me dit:

« -Maintenant tu sais pourquoi il y a un problème de taille!
-Pourquoi m'as-tu fait un coup pareil? »

Il se gratta la tête, puis:

« -Pour une rançon. Je te libérerai quand j'aurais toutes les émeraudes du chaos!
-Les émeraudes du chaos?
-Ce sont des émeraudes de différentes couleurs qui contiennent un pouvoir très puissant. En les réunissant, le pouvoir est encore plus immense...et...
-Vous les voulez pour maîtriser ce pouvoir et dominer le monde...poursuivis-je
C'est exact! Approuva-t-il. Tu es très intelligente dis donc. J'aimerais que tu travailles avec moi en attendant ta libération.
-Il n'en ai pas question! Je ne travaillerai jamais avec toi, crâne d'œuf!
-Quoi? Tu oses traiter de crâne d'œuf le grand Robotnik, le grand génie de la mécanique, de la technologie...
-Je m'en fous! Je veux rentrer chez moi avec ma forme humaine, c'est tout!
-Tu veux jouer à la loi du plus fort? D'accord! Robot-Bot, attrape-la!
-Tout de suite, répondit le robot. »

Ce robot allongea ses bras puis m'emprisonna. Ensuite, deux autres bras terminés par des pinces s'agrippèrent sur ma robe noire (je n'avais plus mon pyjama, mais une robe noire).Puis, je fus électrocutée. J'hurlais sous les rires machiavéliques du savant.
Ensuite, sans savoir pourquoi, je réussis à faire bouger mes bras. Je retirai les pinces, puis, me libérai des bras du robot. Malgré ceci, j'étais très affaiblie à cause de cela.

« -Comment t'en es-tu sortie? Me demanda le moustachu
-Je ne sais pas, c'est peut-être ma colère, ma révolution qui m'aide. »

Le savant fou grogna:

« -Robot-Cop, appuie sur le bouton!
-Oui, mais lequel?
-Tu le sais bien, pauvre andouille!
-Tout de suite! »

Le robot appuya sur un des boutons. La grande fenêtre qui se trouvait derrière moi s'ouvrit et je fus aspirée. J'entendais le moustachu dire à ce robot "Espèce de crétin!"

Je criais dans le vide. J'avais peur. Peur de quoi? De me faire mal quand je serai à terre, de mal atterrir, d'être face à des créatures maléfiques, de voyager clandestinement...En bref, depuis que j'ai été transformée, j'avais peur de tout.
Une ou deux minutes plus tard, je retrouvais enfin la terre ferme.
J'atterris violemment sur une colline que je dévalais à toute vitesse. Je me cognais contre les rochers, me pris des branches de buissons dans ma figure, me fit très mal.

Quand je fus en bas de cette colline, je me relevai. Je marchais en zigzag. Je n'arrivais pas à croire qu'une telle aventure m'arriverait. Je me demandais tout le temps pourquoi toutes les catastrophes tombaient sur moi. Bon, c'est vrai, il y a pire comme les tremblements de terre ou les tsunamis, mais être séparé de ses parents et être toute seule dans un endroit inconnu, ça fait peur.

Tout à coup, mon pied droit fut percuté dans des racines d'arbre. Je dévalais une deuxième fois un terrain. Puis, j'atterris dans une rivière. Je n'avais plus de force pour remonter à la surface, tellement j'étais affaiblie et perturbée. Mes yeux se fermèrent.