Iruka Umino était un bon ninja.

Il était compétant dans ces taches, travailleur et persévérant. Un bon ninja, somme toute, qui se fondait dans la foule des autres bons ninjas de konoha.

Il n'était pas aussi exubérant que Gai, pas aussi craint que Kakashi, pas aussi admiré que Kurenai ou connu que Asuma.

Juste un simple professeur de l'académie, chunin instructeur excellent mais juste un bon chunin de konoha.

C'est pourquoi personne ne se méfiait de lui et surtout pas les vieux conseillers.

Après tout, que pouvait-on craindre d'un petit professeur ?

Quand le Sandaime voyait à quel point personne ne s'apercevait de la puissance et du pouvoir que le jeune Dauphin possédait, il hésitait entre un sentiment de profonde consternation très vite remplacé par un amusement phénoménal tinté de satisfaction, ou une terreur profonde. Heureusement, se disait-il en optant pour la première option, le petit professeur ne semblait pas au courant. Bien que cela n'aurait rien changé.

Alors il se permettait de plaindre tous ces aveugles inconscients en riant joyeusement, heureux pour son petit Iruka, tout en s'éloignant d'un pas guilleret la pipe au bec.

Et que le respectable Hokage marche d'un pas guilleret était définitivement un signe d'une apocalypse prochaine se disait son secrétaire.

Ce fut bien plus tard, que les Junins les plus expérimenté commencèrent à s'en rendre compte.

Les genins de konoha étaient, quoi qu'ils en disent, proche de leur sensei.

Konoha était après tout un village agréable à vivre, où l'on côtoyait paisiblement ces voisins au rythme des commérages de pallier. Loin du cruel village de la brume sanglante et de son enseignement, aussi sympathique qu'une limace pour une salade, où chaque enseignement pouvait se solder par un assassinat.

Toutes les générations avaient donc de bon souvenir de leur temps de genin. Guerre ou pas.

Ceux que l'on surnommait affectueusement les rookie 9 (ou plutot 12, l'équipe de Gai étant d'une façon ou d'une autre toujours incluse) dans les réunions junin étaient, de loin, ceux qui avaient les relations les plus compliquées.

Neji ignorait ou dédaignait la moitié du temps Gai.

Le jeune Inuzuka avait une peur bleue de Kurenai.

Ino se crispait immédiatement en présence d'Asuma.

Et les 3 genins de l'équipe 7 traitaient Kakashi avec une reconnaissance polie mais distance.

Compliqué oui.

Mais quand vous voyez le si froid Negi rougir d'un compliment de son excentrique sensei, (et serrer les poing, jusqu'à en avoir les jointures blanches, quand les adulte du clan le critique devant lui, et écouter religieusement en feintant l'indifférence les histoires folles de son professeur.)

L'énergique Kiba presque ronronner quand la femme ninja lui ébouriffe les cheveux.

La douce Ino échanger un regard d'exaspération avec son Sensei devant le comportement de ces coéquipiers (et apporter systématiquement un paquet de cigarette en plus dans ces affaires, au cas où. Car si elle déteste ça, de tout les genins elle est la plus a même de comprendre les blessures psychologiques qui accompagne la vie de ninja.)

Et les 3 gamins rayonnant de fierté quand leur nonchalant professeur les complimentait de manière détournée (et ces collègues junins étaient sur qu'il rosissait de gène sous son masque).

Ou que ces 3 mêmes gamins se torturaient les méninges pour trouver un cadeau qui fera plaisir à leur professeur si mystérieux (ses amis étaient définitivement certain qu'il rougissait derrière son masque, ses balbutiement était un bon indice.).

Alors, vous ne pouviez pas douter que ces complications n'empêchaient pas les équipes d'être proches, comme toutes celles avant eux, si ce n'est même plus.

Les Génins de Konoha étaient proche de leur Sensei.

Ils leur faisaient confiance, les admiraient, les respectaient et les aimaient. (Quoi qu'en penses les dit Senseis, tous autant handicapés des sentiments qu'ils étaient. Non mais franchement a ton idée d'être aussi aveugle ?! Et ça se dit ninja soupirait l'Hokage exaspéré. Heureusement rien qui ne puisse être réglé avec un bon pied au cul).

Plus d'une fois ils avaient prouvé qu'on ne touchait pas à leur junins (la destruction minutieuse et enragée des ninkenins aillant déranger la soirée, anniversaire-fiancial-dix millième pompes sans interruption-autre réjouissance, par des enfants de 12 ans et de la moitié de leur rang avait laissé de long frissons de terreur aux autres Ninjas de konoha. Et Kakashi sur un nuage niait durant des jours. Encore aujourd'hui il en gloussait. Et c'était terrifiant), tout comme ceux-ci défendaient jusqu'à la mort leurs petits.

Le conseille était au courant de cela. Il l'avait bien vu et s'était pour eux autant un avantage qu'un inconvénient. Ils se méfiaient de ce que cet attachement pouvait engendrer.

Pourtant si les genins était attachés à eux, les Junins surent avec un effroi émerveillé et admiratif que ceux-ci n'hésiteraient pas une seconde à les massacrer.

C'était un doux jour de fin d'été.

Il faisait bon, la journée s'était bien passée et la réunion hebdomadaire des Junins se tenait cette fois dans un bar restaurant accueillant du centre ville.

Les Junins senseis avait décidé d'emmener leurs élèves manger profitant qu'ils soient tous en repos en même temps.

C'est donc avec bonne humeur que tout ce petit monde se retrouva sur la route, riant et chahutant avec leurs camarades qu'ils ne voyaient plus si souvent.

Echangeant leurs derniers exploits sous l'œil bienveillant mais fatigué des adultes. Qui a dit que s'occuper des gosses était facile ? C'était définitivement une mission de rang A voir S.

Ils croisèrent alors le jeune professeur d'académie.

Aussitôt, il fut entouré du groupe d'élève. Bien que certains fassent comme si cela les indifférait, leurs visages détendus et sereins parlaient pour eux (et quand bien même ils s'étaient rapprochés inconsciemment, se mêlant aux autres).

Iruka écoutait calmement le brouhaha autour de lui, prenant la parole doucement mais fermement, ramenant l'ordre sans même un effort alors qu'il avait un mot pour chacun. Son sourire était lumineux de tous les revoirs, ils lui avaient manqué, et à en croire par les mines réjouies tournées vers lui s'était partagé. (Ils étaient la première générations d'enfants dont il avait eu la charge, de leurs 5 ans à leurs diplômes, ils seraient toujours spécial pour lui, bien qu'il essaye d'être impartial.)

C'est avec un respect nouveau pour cet homme qui contenait des mômes à longueur de journée, les éduquant avec patience, que les Junins l'invitèrent a se joindre a eux sous les exclamations ravis des enfants.

Cela faisait longtemps qu'ils n'étaient pas tous réuni et les genins en seraient indubitablement heureux comme en attestait le petit blond s'exclamant fortement autour d'un Iruka tendrement amusé.

La soirée fut merveilleuse.

Sous l'influence de l'ignorant professeur, les élèves détendus eurent plus de facilité à se mélanger, riant sans gènes avec ceux dont ils n'avaient, jusqu'à présent, échangé que quelques mots.

Les senseis inclus.

Tout ce passait bien jusqu'à ce qu'un Junin insulte le jeune professeur.

Ce Junin avait certainement du passer une mauvaise journée voir semaine et, malgré que l'après midi soit tout juste fini, était déjà bien imbibé.

Il traita le Chunin de tous les noms, le rabaissa, le dédaignât, parlant sarcastiquement de sa profession et éructant sur sa personne.

Il lui fallait un défouloir et quoi de mieux que ce minable chunin si parfait.

Iruka ne bronchât pas, il ne s'énerva pas, ne le réprimanda pas et c'est un doux sourire aux lèvres qu'il accueilli toutes les remarques.

Même lorsque, irrité par sa réaction, le jounin cracha sur sa famille décédée, il ne dit pas un mot. Se contentant de laisser les camarades du buveur se charger de lui, en hochant simplement la tête quand ceux-ci s'excusèrent platement du comportement de leur camarade.

Pas un instant il ne perdit son calme.

A ce moment les Junins se demandèrent pourquoi Naruto, braillard en puissance, n'était pas intervenu pour défendre son ancien sensei. Représentant, par la même occasion, l'avis de ces camarades.

Un amas d'auras meurtrières leurs répondis.

Quand ils se tournèrent vers leurs élèves, ils tombèrent sur des visages mortellement sérieux.

Leurs expressions étaient fermées mais leurs yeux reflétaient une rage glaciale qui les fit frissonner.

Si ce n'était leur self contrôle durement acquis, ils auraient écouté leurs instincts, tout aussi durement acquis, et fuient sur le champ.

Quoiqu'il se passe, cela ne présageait rien de bon.

Pourtant après cette concerté du regard, chacun retourna à ces occupations comme si de rien n'était.

Sasuke et Negi échangeaient leurs avis sur l'amélioration qu'ils pourraient apporter à leurs techniques familialles. Hinata, Tenten et Chogi parlant de leurs recettes préférées. Sakura et Shikamaru lancés dans un débat animé opposant point de vue civil et shinobi, suivi attentivement par Lee. Ino et Kiba écoutant avec curiosité Shino (si silencieux et discret Shino) expliquer le développement du chakra dans la nature avec passion.

Quand a Naruto, il s'exclama enfin, attirant efficacement l'attention de l'Umino, en contant ils ne savaient quelle aventure à renfort de grands gestes.

Le reste de la soirée se passa ainsi, sans plus d'incident.

Les junins durent s'admettre impressionné par la collaboration excellente que leurs élèves montrèrent les jours suivants.

Ceux-ci, en un minimum de temps et sans que personnes ne s'en aperçoivent, s'étaient concertés et avaient établi la plus fatale association de Genins de Konoha toutes époques confondues.

Après tout, les autres avaient tendance à oublié qu'avant d'être séparé par équipe, ils s'étaient côtoyer, avaient appris, avaient fait des bêtises, s'était disputer, réconcilier, avaient grandis ensemble. (Et que l'équipe de Gai soit plus âgé n'était qu'un détail, balayer d'un geste de la main.)

C'est ainsi que l'on put observer, l'annihilation systématique (et le soins quasi obsessionnel) que les apprentis ninja effectuèrent, avec un plaisir certains, de chaque parcelle de la vie du Junins qui avait eu le malheur d'insulter la mauvaise personne.

On ne sait comment ils eurent vent de l'identité du dit Junin.

Konoha était certes un village, mais un vaste village, dont les rues peuplées ne représentaient que la moitié de sa population. L'autre moitié étant partagé entre ceux vivant dans l'ombre et ceux en mission, courte ou longue, parfois de plusieurs années.

Si, chose totalement improbable, on venait a rapatrié tout le village, celui si verrait son effectif doubler.

Konoha était un vaste village ninja.

Retrouver un Junin anonyme n'était pas simple.

Et ils étaient des ninja bon sang ! Depuis quand l'identité, même des civiles, n'était pas garder secret ! Fallait pas déconné non plus.

Même le Ninja Copieur, la Panthère de Jade ou, à l'époque, les Sannins, à l'identité déjà connus n'était pas facile à trouver !

Alors, comment diable, des Genins étaient-ils au courant ?

Hiruzen s'en tordait de rire à chaque réunion du conseil.

Une sombre histoire de grains de pastèque fatal éjectés à grande vitesse, de ramen bouillant, de bâtonnet pour glace (dont la demande de classassions en arme de rang S, par des chunins traumatisé, attendait patiemment sur son bureau), et d'écureuils qui avait eu raison des gardes.

Les ninjas se demandait encore, en observant les dégâts avec du pop corn, si ils devaient applaudirent l'inventivité et l'efficacité de ces jeunes ou commencer à crier.

Hiruzen, lui, gloussait.

Ce qu'il s'amusait.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils n'avaient aucune preuve.

Que ce soit pour la prise illégal d'information confidentiel, ou la guérilla implacable qui se déroulait devant eux (abîmant un de leur ninja et zappant leur autorité), que tout le village observait comme feuilleton du vendredi soir. (L'Umino était apprécier de toute le monde, en particulier les parents, et de toute façon il n'y avait personne d'assez fou pour s'attaquer a lui. Franchement, ce n'est que maintenant qu'ils s'apercevaient de l'amour mutuel que l'enseignant et les enfants ce portait ? Ah ces ninjas… Ca faisait doucement rire les mères de famille.)

Rien, nada, pouet.

Le conseil quand il voulut ramener l'ordre et remettre a leur place ces jeunes blanc bec, se fit renvoyer illico presto par la langue acéré de deux jeunes filles, enfant de civils, qui leur firent comprendre qu'ils étaient bien gentils mais ils ne voyaient pas de quoi ils parlaient et leur réprimandes ils s'en battaient les choux avec des castagnettes.

Merci, au revoir, bonjour chez vous.

Appuyer par leurs confrères dont les regards illustrait clairement la menace délicate de Met-toi sur-notre-chemins-et-je-fais-de-toi-du-carpaccio,-que-j'offrirais-généreusement-au-chenil Inuzuka.

Leurs regards étaient de très bon illustrateur.

Et leur sensei étaient très fièrent d'eux.

Caché derrière un buissons.

Où ils avaient établit un bunker.

Avec plusieurs mois de provisions.

Sait on jamais.

Comment ça c'étaient a eux de les raisonner ? Mais ça va pas la tête, plutôt combattre le démons renard tiens !

Celui-ci était d'ailleurs aussi très fier de ces renardeaux. C'était comme ça qu'il fallait protéger sa meute et dresser les humains, braves petits.

Et Hiruzen se bidonnait.

Finalement après deux semaines de sadisme d'un nouveau genre, l'épisode que l'on appellera plus tard L'Alliance Des Douzes (ou l'ADD) (qui resteras dans les anal de Konoha et qui seras suivit de nombreuses autres) qui angoissât et laissât interdit tout les autres villages ninjas, alarmé a l'idée qu'un jour ils aient a faire fassent à… ça, prit fin.

Une règle implicite s'établit alors entre eux, quoi qu'il arrive pas de grabuge quand ils étaient là.

Et surtout, surtout…

On ne touche pas au petit sensei.

Ils n'étaient pas le conseille eux. Ils n'étaient pas cons. Non madame.

Et d'ailleurs, les autres senseis des gamins aussi.

Il ne valait mieux pas astiquer le renard sous les pattes, hein.

C'est donc un Junin catatonique, qui fini sa vie dans un hôpital psychiatrique, alternant entre l'état de légumes et d'hystérie.

Il ne devait sa survit qu'a l'intervention totalement fortuite d'Iruka.

Pas que ce fut mieux.

Parfois (mais vraiment parfois) l'Hokage avait pitié et se demandait si il n'aurait pas du intervenir.

Puis il voyait ces enfants (Sarutobi était comme une mère tigre avec ces ninjas) sans la moindre once de remord, et retournait pouffer dans son coin.

Hokage oui, suicidaire non.

Les Junins, eux, se rapprochèrent considérablement du chunnin.

Sa présence était apaisante et de bon conseil.

Sans le voir, l'Umino devint leur thérapeute personnel et leur ami.

Iruka Umino était un bon ninja.

Un ninja instructeur excellent mais somme toute un chunin correct.

Qui avait le pouvoir de faire tomber un village ninja.

Où conquérir le monde.

Au choix.

Et il n'en avait même pas conscience.