Bon voilà ma dernière FF. Je reste sur le All Human et sur le lemon bien sûr ! Par contre ce coup-ci je fais un triangle Jake/Bella/Eddie. J'espère que ce premier chapitre éveillera votre intêret et que vous ne serrez pas déçu.

A oui, tous les perso sont à Stéphanie car c'est la Meyer ! (Blague pourrie ok je sors)

Deux ans. Cela faisait déjà deux ans qu'elle les avait quitté. Elle avait adoré son séjour en France mais sa famille et ses amis lui avait terriblement manqué. Heureusement que son frère lui avait rendu visite une fois sinon, elle savait qu'elle n'aurai pas pu tenir. Il y avait bien les lettres, le Téléphone et Internet, mais ils ne pouvaient pas transmettre la chaleur et la présence des corps. Elle était quelqu'un de très tactile, cela l'avait beaucoup affectée. Elle s'était fait des amis là-bas pourtant, mais ce n'était pas la même chose, ils ne la connaissaient pas comme eux la connaissaient. Elle était impatiente de les retrouver, de pouvoir les serrer dans ses bras.

Elle trépignait d'impatience. Elle n'arrêtait pas de bouger sur son siège. Mais quand, ce foutu avion allait-il enfin s'arrêter ? Emmett devait l'attendre. Il lui avait dit qu'il viendrait la chercher. Qu'est-ce qui lui avait manqué. Tout lui avait manqué. Les gens, la ville, l'atmosphère du campus, même ses profs. L'avion fini par stopper et les hôtesses ouvrirent les portes. Elle se leva et récupéra ses affaires dans le coffre. En entrant dans la douane, elle vit une énorme fille d'attente. Avec toutes ses nouvelles mesures de précautions, elle allait devoir attendre un bon moment. Au bout d'une bonne demie heure, elle sortit enfin. Dès qu'elle passa la porte, elle sentit deux énormes bras l'attraper et la serrer. Elle pouvait reconnaître cette étreinte parmi des milliers. Elle le serra également. Que c'était bon de se sentir chez soit. De tenir enfin dans ses bras les êtres qui lui avaient manqué. Une larme coula le long de sa joue devant l'émotion qui la submergeait.

« Hey, ben alors petite sœur ? Je te fais autant d'effet ? »

« Je suis si contente de te revoir Emy. »

« Crevette, toi aussi tu m'as manquée. Allez viens, on va récupérer tes bagages. »

Il la relâcha et essuya la larme qui avait coulé. En avançant, elle se rendit compte qu'ils avaient provoqué un bouchon à la sortie. Il est vrai qu'Emmett avait plus l'allure d'un catcheur que d'une ballerine. Il récupéra ses valises et l'avisa que le reste de ses affaires était déjà arrivé. Il l'emmena manger dans un resto mexicain avant de la conduire chez lui.

« Alors, raconte une peu ton séjour chez les fromages-qui-puent. »

« Emy ! Ils sont très réputés pour ça. C'est vrai que certain ont une odeur disons, prenoncés mais ils ne puent pas. » Elle lui sourit. « Je suis très contente d'être partie là-bas. Paris est une ville merveilleuse. Il y a tellement de choses à voir, à faire. Les Français sont arrogants et raleurs mais une fois qu'on les connaît, ils sont très gentils. »

« Merci, je m'en souviens encore de ce satané taxi ! Je n'en reviens pas que tu as réussi à les supporter deux ans. »

« Je te rappel que j'étais dans une résidence international, ils n'y avait pas que des français, mais également des espagnols, des italiens, des allemands, des anglais… »

« Oui, oui, c'est bon, tu ne vas pas me faire la liste de toutes les nationalités. Et pour tes études, tu en es où ? »

« Je doit passer un examen dans… » Elle tira un papier de son sac à main. « …une semaine, pour valider mes deux ans là-bas. Puis je continuerai mon cursus ici. Le campus m'a manqué, tu le crois ça ?! »

« Ben moi, c'est ma petite sœur qui m'a manqué. Je n'avais plus de tête de turc à disposition. »

« Ah, bah merci, ça fais plaisir. Et les autres, ils n'ont pas su prendre ma place ? »

« Personne ne peut prendre ta place ! » Il lui sourit et se redressa sur son siège. « Bon, parlons de choses plus pratique, Je dors chez toi se soir non ? »

« Ouais, tu pourras rejoindre les autres demain. Ils ne sont pas encore rentrés. Tu sais à quel point ils sont impatients de te voir mais ils avaient prévu ça depuis un bon moment déjà et puis quant ils ont su que tu revenais aujourd'hui sur le moment, ils ont voulu annuler… »

« Je sais, j'ai eu Alice au téléphone, c'est moi qui leur ai dit qu'ils devaient y aller. Depuis le temps qu'ils voulaient faire ça, je n'en reviens toujours pas qu'Alice soit partie avec eux, Elle qui a si peur du vide. »

« Jazz l'a convaincu en lui disant qu'il ferait la fashion week avec elle cette année. Elle n'a pas pu refuser, tu la connais. » « Oui, c'est moi qui me la coltinais d'habitude ! » Ils rirent à ce souvenir.

« Et Rosalie ? Je pensais qu'elle allait venir avec toi aujourd'hui. »

« Elle ne voulait pas déranger nos retrouvailles et puis elle doit être en train de te préparer la chambre d'ami, d'ailleurs à ce propos, on ferait bien d'y aller sinon c'est moi qui vais dormir dedans se soir. Elle m'a fait promettre de ne pas t'accaparer toute la journée. »

Après avoir payé l'addition, il l'emmena jusqu'à sa voiture. La voiture ressemblait à Emmett, elle était énorme. Il avait ce 4×4 noir depuis qu'il travaillait et en était très fier. C'était la première chose qu'il s'était acheté dès qu'il avait perçu son chèque. Il travaillait dans un centre pour jeunes délinquants et adorait son boulot. Avec sa stature et sa gentillesse, il avait rapidement gagné leur respect, chose importante dans son travail.

Durant tout le trajet, Emmett continua de raconter tout ce Bella avait manqué, et de son côté, celle-ci fît de même. Durant toute leur discution, elle le regarda avec des yeux remplis de tendresse. Il était sa seule famille. Un stupide accident de voiture les avait privé de leurs parents depuis cinq ans. Ils étaient partis en week-end, comme souvent, et un chauffard les avait percuté sur le retour. Avant qu'ils ne partent, ils avaient pu assister à la remise de diplôme d'Emmett. Cela l'avait donc plongé immédiatement dans le monde réel. Il avait du chercher un emploi et s'occuper de sa petite sœur. Il s'était battu pour devenir son tuteur et avait réussi. Jamais, il n'aurait laissé Bella. Il avait toujours été là pour elle. Et elle le savait.

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« Elle doit être arrivée là. Quelle heure est-il ? »Dit Alice.

« Cinq minutes de plus depuis la dernière fois Alice ! » Rétorqua Jacob.

Jacob ne la supportait plus. Depuis qu'ils étaient partis, elle n'arrêtait pas de les tanner avec l'heure, de savoir si Bella allait apprécier leur retour prématuré etc, etc… Lui aussi était impatient de la voir. Elle lui avait manqué plus que ce qu'il pensait. Ils allaient reformer enfin leur trio. Non pas que son amitié avec Edward lui pesait, bien au contraire puisqu'il avait toujours été son meilleur ami mais Bella c'était l'équilibre entre les deux. Jacob était quelqu'un d'extravertie, d'expansif et de blagueur, tandis qu'Edward était réservé, réfléchi et posé. Bella était à moitié l'un et à moitié l'autre. Elle arriver à calmer Jacob et à faire qu'Edward soit plus se connaissaient depuis toujours et n'avaient jamais été séparé jusqu'à ce qu'elle s'en aille. Ils avaient toujours tout fait ensemble. Et maintenant qu'elle était revenue, tous cela revenait avec elle.

Edward regardait Jacob. Il savait à quoi il pensait mais il était étonné de le voir si calme. Après tout, c'était lui qui avait insisté pour revenir plus tôt. Ca ne lui ressemblait pas. Est-ce qu'il angoissait de la revoir ? Sûrement puisque lui-même sentait une boule dans le creux de son estomac. Elle avait du changer depuis tout ce temps et il avait peur que leur relation change également. Elle avait toujours été sa confidente. C'est grâce à elle si il avait pu sortir avec Betty, Jenny, Juliette, Sandy, Elodie… Non pas qu'il soit incapable de trouver une fille tout seul mais elle avait toujours eu un meilleur jugement que lui quant à ses conquêtes et il se fier plus à elle qu'à Jacob. Jacob était un coureur de jupon et se fichait pas mal de la durer de la relation. La seule fois où ça avait un peu duré, il avait fallu qu'elle déménage. Décidément, il n'avait pas de chance de ce côté-là mais il avait Bella. Elle était la seule à avoir vu sa vraie nature derrière cette façade de play-boy et cela lui suffisait.

« Tu crois qu'elle va nous reconnaître ? »

« Jake, elle n'est partie que deux ans, on a pas changé à ce point là ! »

« Je ne parle pas physiquement, Edward, je suis pas débile ! Non, je parle de nous, de nos caractères, enfin tu comprends… »

« Il est clair que si tu continues comme ça, elle ne va pas te reconnaître ! Où est passé le Jake complètement déluré et insouciant ? Ma bonne influence aurait-elle fini par t'atteindre ? »

Jacob le regarda avec un air sérieux. « Peut-être, je sais pas. Mais j'appréhende. C'est long deux ans. »

« A moi aussi, elle a manqué Jake. Et puis je suis sûr que dès qu'on la verra tout redeviendra comme avant. »

« Mouais, encore faudrait-il que Jazz pense à enclencher la deuxième ! » Et sur ceux, il lui donna une tape derrière la tête. « Si tu veux je peux conduire Jasper, même ma grand-mère conduit plus rapidement que toi. »

« Hey ! C'est pas ma faute si j'ai un gros cul devant moi ! Je voudrais bien t'y voir. »

« Double putain ! »

« C'est vrai ça mon chéri, d'habitude tu es plus réactif que ça. » Alice mit sa main sur le haut de sa cuisse.

« Je suis crevé moi ! Je vous rappel que je n'ai pas pu faire de sieste alors fermer la ! »

« Si tu veux je peux prendre le relais… »

« Hors de question Jake ! J'ai vu l'état de ta voiture, non merci ! »

Jacob lui lança un regard indigné à travers le rétroviseur. « J'y peux rien si je ne résiste pas à faire une course et puis elle est pas si amochée que ça, avec ta sœur on l'a bien retapée. »

« C'est vrai Jacob, Jasper a raison même moi je ne te prêterai pas ma voiture. »

Jacob se retourna vers son ami. « Et bien merci du soutien ! Heureusement que Bella est revenue, avec elle au moins je sais qu'elle me défendrait. » Et ils éclatèrent de rire.

« Bon on arrive quand ? »

« Alice ! » Disent-ils à l'unisson.

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Bella sentait l'eau chaude ruisseler le long de son corps. Dieu que cela faisait du bien. Elle avait rêvé de ce moment depuis qu'elle était arrivée chez son frère. Ses retrouvailles avec Rosalie furent chaleureuses et après avoir discuté quelques instants avec elle, elle avait demandé à prendre une douche car le voyage avait été long et la journée remplie d'émotions.

Cela faisait bien dix minutes maintenant qu'elle laissait la chaleur de l'eau détendre tous ses muscles. Elle sentait la tension s'évacuer et la fatigue arriver. Elle souhaitait passer une soirée tranquille avec son frère et sa belle-sœur et se coucher tôt. Bella fini par sortir de la douche et commença à se sécher. Rosalie lui avait préparer des affaires de rechange afin qu'elle soit plus à son aise.

Bella aimait beaucoup Rosalie et elle était heureuse que son frère ait pu trouver une personne aussi bien qu'elle. Ils s'étaient mariés juste avant qu'elle s'en aille, ce qui l'avait réconforté car elle avait eu des scrupules à le quitter. Elle savait que Rosalie s'occuperait bien de lui et il en avait besoin. Elle enfila un débardeur et un pantalon de jogging.

En sortant de la salle de bain, elle perçu des voix dans le salon. Elles étaient bien trop nombreuses pour que ce soit uniquement Emmett et Rosalie. En avançant, elle se rendit compte qu'ils étaient tous là. Elle les regarda comme si c'était la première fois qu'elle les voyait. En fait c'était bien la première fois qu'elle les voyait depuis son retour. Alice poussa un cri strident et se jeta sur elle. Elles sautillèrent comme des collégiennes. Jasper l'embrassa sur la joue et lui dit qu'il était content de la revoir.

Mais ce qu'elle voulait c'était de les voir eux. De les sentir. De les serrer contre elle. C'est elle qui se jeta alors dans leurs bras. Elle enserra leurs cous dans chacun de ses bras et ils refermèrent les leurs sur elle. Elle avait attendu ça depuis le début. C'était les premières personnes à qui elle avait pensé en sortant de l'avion et les dernières à la retrouver. Au bout d'un moment, ils finirent par se séparer. Elle les embrassa chacun à leur tour et ne pu résister à les serrer encore individuellement.

Aller pitite review pour me dire ce que vous en pensez.