La nuit était calme et paisible. La lune et les étoiles brillaient dans le ciel, les éclairant suffisament pour faire leur projet et un léger vent frais soufflait. Il ne faisait pas froid, comme la chaleur n'était pas écrasante non plus et c'est ce qui était agréable.

Les deux jeunes femmes se dirigèrent vers le rosier blanc d'Alice qui brillait avec le reflet de la lune. Cette vision était si belle, si pure, qu'Alice ne voulait pas la gâcher. Elle s'approcha du rosier, posa le matériel à terre et cueillit une rose blanche, retira les épines, qu'elle offrit à Drizella.

- Garde la. Elle est pour toi.

- Pou...Pourquoi ? bégaya Drizella en rougissant.

- Elle me fait penser à toi. Tu es pure et innocente comme cette rose.

- Tu te trompes Alice. J'ai le cœur empli de haine à cause de ma mère.

- Tu souffres à cause de ta mère.

- Même.. Je ne t'ai pas tout réveler à mon sujet. J'ai tuée le prince qui m'était destiné afin de noircir mon cœur pour ne pas que ma mère s'en serve pour réveiller Anastasia. Ensuite, Gothel m'a forcée a rejoindre ce qu'elle appelle le Sabbat des Huits. Pour prouver que j'étais des leurs j'ai du tuée la seule amie que je m'étais faite..

Une larme roula sur la joue de Drizella. Alice l'essuya et caressa la joue de son amie pour la seconde fois.

- Tu peux effacer tes actes.

- Comment ?

- En faisant le bien autour de toi. Regarde tu m'as aidée a rentrer chez moi, tu as aidée a retrouver ma mère. Tu as commencée a retrouver ton innocence et l'innocence retrouvée est la plus précieuse d'entre toutes. C'est une sorcière du nom de Glinda qui me l'a dit.

Elle posa la main de Drizella sur la rose et la referma sur la tige. La jeune princesse fixait son amie sans dire un mot. Le clair de lune faisait ressortir la blancheur de sa peau qui contrastait avec ses cheveux sombres. Elle était belle. Terriblement belle. On aurait dit une fée ou un ange débarquant sur terre.

L'instant était magique. Les deux jeunes filles sentaient qu'il allait se produire quelque chose de magique en ce moment même. Alice se rapprocha de Drizella et posa sa main sur sa joue.

Drizella posa sa main sur celle de la princesse qui caressait sa joue doucement. Une douce chaleur les envahit toutes les deux et aucune d'elle ne voulait rompre le contact physique et visuel qui s'étaient établi entre elle.

- Tu es tellement belle, murmura Alice.

- Toi aus...

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase parce qu'Alice retira avec délicatesse sa main et avait posé ses doigts sur les fines lèvres de Drizella. Elle les caressa tout doucement et les retira. La princesse rapprocha son visage plus près, son nez touchant presque celui de Drizella. Elle sentait son souffle qui s'emballait tout comme le propre cœur de la princesse.

- Est ce que tu en as envie ? murmura Alice

- De quoi ?

- Est-ce que tu as envie que je t'embrasse ?

- Oui.

Alice sourit et se pencha doucement. Elle posa les lèvres sur celles de Drizella et l'embrassa. Elle ressenti un feux d'artifice en elle accompagné de papillons dans son ventre, de son cœur et son sang qui s'emballait. Ce baiser au clair de lune était et resterait magique et unique.