Bienvenu sur la réécriture de ma première fanfiction, Eternel, que je n'ai malheureusement jamais terminé. Mon style avait trop changé, je n'arrivais plus à me concentrer sur cette histoire. Pourtant, elle est toujours restée dans un petit coin de mon cœur : c'était mon premier senario, mes premiers personnages... Voilà pourquoi je la réécris maintenant, puisque l'envie m'en prend. Le scénario est déjà ficelé, il ne manque plus que la réécriture. Je ne sais pas combien de temps il prendra d'écrire à nouveau chaque chapitre, mais je jure de poster immédiatement ceux-ci dès qu'ils seront près.Certaines choses seront changées, améliorées, mais je vous laisse découvrir.

Crédit : Le cadre de l'histoire et les personnages appartiennent à Pandora Hearts, de Jun Mochisuki. Seuls les personnages que je préciserais sont les miens, et mes deux personnages principaux : Victor et Douce.

Ship(s) : C'est un peu compliqué... Mais les principaux, dont certains sont les mêmes OC, sont :

- Elliot/OC

- Break/OC

- Jack/OC/Oswald


Prologue


L'obscurité enveloppait tout. Sa couleur sombre tapissait les murs, drapait le bureau scolaire, étouffait les reflets dans l'encrier, allongeait dans de grandes silhouettes de jambes ridiculement frêle les piliers du lit à baldaquin. Les lourds rideaux de velours tombaient devant le lit aux draps froissés, détruisant ce qu'il restait de lumière. Les rideaux, la jeune fille dans embrasure de leur ouverture, tout semblait vouloir cacher le corps suant maladivement dans les couvertures, blême, tout semblait vouloir le plonger dans un noir total. Le silence bourdonnait, comme si la tension dans l'air ne pouvait supporter ce manque de mots. Doucement, tout doucement, la jeune fille s'accroupit à côté du lit, posant ses bras croisés avec une lenteur infinie sur le matelas, puis y reposa sa tête, qui penchait mélancoliquement sur le côté. Ses mèches de cheveux rebliquants effleuraient le bras du jeune homme dans le lit, dans une caresse. Il se crispa tout entier et attrapa les draps de la main, les serrant très fort, gémissant entre ses dents. Il semblait souffrir. Avec douceur, presque souriante, la jeune fille murmura : « Pourquoi y tiens-tu tant ? »

Il ne lui répondit pas. Peut être ne l'entendait-il pas. Elle se redressa sur ses coudes, penchant sa tête en avant. Ses lèvres sensuelles étaient entre-ouvertes. Si elle se penchait un petit peu plus, elle pouvait l'embrasser. Son corps était-il froid comme le marbre, lui aussi ? Était-il glacé comme son coeur ? Pouvait-il se découper, ou il se briserait en paillette dorées ? Elle se souvenait du temps où il était chaud et vif comme un soleil. Ses rayons avaient été recouvert d'un noir affreux.

« Tu ne devrais pas faire ça. Tu vas te tuer, et ce sera de ta faute.

- Aah... Tant pis...

- Tu es stupide, Victor », sourit-elle.

Et, tout doucement, elle se pencha pour embrasser son bras.

Sa peau était tiède.