Disclaimer : Tout l'univers et les personnages de Twilight appartiennent à Stephenie Meyer !
Bonjour à toutes et tous,
Cette histoire est un cadeau de ma part pour les 4 ans de ma page Lily Fictions - Jeni Kat, et j'espère qu'elle vous plaira !
Bonne lecture !
La Push !
POV de Bella !
13 octobre 2014 !
Les Cullen sont partis. La menace Victoria n'est pas encore de l'histoire ancienne mais l'imprégnation d'un certain loup-garou sur moi à tout changé. J'ai pleinement accepté ce loup et je suis tombée follement amoureuse de lui, plus que je n'ai aimé Edward. Etrangement, mon ex de vampire avait été content pour moi, et il m'a souhaité d'être heureuse. J'ai fais mes adieux à la famille Cullen et même s'ils allaient me manquer, je peux compter sur ma nouvelle famille. Trois mois. Trois mois se sont écoulés depuis leur départ et depuis que je me suis abandonné à Paul Lahote. Je me souviens l'avoir fortement giflé et c'est à ce moment-là qu'il s'est imprégné de moi. Aujourd'hui quand on aborde le sujet, on ne peut pas s'empêcher de rire. Je me suis fais plus mal que lui, mais j'y ai gagné bien plus qu'une simple foulure. J'y ai gagné un amour vrai, et sincère. Oui, l'imprégnation est un phénomène magique parmi les Quileute, mais je m'en fiche. Ce que je ressens est réel. Il m'a laissé du temps pour savoir si je voulais de lui comme un ami ou plus. On est devenu ami et après un certains temps, j'ai su que mes sentiments étaient vrais.
« A quoi tu penses ? »
Je souris et tourne la tête vers mon loup, qui venait de me rejoindre sur la plage. Il s'assit à côté de moi, sur la grande nappe de pique-nique qu'il a étendu pour nous.
« Tu sais bien que je ne pense qu'à toi. » dis-je, quand une bouffée de vent me fit frissonner.
« Attends, viens là ! » me dit-il en se plaçant derrière moi.
Il m'attrape doucement par la taille et me tire en arrière jusqu'à ce que mon dos ne se colle à son torse. Ses bras se referment ensuite autour de moi.
« C'est mieux comme ça. » dis-je en sentant sa chaleur corporelle me recouvrir.
« Je t'aime ! » me chuchote-t-il à l'oreille
« Je sais, tu me le dis au moins vingt fois par jour. » dis-je en souriant.
« Vingt fois, t'es sûr ? » me demande-t-il. « Je pensais que c'était au moins cinquante fois par jour. »
On se met à rire avant de profiter du calme. Pour une fois qu'il ne patrouille pas autour de la réserve de nuit, on peut passer une soirée en amoureux. En fait, je suis particulièrement contente de pouvoir avoir une soirée seule avec lui parce que j'ai pris une décision qui va tout changer pour nous.
« Ta mère est de garde ? » demandai-je.
« Oui, jusqu'à demain matin sept heures. » me répond-il.
« Ok ! » dis-je. « On rentre, s'il te plaît ? »
« Déjà ? » s'étonne-t-il. « On vient juste d'arriver. »
« Je sais, mais j'ai quelque chose à te montrer. » dis-je.
« D'accord ! » concède-t-il en se levant.
Je le laisse plier la nappe et, main dans la main, on retourne à sa moto. Une fois chez lui, je m'empresse de descendre de la moto et de courir jusqu'à la porte. Il me rattrape sans mal.
« Si je ne te connaissais pas aussi bien, je dirai que tu veux me fuir. » dit-il en ouvrant la porte.
« Je ne te fuirais jamais. » dis-je en me collant à lui.
Il se décolle pour pousser le verrou mais la seconde suivante il me prend pas la taille et me colle à nouveau contre lui.
« Qu'est-ce que tu veux me montrer ? » demande-t-il.
« Il faut qu'on aille dans ta chambre. » je réponds en sentant mon cœur battre à mille à l'heure.
Et s'il me dit non ? S'il ne veut pas qu'on le fasse ? J'ai peur de sa réponse. Il m'embrasse, me prend par la main et me conduit dans sa chambre tout en éteignant les lumières au passage. Une fois dans sa chambre, j'enlève ma veste que je pose sur la chaise de son bureau.
« Alors, tu veux me montrer quoi ? » demande-t-il à nouveau.
C'est fou ce que je suis nerveuse. J'ai les mains moites, mon cœur bat trop vite et j'ai la bouche trop sèche pour parler.
« Bella, est-ce que ça va ? »
Je me tourne vers lui. Sa chaleur corporelle étant de plus de 40°, il ne porte quasiment jamais de t-shirt quand on est ensemble, et là il vient d'enlever son débardeur, comme chaque fois qu'on s'apprête à dormir ensemble. Il est magnifique. Moi, je me trouve banale et je risque de faire un peu tâche en comparaison de son corps d'athlète, mais j'ai envie d'aller plus loin. De mener notre relation à l'étape suivante même si ça ne fait que deux mois que l'on est officiellement un couple. Il attend toujours que je parle, mais j'ai toujours la gorge sèche, alors je prends sur moi et je mets ma timidité au placard. Après tout, c'est mon âme-sœur, je n'ai pas à avoir peur. Je m'approche et me jette à son cou, l'embrasse avec fermeté. Comme chaque fois que je l'embrasse la première, il ne discute pas et me rend mon baiser. Il adore m'embrasser. Un jour il m'a dit que c'était sa passion de m'embrasser. J'avais ris à ce moment mais il m'a très vite montré qu'il ne riait pas. Je me perds dans le baiser sans oublier mon objectif. Le souffle me manque et on se sépare. Ses mains caressent ma taille par-dessus mon pull. Je lève les bras, et Paul saisit le message car il me l'enlève.
« Bella, tu es sûr ? » me demande-t-il.
Il a comprit !
« Je t'aime ! » dis-je simplement.
« Je t'aime ! » dit-il avant de m'embrasser.
Il me soulève du sol et me porte jusqu'au lit. Il m'y allonge, son corps pèse sur le mien mais ne m'écrase pas. Sa bouche trouve la mienne, avant de descendre dans mon cou. Il m'a déjà embrassé dans le cou, mais pas de cette façon. Il prend son temps pour me cajoler. J'ai l'impression qu'une éternité se passe entre le moment où sa bouche descend de mon cou à mon ventre, et son souffle chaud sur ma peau me fait perdre le nord. Paul n'a jamais été insistant avec moi. Ça a toujours été tendre, il ne dépasse jamais les bornes quand on s'embrasse ou bien quand on dort ensemble. Oui, on s'embrasse tout le temps au lit, mais on n'enlève pas tous nos vêtements. Ce soir, ça va arriver car j'en ai envie. Il me regarde droit dans les yeux, les doigts prêts à défaire les boutons de mon pantalon, mais il attend mon aval. Pour répondre, je soulève mes hanches, et quelques secondes plus tard, chaussures et pantalon se retrouvent par terre. C'est la première fois que je suis en sous-vêtements devant lui, et ça me gêne un petit peu car je ne me trouve pas forcément très jolie, mais le sourire qu'il me sert me rassure. Il m'embrasse à nouveau. C'est comme si je possédais les automatismes en moi. Je referme mes bras autour de son cou, mes jambes s'écartent d'elles-mêmes, et nos corps s'imbriquent parfaitement, comme les deux pièces d'un puzzle.
« Comment tu te sens ? » me demande-t-il.
« Bien, mais un peu stressée. » je réponds.
« C'est normal, mais je te promets de tout faire pour que tu ne souffres pas trop. » me dit-il.
Il tire sur les couvertures et nous nous y engouffrons. Je le vois se débarrasser de son pantalon, et je détourne le regard car je ne l'ai jamais vu nu. Je remonte la couverture sur moi et j'enlève à mon tour mes sous-vêtements, que je jette par terre. Je ne sais pas quoi faire, alors je me tourne vers Paul, qui me fixe intensément et me fait rougir.
« Regardes-moi ! » me souffla-t-il. « Ne regardes que moi, ça t'aidera. »
J'acquiesce et m'allonge. Paul se colle contre moi, avant de se mettre au dessus de moi. Je fais ce qu'il m'a dit de faire. Je ne regarde que son visage. Quand son genou se glisse entre mes jambes pour s'y frayer un chemin, je ne regarde que son visage. Quand son bassin claque par inadvertance contre le mien, mes yeux ne quittent pas les siens. Je hoche la tête, et il se positionne tout contre moi. J'essaie de ne pas faire grand cas de la douleur qui me lancine le corps mais c'est difficile. Je me concentre sur le regard merveilleux de mon loup, et ça marche même si je ressens cette douleur. Je remonte mes jambes le long de mon corps et tout devient différent. Je sens les coups de reins de Paul devenir plus fréquent mais pas brutal. Il reste doux, il ne me quitte pas des yeux, il m'embrasse pour me distraire. Je sais qu'il va jouir, contrairement à moi mais je m'en fiche. On aura pleins d'autres occasions de faire l'amour, encore et encore mais ce soir, je lui fais ce cadeau, parce que je l'aime !
…
Point de vue normal !
Forks !
Seul dans sa maison, Charlie se préparait à aller au lit après avoir regardé tardivement du sport à la télé. Il ne savait rien du monde surnaturel dans lequel il vivait. Il ne savait pas que sa fille était sortit avec un vampire, et que son nouveau compagnon était un loup-garou, mais il savait que sa fille était heureuse, et c'est ce qui lui importait le plus. Eteignant le grand écran plasma du salon, il prit son téléphone et se mit à grimper les escaliers après avoir plongé le rez-de-chaussée dans le noir. Une fois dans sa chambre, il alluma sa lampe de chevet quand un mouvement près de la fenêtre attira son attention. Arme en main, il se tourna et pointa le canon vers la fenêtre. Un rire se fit entendre, puis une forme émergeait de l'ombre.
« Qui êtes-vous ? » demanda Charlie. « Que faites-vous chez moi ? »
« Ce n'est pas vous que je veux, Shérif Swan. » répondit la voix. C'était une femme. « Je veux votre fille. »
« Ne vous approchez pas de ma fille. » la prévint-il.
« Votre arme ne peut rien contre moi, alors baissez-la et parlons, vous voulez bien ? » demanda-t-elle.
« Montrez-vous ! » ordonna Charlie.
La silhouette bougeait avec une lenteur assurée jusqu'à la porte, puis, la lumière envahit la chambre et Charlie dû cligner des yeux pour s'y habituer. Les cheveux d'un roux éclatant et entièrement bouclés, elle avait la peau la plus blanchâtre qu'il n'ait jamais vu depuis les Cullen, mais ses yeux étaient d'un rouge vif. Il baissa son arme mais pas entièrement.
« Qui êtes-vous ? » demanda à nouveau Charlie.
« Je m'appelle Victoria, et si je suis ici c'est parce que j'en ai assez de courir après votre fille. » répondit-elle.
« Elle n'est pas là. » dit Charlie. « Et même si je savais où elle était, je ne vous dirais rien. »
« Oh mais je n'en attendais pas moins du père aimant que vous êtes, et pour votre gouverne je sais où se trouve Bella, malheureusement je ne peux pas l'atteindre. Elle est trop bien protégée. » dit Victoria.
« Vous m'en voyez désolé ! » railla le Shérif. « Maintenant partez et laissez ma fille tranquille. »
« Je ne peux pas faire ça, elle doit payer pour la mort de James. » dit Victoria.
« James ? » répéta Charlie.
« Oui, l'homme que j'aimais, et que son précieux Cullen a tué. » dit-elle. « Je veux ma revanche. »
« Je suis navré pour vous, sincèrement mais la vengeance n'amène rien de bon. » dit Charlie, qui tentait d'apaiser la situation sans savoir que c'était sans issue. « Laissez-moi parler avec Edward… »
Le rire glacial de Victoria emplit la pièce.
« Vous croyez qu'un pauvre petit humain fragile dans votre genre peut faire le poids face à un vampire ? » demanda-t-elle. Quand elle vit l'air étonné de Charlie, son sourire s'agrandit. Oh elle allait bien s'amuser ! « Oh, vous ne savez dont pas ? »
« Savoir quoi ? » demanda-t-il.
« Que les vampires existent, et votre fille est sorti avec l'un d'eux pendant des mois. » expliqua Victoria. « C'est d'ailleurs la faute d'un vampire si votre petite fille chérie s'est retrouvé à l'hôpital avec une jambe cassée. »
« Vous en êtes un ! » comprit-il.
« Oui Monsieur le Shérif ! » acquiesça-t-elle. « Mais voyez-vous, votre fille a troqué un vampire contre un loup-garou. »
« Peu importe, je veux que vous laissiez ma fille tranquille. » dit-il.
« Ça n'arrivera pas, je veux la voir souffrir. » dit-elle. « Appelez-la, Shérif, parce que si vous ne le faites pas, je vais finir par vous tuer et utiliser votre cadavre comme appât. »
Charlie n'eut pas besoin de réfléchir. Il prit son téléphone et composa le numéro de sa fille. Si Paul était bel et bien un loup-garou, alors il pourrait faire passer son message. Bella répondit au bout de cinq sonneries. Sa voix était ensommeillée.
« Allô, papa ? »
« Bella, quelqu'un est à la maison et veut te voir. »
« Ah bon ? Qui c'est ? »
« Une certaine Victoria. »
« Quoi ? Non, papa t'es en danger. »
« Je sais ma chérie ! »
Pendant qu'il parlait à sa fille, son regard ne quittait pas celui de Victoria, et il avait levé son arme vers elle. Cette dernière semblait s'amuser de la situation mais ne fit aucun geste envers le Shérif.
« Je sais tout ma chérie, elle m'a tout dit. A propos des vampires et des loups-garous. »
« Papa… Victoria ne le touche pas. Je vais me rendre. »
« Non Bella, ne fais pas ça. Reste auprès de Paul. »
« Shérif, les renforts vont arriver. »
C'est Paul qui venait de parler !
« Paul, mon garçon fais-moi une promesse. Prends soin de Bella ! »
« Charlie… »
« Paul, promets-le moi ! »
« Je vous le promets, mais… »
« Pas de mais mon garçon. Je te préfère à Edward, tu le sais ça ? »
« Charlie… »
« Protège ma fille Paul. Je t'aime Bella ! »
Il regarda Victoria et dit :
« Tu vas devoir me tuer parce que ma fille ne viendra pas. »
Il jeta son téléphone et vida le chargeur de son arme sur une Victoria en colère. Les balles ricochèrent sur le corps de marbre de Victoria, et quand le chargeur fut vide, la vampire se jeta sur Charlie et lui attrapa le cou, le soulevant du sol sans peine.
« Vous avez eu tort de faire ça. » grinça-t-elle.
« Allez… en Enfers ! » réussit-il à articuler.
« Je la tuerais tôt ou tard, je vous en fais la promesse, Shérif ! » cracha-t-elle avant de lui broyer la trachée.
Le visage de Charlie devint rouge puis, il se retrouva projeté à travers la pièce. Victoria se rua à vitesse grand V sur lui et donna un violent coup de pieds dans les poumons du Shérif qui cracha du sang. Il atterrit sur le dos. Victoria s'assit sur lui et le poignarda avec un morceau de bois qu'elle avait arraché à une chaise. Le pieu de fortune se logea dans le poumon droit de Charlie. Elle se pencha sur lui et dit :
« Je veux que ces chiens vous voient agoniser. Je veux que Bella souffre, et je vais me contenter de prendre son petit papa chéri… pour l'instant. Adieu Shérif, j'ai été ravie de faire votre connaissance. »
Plusieurs hurlements de loups se firent entendre et la perturba un instant. Charlie rassembla ses dernières forces et arracha une touffe de cheveux roux de Victoria, qui poussa un hurlement. Les hurlements lupins se rapprochèrent et elle s'éclipsa à toute vitesse et ne s'arrêta qu'une fois hors de la ville. Là, elle prit la direction de l'océan et passa in extremis entre les crocs d'un énorme loup gris en sautant dans la mer.
…
Quelque part autour de Seattle !
Les Cullen avaient été assaillit de toute part. Alice les avait vu arriver à temps et ils réussir à eux sept à les détruire jusqu'au dernier. Unis autour d'un feu où les morceaux des corps des nouveau-nés se mirent à brûler, ils se posèrent tous la même question.
« Qui les a crées ? » demanda Esmé.
« J'ai ma petite idée ! » répondit Jasper. « Mais ce serait trop même pour elle. »
« Victoria ? » demanda Rosalie.
« Dans quel but les aurait-elle crée ? » demanda Emmett. « On n'est même plus à Forks. »
« Peut-être qu'elle voulait nous distraire. » suggéra Carlisle.
A ces mots, Alice se figea et se perdit dans une vision. Elle vit avec horreur Victoria face à Charlie, et sans pouvoir faire quoi que ce soit, elle vit l'avenir du Shérif disparaître.
« Elle l'a tuée ! » souffla-t-elle.
« Quoi ? » s'étrangla Edward. « Qu'as-tu vu, Alice ? »
« Victoria vient de tuer… Charlie ! » avoua-t-elle.
Il était temps pour eux de retourner à Forks. Cette sale rouquine allait le payer !
Je vous retrouve à la toute fin de l'histoire !
