Bonjour tout le monde,
Vous voici donc embarqués dans l'aventure des téléréalités avec ce Challenge de Septembre du Collectif NoName... (N'hésitez pas à passer voir notre profil et notre forum sur FFnet !), dont voici le thème exact : « Votre personnage participe à Top Chef. (Ou une autre émission de cuisine, ou de téléréalité en général, que ce soit en tant que participant, juge, etc…) »
Je vous souhaite la bienvenue sur le plateau de "L'amour est dans le pré" !
Cette histoire sera composée de plusieurs chapitres.
Je m'excuse d'avance pour le délai de publication, mais j'ai préféré finir le premier chapitre de mes deux participations, et je n'ai donc pas spécialement avancé sur la suite... mais elle sera là, promis !
Je vous préviens d'avance, au cas où : Je ne regarde pas de téléréalité. Je n'aime pas spécialement ça. Mais l'idée de mettre nos petits personnages favoris dans ces situations était bien trop tentante ! Personnellement, j'ai eu envie de me brûler les yeux et les oreilles à l'acide en regardant un épisode de cette émission, même en avançant vite pour trouver les passages qui m'expliqueraient le fonctionnement (Heureusement que Clélia Kerlais et Some CoolName pour les explications haha ! Vous êtes grillées !). Je me suis donc permis de prendre quelques libertés, tout en gardant bien sûr l'idée principale. Désolée d'avance si je ne suis pas totalement l'émission !
Je remercie Clélia Kerlais, qui a toujours des idées totalement farfelues lorsqu'il s'agit de prompts !
Je remercie, je vénère, j'idolâtre Flo'wTralala, qui comme toujours, me bêta, me soutient, me lance des trucs dessus, ou se transforme en T-rex lorsque c'est nécessaire. Je t'aime ma femme.
Je vous souhaite maintenant une bonne lecture !
Action, on tourne !
John Watson, 33 ans, retraité de l'armée de son état, avait toujours rêvé d'avoir des chevaux. Son père élevait des vaches dans une grande ferme reculée du monde, dans laquelle le jeune John avait aidé dès que ses jambes avaient pu le porter avec suffisamment d'assurance, avant que ses études puis la guerre ne l'emportent au loin.
A son retour, il avait installé un cabinet de médecine générale dans leur village, apportant à ses habitants un chainon bien trop important pour être manquant. Il aidait son père vieillissant lorsqu'il n'était pas au cabinet pour les tâches que son corps fatigant ne parvenait plus à faire, et ce malgré son épaule blessée et sa jambe claudicante. Il se plaisait dans ce qu'il faisait, et le manque de temps libre lui permettait de ne pas ressasser ses cauchemars.
Il aurait pu continuer ainsi éternellement, s'il n'avait pas dû enterrer son père, puis sa mère successivement, lui léguant l'ensemble de la propriété.
John songea longuement à tout revendre et à abandonner ce village désolé pour revenir à Londres.
Il finit par quitter son cabinet et revendre l'ensemble des vaches restantes pour s'installer dans la ferme. Il y engagea de gros travaux, qu'il prit le soin de réaliser lui-même. Tout d'abord, dans la maison, qu'il remit en état dans son ensemble, avant de refaire les clôtures, remplaçant les maigres fils électriques par de grandes barrières de bois. Il s'attaqua ensuite à l'étable.
Malgré le fait qu'il ait quitté son cabinet, les habitants du village persistaient à lui rendre visite en cas de problème, créant une sorte de consultation à son domicile. Les personnes âgées n'aimaient pas vraiment les changements, et préféraient venir le voir à pieds que de prendre le bus pour se rendre à la ville la plus proche, merci bien.
Même s'il contesta au départ, il accepta ensuite de consacrer un peu de son temps à son ancienne clientèle, et gagna ainsi un petit pécule supplémentaire, ainsi que de la main d'œuvre pour ses travaux.
Deux ans après le décès de ses parents, John termina la rénovation de la ferme.
Tout ce qu'il avait économisé depuis, son ancien salaire, sa pension militaire, la revente des bêtes et le reste du testament de ses parents lui permirent de réaliser ce rêve.
çÇç
Il s'acheta trois Frisons.
Deux juments, et un étalon.
Cette race le fascinait depuis son enfance. Leur robe d'un noir d'ébène luisait, le poil soyeux, et leurs crins longs et ondulés appelaient la caresse. Malgré le coût élevé qu'il avait assumé pour les acquérir, il savait qu'il n'aurait pas pu créer un élevage d'une autre race. En plus d'être absolument magnifiques, leur polyvalence était remarquable, autant sous la selle qu'à l'avant d'un attelage.
La naissance de son premier poulain fut l'un des moments les plus émouvants de sa vie, et il avait accompagné la jument durant son labeur, laissant sa canne à l'entrée du box, accroupi dans la paille, sa propre douleur oubliée.
çÇç
Plusieurs années étaient passées, et sa routine était bien huilée.
Dès son réveil, aux alentours de cinq heures du matin, il rejoignait l'écurie, sortant les chevaux au pré pour la journée. Le groupe de juments et leurs poulains dans un immense paddock d'herbe fournie, immédiatement à côté du pré des jeunes chevaux, maintenant sevrés.
A leur droite, le pré de son étalon, qui depuis maintenant quelques temps était accompagné d'un vieux poney à la retraite pour qui il s'était pris d'affection.
Il revenait ensuite avec le foin, qu'il distribuait allègrement, puis les granulés pour les juments et les chevaux au travail.
Il rentrait ensuite prendre son petit déjeuner, avant d'aller monter quelques-unes de ces bêtes sublimes, respectant un planning précis qu'il établissait chaque semaine en fonction des besoins de chacun.
Après le déjeuner, il s'occupait de nettoyer les boxes, s'assurant qu'il y ait toujours suffisamment de paille, puis s'octroyait une balade, attelée ou montée, suivant ses envies, avec son étalon.
Les grands domaines l'entourant lui permettaient de profiter longuement des différents chemins qui lui étaient possible d'emprunter.
Même s'il sortait régulièrement les autres chevaux en extérieur, il avait une préférence particulière pour celles accompagnées de la bête majestueuse qui lui avait permis de commencer son rêve.
Il rentrait ensuite l'ensemble de ses chevaux, et prenait le temps de panser chacun d'eux, vérifiant que leur santé était bonne. Il profitait également de ce moment pour manipuler les poulains de la dernière portée au calme, en la présence de leurs mères, qui avaient appris à lui faire confiance.
Il pouvait alors rentrer chez lui après les avoir nourris, et profitait de sa soirée paisiblement à l'aide d'un bon livre ou de la télé.
çÇç
Sa solitude ne s'était jamais vraiment fait sentir, mais le jour où la chaine télévisée vint lui proposer de participer à leur casting pour trouver l'âme-sœur à l'intérieur même de sa propriété, il se dit qu'il n'avait rien à perdre.
Après tout, pourquoi ne pourrait-il pas tenter l'expérience ? Il rencontrerait sûrement des gens aussi passionnés que lui, et, au pire, un peu d'aide pendant une semaine ne lui ferait pas de mal.
Et voilà, l'introduction est terminée. J'espère que mon John vous aura plu !
Vu que, comme vous l'avez deviné, ça va parler d'équitation et de chevaux, je pensais ajouter une sorte de glossaire lorsque j'utiliserai de termes techniques. Qu'en pensez vous ?
A très bientôt sur le chapitre 2 !
