Résumé : Harry à fini ses études. Il entre chez lui prêt à vivre sa vie. Mais les Dursleys ne voient pas les choses de la même façon...

Avertissement : Ceci est un slash... Ou du moins un futur slash. Donc ceux qui n'aiment pas, passez votre chemin.

Classement : PG-13

Disclamer : Un Sirius mort, une Cho encore en vie et en bonne santé et tous les personnages masculins semblant être hétérosexuels... Vous pensez sérieusement que j'aurais écrit ça! Ok, tout ça pour dire que le super monde de Harry ne m'appartiens pas, mais plutôt a Mme J.K. Rowling.

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Dans un monde inconnu :

Harry venait de finir ses études à Hogwart. La fête avait fini tard, il était exténué et il rentra directement au 4 Privet Drive, tous en pensant à la coupe mondiale de Quidditch qui devait avoir lieux dans une semaine et pour la deuxième fois consécutive en Angleterre, il s'y rendrait sans doute.

Il rentra seul car personne n'était venu le chercher, il transplana jusqu'à la maison, maintenant il le pouvait, il avait son diplôme de sorcellerie. Sa tante et son oncle étaient déjà couchés, Harry ne s'en plaignit pas, il pourrait se coucher sans se faire harceler par son énorme cousin, Dudley. Il avait un de ces maux de tête, trop bu d'alcool sans doute.

Harry monta les escaliers à la vitesse de la lumière et s'étendit dans son lit, aujourd'hui était le plus beau jour de sa vie, demain il commencerait une nouvelle vie. Sa vrai vie. Sa vie de sorcier.

Harry s'endormi, le sourire aux lèvres, songeant à son avenir empli de promesses.

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À l'autre bout de la maison, l'oncle Vernon et la tante Pétunia n'étaient pas aussi endormis qu'ils auraient voulu le faire croire.

- NON VERNON, JE REFUSE!

- Shut, Pétunia, arrête, tu vas le réveiller!!

- Allons dans le salon...

C'est ainsi que Pétunia et Vernon se dirigèrent vers le salon pour être sur que leur conversation reste intime. Mais surtout pour ne pas réveiller le principal intéressé. Vernon dit à Pétunia :

- Il peut maintenant utiliser sa magie en toute légalité, après toutes les années de souffrance qu'on lui a fait subir. Il va se venger, c'est certain. Il ne faut pas que ça arrive.

- Mais il doit y avoir d'autres solutions. Vernon je ne pourrais jamais...

- Pétunia!! Laissons nos convictions de côté pour quelques minutes, moi aussi ça me fait mal, mais pense à tout ce qu'il pourrait nous faire.

- D'accord... Mais il doit faire ça vite.

- Bien sûr, Petunia.

- Donc, on l'appelle?

- Oui.

Vernon se dirigea vers le téléphone et composa.

- Bonjour monsieur, j'aimerai louer vos services... oui pour cette nuit... oui... non... oui... C'est au quatre Privet Drive. D'accord je vous attends.

- Il arrive?

- Il arrive.

Ils restèrent dans le salon longtemps. Assis sur le divan à regarder la porte, attendant leur sauveur.

DING DONG.

Vernon se dirigea vers la porte, hésita, replaça son veston et replaça sa moustache. Il lança un regard furtif en direction de sa femme, cherchant son regard, son approbation. Elle approuva. Vernon ouvrit la porte et regarda l'homme en face de lui. L'homme entra.

L'homme avait les cheveux noirs et un regard intensément menaçant derrière ses lunettes fumées, c'était le genre de personne qu'on vouvoyait. Il était un de ces sorciers qui louait ces services à d'autres sorciers pour effectuer leurs sales besogne contre de l'argent. Ou il pouvait, comme ce jour-là, tout simplement le louer à des moldus.

- Alors quel service requiérez-vous exactement?

- Perte de mémoire.

- Pas de problème, et où se trouve celui a qui je dois faire subir le sortilège?

- Au deuxième, première porte à gauche.

L'homme sorti une baguette de la poche de sa cape et grimpa les escaliers quatre à quatre. On entendit une faible détonation puis ils entrevirent des étincelles rouges. Puis le bruit caractéristique d'un corps qui tombe sur le sol. L'homme replaça Harry dans son lit et redescendit les escaliers en trombe.

- Alors, c'est fait?

- Oui monsieur, c'est fait. Alors ça fera 150 livres s'il vous plait.

Vernon fouilla dans ces poches et en sortit quelques billets. Il les fourra dans la main tendue du sorcier qui parti en un bruit sec et un filet de fumée.

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Le lendemain, un garçon se réveilla, se leva et regarda autours de lui et ne reconnu rien. Ni où il se trouvait ni qui était le beau jeune homme qui le regardait d'un air perdu dans le miroir. Il ouvrit la porte, ne reconnu toujours rien et il se rendit compte... qu'il ne se souvenait de... rien. Rien du tout. Son esprit était vide.

Il descendit les escaliers et regarda ce qui lui semblait être sa famille. Un gros bonhomme le regarda et lui dit :

- Bonjour Harry, alors tu viens t'asseoir?

Harry (car c'était bien ça son nom) ne comprenait plus rien. Ils semblaient le connaître, mais lui ne les connaissaient pas. Pourquoi ne se rappelait-il de rien ? Que s'était-il passé? Harry se dirigea vers la table et regarda ce qui lui semblait être ses parents. Mon dieu mais pourquoi sont-ils si gros et lui, il est si mince. Ce ne peut pas être sa famille. Harry était dans un état de choc, qui était-il?

Le jeune garçon eut une crise d'angoisse soudaine et tout autour de lui se mit à trembler.

Des choses se mirent à exploser et le jeune garçon se dirigea vers la porte déjà ouverte, sorti et couru dans la rue, jusqu'à en perdre haleine, vers un endroit où il pourrait réfléchir en paix à ce qui lui arrivait.

Harry s'arrêta, regarda autours de lui et hurla son désespoir.

Il était seul au monde. Dans un monde hostile. Dans un monde inconnu...