Hello tout le monde ! Vu que la saison 8 m'énerve un peu en ce momement (mais pas de spoilers, chuuuut), je poste un troisième OS, Tiva, bien sur, mais un peu différent des autres cette fois... J'ai beaucoup aimé l'écrire, alors n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ;)

Tony DiNozzo commençait à avoir l'habitude. Ce n'était pas la première fois que son père l'emmenait en voyage d'affaire, et encore moins qu'il le laissait tout seul le temps de conclure un accord. Cette fois ci ne dérogeait pas à la règle, le petit garçon d'à peine 10 ans, et demi, s'il vous plait, était assit en tailleur sur le lit d'un des plus prestigieux hôtels de Tel-Aviv, en Israël.

- Allez, Junior, je reviens ce soir, fais pas de bêtises en m'attendant, et ne sors pas, surtout, avait déclaré Anthony DiNozzo Senior en ébouriffant les cheveux de son fils.

- Mais 'Pa, y'a rien à faire, ici... Tenta le petit garçon, avant de s'apercevoir que son père avait déjà filé.

Tony sauta de son lit, et poussa lui aussi la porte de la chambre. Vous connaissez les enfants, on leur interdit quelque chose, et ils accourent le faire. Tony ne connaissait pas grand chose à cette ville, et comptait bien mettre à profit cette journée pour la découvrir. Inconscient des dangers d'Israël, c'est rieur qu'il sortit de l'hôtel. Tony marcha jusqu'à la plage, situé en face, et s'approcha des vagues. Il resta quelques minutes à batifoler dans l'eau, avant d'entendre quelques sanglots étouffés. Il se retourna et aperçut une fillette d'environ 9 ans, assise sur un rocher, se tenant le visage dans les mains. Le petit italien s'approcha d'elle et lui demanda, de sa voix d'enfant, étonnée et innocente.

- Hé, pourquoi t'es triste ?

La petite fille se retourna vivement et lança dans un anglais quelque peu hésitant :

- Mon frère y va partir...

- C'est nul ça, compatit Tony en hochant la tête. Moi ma maman elle est morte.

L'israélienne pleura de plus belle, avant de se retourner vivement vers l'autre.

- Mais t'es qui toi, d'abord ? Se braqua-t-elle.

- Je m'appelle Tony, répondit-il.

- Ziva, lança la fillette en tentant de garder une contenance.

- Allez viens, on va jouer, proposa Tony.

Ziva attrapa la main tendue par son nouvel ami, et le suivit dans l'eau. La mer était chaude, les vagues douces, le soleil rayonnait, le climat était parfait. La journée serait parfaite. Les deux enfants passèrent la journée à se raconter leur vie, plus complices que jamais, comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Tony racontait à Ziva la mort de sa mère, son père qui changeait de femme comme de chemise, les longs voyages qu'il devait supporter. Cette dernière, quand à elle, lui parlait de l'entraînement que le sien lui imposait, de sa petite soeur, Tali, d'à peine 4 ans, et de son frère, Ari, de 16 ans, qui partait en mission pour le Mossad. À midi, le petit DiNozzo partit chercher de la nourriture à l'hôtel, alors que la fille du directeur du Mossad allait acheter quelque chose à l'épicerie du coin. Ziva goûta les hamburgers, et Tony les falafels. Elle l'écouta attentivement relater le dernier épisode de Magnum, alors qu'il retenait assidument les leçons d'hébreu qu'elle lui donnait. Et c'est ainsi que, minute par minute, heure par heure, la journée s'écoula. Sous le soleil de plomb de Tel-Aviv, les rares passants pouvaient voir deux gamins que tout opposaient discuter et jouer ensemble. Ils échangeaient leur culture, leur savoir, leurs rires.

Mais le temps passe toujours trop vite, et, le soir arriva. Ziva devait rentrer chez elle, et Tony rejoindre son père. Le soleil tombait sur la mer. Le plus beau coucher de soleil de leur vie, un de ces moments ou vous ne voulez qu'une chose ; profiter de l'instant présent. Alors, mus par une volonté naturelle, inébranlable, ils s'embrassèrent. Ce fut un bisou d'enfant, simple et léger, mais empli de promesse. Un baiser qui scellait un pacte, leur pacte, celui de se retrouver un jour. Cela pouvait être dans 10, 15 ou même 20 ans, quoi qu'il en soit, ils avaient l'intime certitude de le respecter. Ce n'était pas un adieu, c'était juste un au revoir. Et qu'importaient les océans, qu'importaient les cultures ou les langues, car pour l'instant, le monde était à eux.

Voilà, c'est assez court, je sais, mais si vous avez aimez, le bouton review est juste en dessous de vous ! :D (en plus ça rime * o *) D'ailleurs, j'ai une question, j'en fais une fic ou je laisse comme ça ?