C'est un "petit" cross en court d'écriture avec deux séries absolument pas compatible mais quand même... On espère que ça vous plaira... Des petits commentaires s'il vous plait ??
Je voudrais que tu me consoles...
L'agent Liz Warner se tassa un peu plus sur son canapé, elle s'y était installée dans l'intention de regarder une émission quelconque à la télé mais son esprit s'était bien vite écarté du téléfilm banal sensé la distraire. Les pensées de la jeune fille défilaient devant elle comme sur un écran sans qu'elle n'en ait le contrôle. Une seule et unique phrase réapparaissait sans cesse, dans quelques heures, la chose à laquelle elle tenait le plus, ce qui la faisait rester, serait définitivement finie, ruinée, anéantie… Poussant un soupir à fendre l'âme, Liz se leva lentement afin de déposer la coupe de glace qu'elle venait de terminer dans l'évier de son appartement. Elle était prête à reprendre place devant la télé quand la sonnette retentit. Jetant un œil par le judas, la jeune femme soupira à nouveau. Se façonnant un sourire qu'elle espérait heureux, elle ouvrit la porte.
DON : Salut, ma petite étoile.
LIZ : Salut…
Elle avait beaucoup de peine à cacher son émotion, « son étoile », s'il savait… Don se pencha sur ses lèvres pour l'embrasser et elle lui rendit son baiser avant de l'entraîner vers le canapé où elle se blotti contre lui. Un peu étonné mais néanmoins ravi, le jeune homme la serra dans ses bras. Profitant de ce qu'elle considérait déjà comme leur dernière étreinte, la jeune femme ne prononça pas un mot pendant de longues minutes. Quand elle se redressa, résolue mais infiniment triste, Don eu la confirmation que quelque chose n'allait pas. Liz se sépara de lui et prit place juste à ses côtés.
LIZ : Il faut que j'te dise quelque chose…
DON : Oui…
Il se redressa et la fixa droit dans les yeux et ajouta quelques mots.
DON : Tu sais que tu peux tout me dire, ma belle étoile.
Liz étouffa un sanglot et baissa la tête avant de poursuivre.
LIZ : Tu crois pas si bien dire…
DON : Pardon ?
La jeune femme rassembla tout son courage et lui rendit son regard.
LIZ : Je dois partir…
DON : Comment ça ? T'es pas bien ici ?
LIZ : Ecoute Don, ça n'a rien à voir avec toi. Ma grand-mère est malade, je dois aller la voir.
DON : Je suis désolé, elle va s'en sortir ?
LIZ : Je ne sais pas…
DON : Tu veux que je t'accompagne ?
LIZ : C'est impossible… Personne ne le peut…
Don semblait perplexe, son instinct lui faisait sentir qu'il y avait autre chose, quelque chose de visiblement difficile à admettre.
LIZ : J'irai seule, je pars demain mais avant il faut que je t'avoue quelque chose. Tu vas sans doute me prendre pour une folle mais il est hors de question que j'y retourne sans te le dire. Tu mérites bien ça…
DON : Liz, s'il te plaît, tu peux t'expliquer ?
LIZ : Par où j'vais commencer ? Tu sais, quand tu dis que je suis ton étoile ?
DON : Je l'pense !
LIZ : J'ais aucun doute sur ça, rassure toi ! Je t'ai déjà dit que j'adorais les étoiles…
Don hocha brièvement la tête, n'ayant toujours pas la moindre idée de ce que Liz allait lui annoncer.
LIZ : C'est parce que je viens de l'une d'elles.
DON : Quoi ?
LIZ : Je sais que c'est dur à croire mais je viens d'une planète appelée Athos et… Laisse tomber les détails !
Liz avait perdu le regard de Don qui avait baissait la tête, il voulait croire que Liz traversait seulement une période de stress un peu plus importante que d'habitude mais il savait qu'elle possédait une très grande force morale, d'autre part, son regard ne mentait pas. Il essayait de se convaincre qu'il était en plein rêve mais tout était si réel…
LIZ : Don ? J't'en pris, dis quelque chose…
Le jeune homme leva la tête, complètement abasourdi, mais Liz détourna son regard et se leva précipitamment.
LIZ : Ne m'regardes pas comme ça…
Elle se tourna dos à lui et tenta de se débarrasser des larmes qui menaçaient de la faire vaciller.
LIZ : J'suis désolée Don, normalement j'ais pas le droit de te le dire mais je pouvais pas te laisser comme ça… Je dois y retourner, elle est tout ce qui me reste de ma famille…
Liz se tourna à nouveau vers lui mais il fixait son regard troublé vers la porte, il n'eut aucune réaction. Se demandant si, finalement, il l'avait entendue, Liz essuya une nouvelle larme et avança vers la porte de sa chambre.
LIZ : Si tu pouvais seulement dire aux autres que j'tiens beaucoup à eux.
D'un pas précipité, voulant à tout prix être seule quand elle craquerait, Liz quitta la pièce et s'effondra sur son lit. Dans la pièce à côté, Don resta silencieux, perdu, pendant un long moment puis se leva mécaniquement et sortit de l'appartement. La porte se referma sur le chagrin de deux êtres pourtant parfaitement assorti, leurs différences faisaient habituellement leur force mais, aujourd'hui, une différence pourtant mineure les avait cruellement séparés. Tout était fini.
OoOoO
