Me voila avec un pitit texte pour l'anniversaire de PBG.

Encore un joyeux z'anniversaire PBGette adorée ! Et désolée de ce léger retard.

Imagine qu'un gros paquet cadeau enveloppe cet OS avec du papier rose à rayure bleu et un beau ruban vert pomme !

En espérant que tu aimes ce petit instant tibbs, même si je t'avoue que je ne suis moi-même pas trop convaincue.

*part se cacher*


« Elle me manque »

Debout devant les grandes vitres de l'open space, Tony, l'air soucieux, regardait fixement la pluie qui tombait intensément au dehors.

« Exactement comme cette nuit là » ne pouvait-il s'empêcher de penser tout en se retenant de pousser un triste soupir.

L'eau ruisselait le long des vitres comme les larmes coulent sur un visage et semblait refléter la tristesse que ressentait Tony. Voir la pluie tomber avec comme arrière-plan l'ombre de la nuit n'est déjà pas une chose joyeuse en soi, alors que dire lorsque ce paysage est associé à de mauvais souvenirs ? Or cette pluie et cette nuit rappelait à Tony une foule de mauvais souvenirs et le rendait mélancolique.

Les réflexions de l'agent spécial furent interrompue par la voix de son patron, qu'il n'avait pas vu redescendre du bureau du directeur, et qui le regardait avec des yeux pleins de sollicitude.

- Dinozzo ?!

- Oui patron ? Répondit Tony en se tournant vers son supérieur.

- Tu peux rentrer, il est l'heure.

Tony se dirigea vers son bureau à pas lent, apparemment peu pressé de partir. Ce manque d'entrain chez son subordonné poussa Gibbs à se rapprocher de lui en lui demandant :

- Est-ce que tout va bien Dinozzo ?

Tony ravala un soupir et leva les yeux pour regarder Gibbs.

- Ça va patron, c'est juste que… Ça fait cinq ans aujourd'hui tu comprends ?!

Dans un premier temps Gibbs ne répondit pas. Bien su qu'il comprenait ce que ressentait son agent, toute l'équipe avait ressentit cela tout au long d'une journée qui s'était déroulée dans une atmosphère légèrement pesante.

- Je sais, se contenta-t-il finalement de répondre.

- Et elle me manque patron, déclara Tony. C'est tout, c'est juste ça. Elle me manque, répéta-t-il avec un pauvre sourire.

Et une fois ces mots prononcés Tony se laissa tomber lourdement sur sa chaise en poussant le profond soupir qu'il avait retenu derrière ses lèvres toute la journée.

Gibbs se rapprocha de lui en se demandant que dire et que faire pour apporter une peu de réconfort à cet agent qu'il considérait comme son fils. Mais rien de concluant ne lui vint à l'esprit et il se contenta de poser une main sur son épaule, qu'il pressa en répétant :

- Je sais.

Et ils échangèrent tous les deux un minuscule sourire.


*tente de se faire toute petite derrière le pot de fleur ou elle est planquée*

J'ai mérité une petite review ou pas ?