Bonsoir !

Me revoilà avec une nouvelle fic' qui ne contiendra pas beaucoup de chapitres (je dirai quatre voire cinq au grand maximum), centré sur le Clexa (encore xD). Celui-ci vient après le 3x07 et la vision que j'ai eu en voyant la fin. En fait, comme elle ne me convenait pas, je l'ai modifié. Je vous laisse jugé de ce que ça donnera. Enjoy ^^

P.S. : Je vous retrouve en bas. N'hésitez pas à laisser un commentaire. Positif comme négatif (tant que cela reste constructif, bien sûr. Autant essayer de s'améliorer). Ce ne sont que notre maigre salaire. Évidemment, les personnages de The 100 ne m'appartiennent pas.

Titre : How to save a life

Elle venait de se faire toucher. Toucher. Celle pour qui son cœur battait avait reçu une balle dans l'épaule. Cela ne semblait pas si grave quand elle la soignait mais au fil des heures, l'état de Lexa s'empira.

- Murphy …

- Je suis désolé. Sincèrement. Si je peux aider, …

- Tout ce que vous pouvez faire en ce moment, Titus, c'est de rester en travers de cette histoire. A trop vouloir nous voir mort, vous en oubliez tout le reste.

Le gardien de la flamme ne sut quoi dire, tant la réalité le rattrapa. La jeune femme avait raison. Il avait voulu que Wanheda s'en aille, à tel point qu'il en fut hanté les nuits. Il avait l'impression que les Skaikru causeraient la perte de son peuple.

- Je suis désolé.

- Hey mec. Arrêtes de t'excuser, ça n'enlèvera pas ce que tu as fait.

Clarke regarda Murphy, et le remercia.

- J'en ai peut-être rien à carrer mais j'ai bien compris que, si elle mourrait ta copine, ça en serait fini pour nous, murmura-t-il à Clarke. Et bizarrement, j'ai encore envie de vire un peu.

Clarke lui sourit avant se de continuer les premiers soins. Elle était perdue. Elle avait pourtant tout fait pour qu'elle aille mieux. En vain. Et dans un élan d'égoïsme, elle choisit la voie qui lui semblait le mieux. Rentrer à Arkadia. Malgré Pike, malgré tout.


Cela faisait déjà quelques heures qu'ils étaient partis en direction de son peuple. Elle pensa à sa mère se demandant si elle arriverait à arrêter l'infection. Clarke se sentit désemparée. De ne pas pourvoir faire plus pour celle à qui elle avait enfin ouvert ses yeux. Lexa n'allait pas mieux. Même, son état s'empirait de plus en plus et cette dernière ne semblait même plus vouloir se battre pour rester en vie.

- J'ai peur, fit-elle pour elle-même plutôt qu'à Lexa. Reste avec moi, s'il te plaît. Je n'ai pas envie de te perdre alors que je t'ai enfin ouvert mon cœur, continua-t-elle, en regardant la Commandante.

Arrivés enfin au camp, les portes s'ouvrirent sur des gardiens, chargés jusqu'aux dents. Leurs armes les braquaient, attendant le feu vert du chancellier.

- Clarke. Heureux de te voir encore heureuse. Que me vaut cet honneur ?

- Je suis venue demander de l'aide à ma mère ! Lexa est blessée.

- Et pourquoi devrais-je accepter qu'un natif soit soigné dans nos murs ?

- Pour éviter une guerre serait un bon exemple.

- Qu'ils viennent. Je n'ai pas peur de les affronter.

- Si vous faites cela, vous causerez beaucoup de pertes, surtout de votre côté. Les grounders ne s'arrêteront pas. Ils vous tueront jusqu'au dernier.

- Et qui te faire croire que c'est eux qui gagneront ? Nous avons la technologie. Eux se battent encore à coup de haches ou d'épées. Nous avons quand même une puissance de feu qui peut les exterminer en moins de deux. Tu devrais être heureuse de voir que nous battons pour une vie meilleure.

- Et apprendre à vivre ensemble ne semble pas vous convenir. Je ne pensais pas que l'on puisse voter pour un homme comme vous. Cependant …

Elle n'aimait pas ce qu'elle allait dire ni ce qu'elle allait accepter que l'on fasse, sur sa simple demande. Trop de gens avaient péri à cause d'elle mais elle n'avait pas le choix.

- Vous ne me laissez pas le choix.

Un bruit sourd se fit entendre et aucune personne ne bougea, tant que Pike ne prononça un mot. Et il tomba d'une traite. Le chancelier était mort. Ses idées avec.


- Maman ?

Elle venait d'entrer dans ce qu'il avait appelé l'infirmerie. Un endroit spartiate mais avec ce qu'il fallait comme matériel médical. Les hommes d'Heda déposèrent cette dernière sur une table et attendirent un signe de la blondinette.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Clarke ordonna aux gardes de partir et de surveiller les alentours au cas où les partisans de Pike ne souhaitent venir perturber les soins.

- Titus a voulu me tuer et l'a touché. J'ai arrêté le saignement mais je n'ai pas les compétences pour …

- Il a fait quoi ? S'inquiéta Abby.

- Maman, on a pas le temps pour ça. Elle est vraiment mal en point. Je n'arrive pas à faire baisser sa fièvre.

- Ca va aller Clarke. Je ne sais pas pourquoi on est venue, lâcha Lexa, tentant de se lever.

- Elle divague, fit Clarke, en la maintenant couchée. Maman, s'il te plaît.

Elle ne savait plus où elle en était. Elle était clairement perdue. Depuis deux jours que Lexa était dans cet état, Clarke ne pouvait plus réfléchir. Elle avait peur. Peur de la perdre alors qu'elle venait de s'ouvrir à elle.


Enfin fini, elle sortit de l'infirmerie, heureuse que la chef du clan des Trikru se soit enfin tirée de ce mauvais pas. Pourtant, la voie de la guérison allait être long, l'infection l'ayant affaibli plus qu'autre chose.

- Elle va s'en sortir. D'ici une semaine, elle s'en remettra. Ou peut-être moins. Tout dépendra de comment elle réagit au traitement.

- Merci, souffla Clarke.

Elle ne savait pas comment remercier sa mère.

- Tu lui as sauvé la vie. Les soins, que tu lui as prodigué, l'ont maintenu en vie jusqu'à votre arrivée jusqu'ici.

-Mais …

-Elle va vivre, c'est tout ce qui compte, non ? Et sans Pike et ses envies d'invasion, la paix va perdurer.

Elle ne put s'empêcher de sourire. Sa mère avait la fâcheuse habitude de trouver les mots justes. Lexa allait donc vivre. C'est ce qui comptait le plus. Elle voulait la remercier encore une fois mais sa mère fut plus rapide.

- Tu tiens beaucoup à elle, ça se voit.

- ...

- Clarke,...

- Maman,...

- Laisse-moi finir. Cela fait déjà quelques temps que je l'ai remarqué.

Abby ne sût comment lui dire.

- Ces choses-là se sentent, tu sais. Quand, après le Mount Weather, tu n'es pas restée ici. J'avais compris que tu voulais la rejoindre …

- Mais ce n'était pas le cas.

- Je sais. Je l'ai su après.

Debout toutes les deux, le dos contre la paroi – en métal – les séparant de l'infirmerie, elles discutaient enfin. D'un sujet auquel Clarke aurait voulu aborder dans un autre contexte.

- A Polis, j'ai vu vos regards. Il y avait quelque chose qui dépassait l'entendement. Un lien fort et indestructible que personne ne pouvait détruire, peu importe ce qu'il faisait. Alors, j'ai compris. Compris que j'étais loin de pouvoir vous séparer.

Elle prit une pause, laissant à sa fille digérer les mots qu'elle entendit.

- Et vu votre arrivée tout à l'heure, j'imagine que votre relation a pris un autre tournant.

- Ma...

Abby leva la main, signifiant à sa fille de la laisser finir. Clarke ne put s'empêcher de la laisser finir.

- Cela ne me regarde pas, Clarke. Tu es jeune. Tu n'as que dix-sept ans mais ici, cela ne veut plus rien dire. Tu es devenue la leader de ces jeunes, en qui, nous les adultes, nous n'avions plus confiance. Je n'ai plus rien à dire sur ce que tu as à faire. Mais saches que tu peux venir me voir si un problème se pose. Enfin bref, tout ça pour dire que si elle fait ton bonheur, ça me va.

Clarke était touchée par les paroles de sa mère. Elle ne put lâcher qu'un simple « merci » en guise de remerciement.

- Et dis-lui bien que si elle te brise le cœur, elle aura affaire à moi.

- Pas de soucis, sourit-elle.

Elle se sentit soulagée que ce soit si bien passée. Quant à sa mère, Abby, même si elle avait accepté cet état de fait, elle ne put s'empêcher d'avoir peur. Non pas que Lexa pourrait lui faire du mal mais que sa propre fille s'éloigne petit à petit de son propre peuple, quitte à le laisser seul.