Abandonne toi.

Bla bla bla : Bonjour et bienvenue ! Je n'ai pas grand chose à dire sur cette mini fic, qui, à la base devait être un OS. Mais de fil en aiguilles, je me suis mise à écrire des pages et des pages et j'ai préféré découper en trois chapitres. Déjà parce que ça aurait fait trop long à taper, et ensuite parce que c'est mieux comme ça, au moins il y a un peu de suspeeeeence. Enfin bref, voici donc ma création de folie. En ce qui concerne Durarara, je me lache complètement, j'm'amuse à faire exactement ce que je veux des personnages, parce que je pense vraiment que ça pourrait arriver dans la série. On ne sait pas tout ce qu'il se passe dans les coulisses. Je vais donc vous laisser découvrir ma nouvelle folie et que ce qui ne se sentent pas capable de lire cliquent sur la croix rouge. C'est vraiment assez hard, je pense aux jeunes esprits qui pourraient être choqués. Pour les autres, eh bien lisez ! Mais commentez !

Remerciements : A ma fidèle Beta Lectrice et surtout cette fois ci à Lady Sade, qui m'a poussé à écrire et à taper cette fic. Elle ne serait surement pas là sans elle. A Yugi et Atem et à toutes les séries débiles que je regarde le matin au réveil. A mon Pikachu adoré.

Disclamer : Comme je le disais, c'est un rating assez M et cela ne l'est pas pour rien. Ensuite, les personnages ne sont pas à moi comme toujours, bien que j'adorerai, à part l'employeur et certains des yakuzas, mais comme ils n'ont pas de non, on s'en fout un peu.

Couple : Shizuo X Izaya, évidemment.

Résumé : Il se passe des choses dans les bas fonds d'Ikekuburo. Shizuo n'était jamais sensé les découvrir. Il aurait du savoir que dès que l'on parle d'Izaya, il faut s'attendre à tout, même au pire, surtout au pire.


Chapitre 1 : Joue avec moi.

Shizuo alluma sa cigarette et recracha la fumée. Il était fatigué. Il avait passé une mauvaise journée et il avait encore une longue soirée devant lui. Il ouvrit la fenêtre de son studio et enleva la chemise. Il prit une douche rapide et traversa nu la salle de bain avant de s'enrouler dans une serviette. Son pantalon avait une large déchirure au niveau du genoux. La faute à un des trop nombreux couteaux d'Izaya.

Ses dents se serrèrent. Oui, ce matin, Izaya l'avait blessé à la jambe gauche. Décidément, il avait passé une mauvaise journée.

Elle avait commencé quand Tom lui avait annoncé qu'il allait devoir agir seul, pour une fois. Un yakuza local avait besoin d'un garde du corps pour la journée, le sien ayant fini à l'hôpital avec une jambe cassée. Il avait absolument tenu à ce que Shizuo l'accompagne, Tom lui même ne sachant pas pourquoi. Et puis ce que ce jour là, son employeur pouvait se passer de lui, Shizuo était allé à la rencontre dudit yakuza, avec pour mission de le protéger.

Et la journée avait commencé à mal tourner. Le yakuza portait un hideux costume taupe, il était petit, chauve, et gros et il sentait la transpiration. Il avait sourit tout le temps. Il avait sourit dans la limousine, pendant la réunion avec ses subalternes, pendant le repas dans le restaurant. Shizuo, avec ses narines au supplice, avait taché d'être attentif à tout ce qu'il se passait autour d'eux. Il n'avait pas prononcé un mot de la matinée, le laissant parler pour deux, se retenant pour ne pas l'insulter.

Il avait su que son après midi allait également être foutue au moment où il avait aperçu Izaya en sortant du restaurant. Il l'avait vu adossé contre un mur, le regard presque arrogant. Shizuo avait serré les dents, parce qu'il savait qu'il ne devait pas lui courir après et ça l'énervait. Son patron était rentré dans la voiture et il était prêt à faire la même chose quand l'asticot l'avait interpellé.

"Alors Shizu-chan, on est plutôt mou aujourd'hui ?"

Son sang n'avait fait qu'un tour. Il avait claqué la portière et s'était avancé vers lui avec un calme qui l'avait surpris lui même. Une fois proche de lui, il l'avait regardé de haut en bas, se contrôlant pour ne pas le frapper violemment et lui exploser le visage sur le goudron de la route sous leurs pieds.

"Va te faire voir Izaya. Je travaille.

- Tu travailles ? Et tu n'as pas encore envoyé ton client contre le mur ?"

Il avait serré les dents, les points et s'était reculé d'un pas pour être trop loin pour le cogner. Il avait avalé sa salive.

"Je préfère quand c'est toi qui vole contre les murs, vermine."

Il avait fait demi-tour et avait commencé à repartir vers la voiture quand un couteau s'était soudainement planté dans l'arrière de sa jambe. Il avait trébuché et s'était retourné vivement pour voir l'informateur partir en courant dans un rire. Il était resté à terre en tremblant de frustration pour s'être fait avoir de la sorte. Il avait retiré l'arme et son patron avait été assez aimable pour lui faire un bandage. En comparaison, le reste de l'après-midi avait été calme.

Jusqu'au début de soirée, lorsque Shizuo pensait qu'il était enfin libre. Le yakuza lui avait parlé d'un repas "barbant" se déroulant le soir même.

"Et je veux que tu viennes. On ne sait jamais."

Il ne savait même pas pourquoi il avait accepté, se disait-il en enlevant le bandage à sa jambe, coinçant sa cigarette au coin des lèvres. Il frissonna en voyant l'entaille. Elle était assez profonde et du sang avait coagulé. Il n'avait pas le temps de passer chez Shinra maintenant. Il désinfecta la plaie, remit un bandage et passa un jean propre par dessus. Il hésita entre une chemise et un simple t-shirt sombre avant d'opter pour ce dernier.

Le temps de repartir chez son employeur du jour et d'aller le chercher dans sa chambre, la nuit était tombée. L'autre avait troqué son costume taupe pour une chemise violette claire mais l'odeur de transpiration n'avait pas disparue. Dans la limousine, il lui parla des filles qu'ils allaient voir, des vins délicieux qu'ils allaient boire et de l'heure tardive à laquelle ils allaient rentrer. Shizuo soupira intérieurement.

De nombreux yakuzas étaient présents à coté du buffet. Il vit le sien se servir allégrement et parler avec les autres de façon enjouée. Il s'alluma une cigarette, continuant de le surveille du coin de l'œil l'autre.

Au fur et à mesure que les heures passaient, Shizuo sentait l'ambiance s'alourdir. Il n'avait pas bu ni fumé autre chose que du tabac. Mais les coiffures des femmes se détachaient, les mains se faisaient plus baladeuses. Il vit plusieurs bouches s'embrasser et entendit des rires. Tenant une femme à chaque bras, son patron se planta soudain devant lui.

"Je vais à coté. Tu me suis."

Il avait bu, se dit-il en le suivant machinalement. Il ne savait pas où ils allaient et il s'en moquait. Il voyait les hanches des filles bouger et les mini-jupes beaucoup trop courtes. Dans le couloir, des couples s'enlaçaient. Ils parvinrent à une pièce où l'atmosphère était encore plus lourde. Il vit avec horreur de trop nombreux canapés occupés par des femmes et des hommes nus. Tous faisaient l'amour. Il entendit des gémissements, des cris. Les peaux claquaient, les membres se tendaient. Les robes étaient relevées jusqu'aux seins et les pantalons baissés jusqu'aux chevilles. Il vit son employeur se faire caresser par les deux jolies filles, en même temps. Contre le mur, d'autres les regardaient, habillés. Il les rejoignit, intérieurement ravi de pouvoir se mettre à l'écart.

Dans un canapé un peu plus loin mais pas assez à son gout, il y avait Izaya.

Il était assis sur les genoux d'un autre homme d'une bonne quarantaine d'années. Ses yeux étaient fermés et sa bouche ouverte se tordait à la fois de douleur et de plaisir. Il distinguait une fine pellicule de sueur sur sa peau. Ses doigts s'appuyaient sur le torse de l'autre, vêtu d'une chemise blanche froissée. Il ne put détourner le regard de ses hanches, nues elles aussi, se déhanchant dans un rythme élevé, avec des mouvements prononcés. Il devinait que le membre de l'autre homme était en lui. Il remonta les yeux sur son visage et vit qu'ils s'étaient rapprochés. Ils s'embrassèrent violemment et les mouvements de reins s'accentuèrent. Il les fixa jusqu'à ce que leurs corps se tendent. Il crut même entendre un cri de plaisir. Les déhanchés cessèrent et il vit le sourire détesté sur la bouche d'Izaya. Il comprit qu'il venait de voir son pire ennemi coucher avec un mafieux beaucoup plus âgé que lui et que visiblement, il avait apprécié puisqu'il en avait joui.

Il détourna enfin le regard. Il savait ses joues rouges. Il se doutait bien qu'Izaya devait avoir une vie sexuelle, mais jamais il n'aurait voulu le voir vraiment en train d'avoir une relation sexuelle, en plus avec un homme de cet âge, en plus dans de telles circonstances. Il se demanda un instant ce qu'Izaya faisait à cette réunion puis se rendit compte que c'était parfaitement normal, étant donné son activité. Mais était-il comme une de ces filles au bras de son employeur, présentées uniquement pour donner du plaisir ? Il en doutait, mais il s'agissait d'Izaya, alors il fallait s'attendre à tout.

Cette nuit-là, il ne dormit pas. Il ne put que repasser les scènes en boucle dans sa tête.

Apparemment insatisfait, l'autre homme l'avait renversé face contre le canapé et s'était brusquement renfoncé dans l'intimité de l'informateur. Il avait deviné ses hurlements, même de loin. Et comme si cela ne suffisait pas, un autre yakuza, plus jeune, s'était approché d'eux, excité. Comme dans un cauchemar, la bouche d'Izaya s'était ouverte et le membre avait coulissé dans sa gorge. Shizuo n'arrivait même pas à y croire. Le plus jeune des deux yakuzas avait ensuite pris Izaya sur lui, face à la salle pour le prendre à son tour.

Shizuo ne pouvait pas quitter la pièce tant que son employeur s'amusait encore. Mais il s'en fichait. Le corps nu d'Izaya était parfait. Il avait observé ses hanches en mouvement, son dos cambré, sa langue mutine, ses lèvres rouges, ses fines jambes et ses doigts experts. Il savait très bien qu'il n'aurait pas du continuer à regarder, mais le voir faire l'amour à ces hommes étaient simplement fascinant.

Il se redressa dans son lit. Il savait qu'il ne parviendrait pas à s'endormir. Il maudit Tom et ses maudites missions et se leva. L'horloge indiquait six heures du matin. Shinza devait surement dormir mais il s'en moquait. Il s'alluma une cigarette avant de partir en direction de l'appartement du médecin, prenant comme excuse sa blessure à la jambe.

A sa grande horreur, la personne qu'il avait encore moins envie de voir qu'à l'ordinaire, autrement dit Izaya, était déjà présente chez son ami.

Torse nu et assis sur le divan, il faisait face à Shizuo. Il ne put s'empêcher de le détailler, couvert de morsures, de suçons. Du blanc collait à ses cheveux et il n'était pas compliqué de savoir ce que c'était. Ses poignets et son cou portaient des vilaines marques violacées.

D'abord surpris, Izaya afficha le plus mauvais regard qu'il lui ait jamais vu. Ses joues se colorèrent et il ramena une couverture vers lui comme pour se cacher.

"Ne me regarde pas, siffla-t-il.

- Il va bien falloir ! dit la voix de Shinra depuis la cuisine. Honnêtement Izaya, tu vas trop loin ! Tu dois avoir mal partout ! Je comprends que le sexe soit bon, d'ailleurs moi avec Celty on adore ça, on a testé plein de position et ..."

Le médecin apparut dans la pièce, portant une serviette chaude et des bandages. Il s'arrêta de parler quand il vit Shizuo. Izaya se mordit la lèvre et releva ses jambes contre son torse, s'enroulant entièrement dans la couverture. Le blond ne l'avait pas quitté des yeux et voyait bien qu'il tremblait.

"Combien as-tu d'amant Izaya ? murmura-t-il.

- Shizuo ! cria Shinra, les joues rouges. Ce n'est pas ...

- Je t'ai vu, continua le garde du corps sans détourner le regard. Cette nuit. Je t'ai vu avec eux."

Le visage d'Izaya se décomposa totalement. Shizuo ne savait même pas pourquoi il lui avait dit ça. Il aurait mieux valu qu'il enfouisse ses souvenirs à jamais dans un coin de sa tête. Shinra recula d'un pas.

"De quoi tu parles Shizuo ? Izaya, tu n'as bien qu'un amant ?"

Le blond ne put s'empêcher de rire face à la naïveté de leur ami. L'expression de l'informateur montrait sa fureur contenue. Shizuo adorait la voir, elle montrait la supériorité qu'il avait en cet instant même sur Izaya. Il s'approcha du canapé et sourit davantage en le voyant se recroqueviller sur lui même.

"Tu ne lui as pas dit Izaya ? Tu ne lui as pas dit que tu te fais enculer par tous les hommes qui passent ? Tu ne lui as pas dit comment tu jouies avec eux ? Il faudrait pourtant. Raconte lui aussi comment ta bouche est grande quand tu les suces."

Brusquement, Izaya se leva et se jeta sur lui, faisant glisser la couverture de ses épaules. Il s'agrippa au cou de Shizuo, froissant sa chemise. Mais il était trop faible pour simplement tenir debout et sans la main du garde du corps posé sur sa hanche, il se serait effondré au sol. Cela ne l'empêcha pas de le fusiller du regard, un pur éclair de haine dans les yeux.

"Tu ne sais rien. Rien tu entends ? Tu ne sais rien de moi.

- J'en sais assez pour te dire que tu es pathétique."

Shizuo s'écarta et les jambes d'Izaya se dérobèrent sous lui. Il tomba sur les genoux et gémit de douleur, relevant la tête sur Shizuo.

"Tu vois, tu ne tiens même pas debout, dit-il avec un air mauvais. Pathétique Izaya. Pathétique."


Bla bla bla : Tadada ! J'espère que ça vous plait au moins ! Moi j'avoue que j'ai adoré l'écrire, au moins c'est déjà ça. Je suis persuadé que c'est important de savoir écrire ce que l'on aime. C'est déjà un bon début. Ensuite j'essaie de taper le chapitre suivant assez vite pour vous satisfaire.

Chapitre suivant : Rends moi dingue.

Extrait : "Pourquoi tu fais ça ?" "J'en sais rien. [...] Tu le sais bien, je suis un protozoaire."