Disclaimer : Tous les prestigieux personnages, leurs belles caractéristiques, les charmants lieux, etc. que vous reconnaissez appartiennent à J.K. Rowling. Toute la merde qui reste, c'est à moi.

Note de l'auteure (vous n'y échapperez pas) : Je vais être franche. Ce torchon qui suit est ma première œuvre – quel mot éloquent, il fallait que je l'utilise! – Donc, je me dis que ceci devrait propablement faire partie des avertissements. Oui ça devrait… on va donc commencer par ça.

Avertissements : Première fanfiction de l'auteur. Ce qui veut dire que c'est peut-être complètement, carrément lamentable. Ce qui ne veut pas dire que vous pouvez passer tout droit, sans lire. Au contraire, je vous mets ici dans l'obligation de me faire parvenir des commentaires après une lecture complète. Autres avertissements? Pas la moindre idée pour l'instant. Peut-être qu'après avoir été flambée vive par vos critiques je vais me terrer dans un trou et ne plus jamais m'approcher d'un ordinateur. Ce qui veut évidemment dire qu'il n'y aura pas de suite à cette histoire. Peut-être. (Ne fais-je pas pitié?)

Autre chose avant de commencer. Je ne suis pas Française de France – je vis actuellement au Québec, Canada, et c'est aussi là que j'ai appris cette superbe langue – ce qui veut donc dire que Non, je ne connais pas les expressions Françaises et Oui, je vais essayer d'adapter mon texte pour que tout soit le plus compréhensible possible pour tout le monde. Donc chers Français, Françaises de France, je vous demanderais de m'informer s'il y a quelque chose de douteux dans l'histoire que vous avez du mal à saisir. (Ne voyez-vous donc pas que j'essaie subtilement de vous faire reviewer? Ah…J'aurais peut-être pas du dire ça.)


On n'avait jamais vu de tempête comme celle-ci. Le ciel brandissait son pouvoir à l'aide d'éclairs aveuglants. Le tonnerre soutirait de petits cris étouffés aux habitants des maisons propres et bien alignées de Privet Drive. Des enfants sanglotaient, leurs jolis rêves insouciants anéantis par la foudre.

Pourtant Harry restait étendu sur son lit, indifférent à ce qui l'entourait, ses yeux grands ouverts fixant le plafond. Un fracas assourdissant retentit à nouveau, bientôt suivi par les gémissements de tante Pétunia, un étage plus bas.

Il était devenu courant pour ses relatifs de se regrouper dans le salon, serrés l'un contre l'autre dans des sacs de couchage. Ils croyaient peut-être être ainsi protégés de la foudre. Ou contaient-ils utiliser les poings massifs de Dudley pour se défendre si la tempête décidait de se défouler sur la maison? Et en parlant de Dudley, comment diable entassait-il sa masse dans un sac de couchage?

Un léger ricanement s'échappa de la gorge d'Harry, écorchant quelque peu celle-ci au passage. Des semaines ont passé depuis qu'il a pour la dernière fois émit un son. Sur la plate-forme du train, en fait.

Le ciel s'illumina à nouveau, attirant les yeux de Harry dans sa direction. Il attendit calmement le grondement qui se devait de suivre, précédant prévisiblemnt un cri aigu de sa tante.

Autant l'été précédant était sec et silencieux, autant celui-ci était bourré de pluies et de tempêtes rageuses à l'occasion. La contradiction était ironique ; les voisins avaient finalement leurs pelouses vertes et saines tant désirées mais ne pouvaient s'en délecter car ils n'avaient le temps que de courir du pas de la porte à la voiture avec l'espoir de ne pas être trempés. Il n'y avait pas un chat dehors… Enfin si, il y en avait un : Harry apercevait de temps en temps le chat de Mrs. Figg trottant dans la rue, étrangement insouciant de la pluie s'abbatant sur son poil.

On le surveillait. L'Ordre veillait à connaître ses moindres actions, Harry en était certain. Il était aussi satisfait de savoir qu'ils se mouraient probablement d'ennui vu le minimum qui l'affairait ces-jours ci. Il se levait aux cris stridents de sa tante, préparait à manger et faisait quelques tâches selon ses ordres, s'enfermait dans sa chambre avec quelques volumes scolaires pour compagnie, restait parfois quelques heures les yeux dans le vide, se couchait, fixait le plafond, luttait contre le sommeil, perdait la bataille, se réveillait à cause d'innombrables cauchemards, fixait le plafond, se levait aux cris stridents de sa tante. Mais combien d'aventures palpitantes se déroulaient sous les yeux épatés des gardes du Survivant! Probablement pour ça qu'ils envoyaient un chat.

Les menaces proférées par Fol-œil avaient porté fruit. Ou du moins au début.

Tante Pétunia lui proposait à manger en plein milieu de la journée tout en jettant des regards furtifs autout d'elle, certaine qu'on l'observait et déterminée à prouver qu'elle faisait sa part pour 'bien traiter le garnement'. Oncle Vernon, quant à lui, se contentait de l'ignorer. Ce qui s'avérait facile étant donné qu'Harry ne descendait que pour manger deux bouchées de ce que l'on lui servait – tante Pétunia diminua bientôt ses portions, bougonnant à propos de gaspillage et d'enfants non-reconnaissants – puis disparaissait à nouveau dans sa chambre. Dudley bien sûr le fuiyait comme la peste; compréhensible après les événement de l'été précédant.

Bientôt la paranoïa des Dursleys se disperça et ils recommencèrent à affubler le jeune garçon de tâches domestiques diverses. Oncle Vernon l'appostropha à plusieurs reprises, suspicieux de ce qu'il faisait constemment enfermé en haut.

« Un mauvais coup que tu prépares, hein? Avoue-le donc, garnement! Tu ne peux rien me cacher et je ne te laisserai pas démolir ma maison ou – ou faire quelque chose à Dudlinou, tu m'entends ? Hein? M'as tu bien compris! »

Harry ne fit que le regarder quelques secondes un sourcil levé, puis hâteux de rejoindre sa chambre acquiessa.

Ce n'était pas comme si quelque chose d'excitant l'attendait dans celle-ci. Non, ce n'était qu'il y était seul. Avec ses pensées, avec ses cauchemards, ses craintes, sa culpabilité, peu importe. Il y était seul.

Il ne voulait désormais que s'enfermer du reste du monde, se couper totalement de la réalité. Impossible, bien sûr. La vie ne l'a jamais gâté auparavant alors pourquoi commencer maintenant? Il n'est même pas né que déjà quelqu'un quelque part décida de l'affubler du rôle de héros, de lui créer un chemin qu'il se devait de suivre à la lettre. Sa vie a été tracée sans qu'il ne puisse objecter, sans même qu'il n'en fut conscient. Au moins à présent il savait. Harry se demandait d'ailleurs encore s'il était content ou pas que Dumbledore s'était enfin décidé à lui annoncer la nouvelle. Il avait enfin ses questions répondues mais… se lever chaque jour en se demandant si c'était son dernier ne l'incitait pas à faire la fête.

Il ne s'isolait donc que parce qu'il ne pouvait pas présentement supporter les regards haineux de son oncle, ceux dédaigneux de sa tante. Il ne voulait que du calme. Mais rien ne se fait sans un prix, n'est-ce pas? C'était la devise de la vie, ou du moins celle de l'existence de Harry.

Il s'efforçait autant que possible de bloquer ses souvenirs, de penser à quelque chose, peu importait quoi, d'autre! D'autre que…

Mais en fin de compte ce n'était pas possible non plus. Des heures et des heures d'affilée entre quatre murs étroitement sellées ; c'était évident que son esprit tournerait en boucle en finirait toujours à la même place.

Sirius.

Et il savait que ses efforts étaient vains. N'empêche qu'il continuait d'essayer. Un petit moment sans remords vallait mieux que rien du tout.

C'est donc pour ça qu'il s'acharnait à se concentrer sur ses tâches ménagères jusqu'à les faire à la perfection, qu'il a lu tous ses livres scolaires au moins deux fois chacun, qu'il mémorisait tout ce qu'il y trouvait, que ce soit faits, ingrédients de potion ou formules magiques. Il entassait le plus d'information possible dans sa tête, laissant aussi peu d'espace qu'il le pouvait au reste.

Il était tellement désespéré que, tous les livres terminés et gravés dans sa mémoire, il s'était attaqué à l'Histoire de Poudlard. Et avait bientôt compris pourquoi exactement il essayait de reculer ce moment le plus possible dans sa vie.

Hermione serait fière d'apprendre la quantité d'information qu'il avait maintenant acquise. En parlant d'Hermione, il n'avait pas encore reçu la lettre hebdomadaire de sa part.

Celle-ci s'entêtait à lui envoyer du courriel presque chaque jour depuis le début des vacances. Dans les enveloppes étaient constamment déposés les mêmes mots, 'Ne te blâme pas, Harry. Ce n'est pas de ta faute, Harry. J'espère que tu vas bien Harry.' Il essaya de lui faire comprendre que ses phrases voulues réconfortantes ne lui servaient à rien en ne répondant à aucune de ses lettres, puis en demandant à Hedwige de ne plus passer ramasser celles-ci. Les enveloppes continuaient à s'empiler quotidiennement auprès de son lit, délivrées par de différents hiboux et chouettes. Aucune n'était ouverte.

Les autres ne se donnaient pas cette peine, lui envoyant quelques mots banals une fois de temps en temps. Aucune nouvelle sur ce qui se passait dans l'ordre, mais ce n'est pas comme ci cela surprenait Harry. Il ne s'attendait pas à plus d'information qu'il n'en a reçu l'été dernier.

C'est-à-dire, carrément aucune.

C'était apparement un genre de tradition de laisser Harry dans le noir. De ne pas lui faire part de ce qui se découvrait. D'ommettre malencontreusement quelques détails le concernant. C'est ce qui arrivait depuis qu'on la mis sous la charge des Dursleys, n'est-ce pas? Ses parents étaient morts dans un accident de voiture, oh et étaient sorciers aussi, mais ce n'est pas comme si c'était important. Ce n'est donc pas important non plus de mentionner qu'Harry était dit être le seul sorcier pouvant vaincre Voldemort. Harry avait donc le sort du monde sorcier et peut-être même celui du monde moldu à déterminer mais pourquoi devrait-on le mettre au courant?

Avec un long soupir il referma les yeux. Il était reconnaissant pour les nuits d'orage comme celles-ci. Le vacarme créé par le tonnerre empêchait tout espoir de sommeil. Ce qui bloquait donc la possibilité des rêves. Ou des cauchemards, dans son cas. Il n'en pouvait plus d'être hanté par tous ces visages, nuit après nuit. Ses parents – il revit l'horrible fin qu'ils connurent encore et encore – Cédric, Sirius…

Et puis il y avait tant de nouvelles personnes. Il les voyait se faire massacrer une à une. Parfois il recevait la confirmation de leur mort ou de leur disparition par les nouvelles de la Gazette des Sorciers.

C'étaient d'ailleurs les seules raisons incitant Harry à prendre sa plume et à griffonner quelques mots sur un bout de parchemin. À chaque apparition d'une nouvelle personne se tordant de douleur sous la baguette de Voldemort ou de l'un de ses mangemorts, il se forçait à déterrer le moindre détail qui lui permettrait de trouver l'identité de la victime ou simplement le lieu du crime. Il transmettait tout ce qu'il pouvait à Dumbledore, du papier-peint de la pièce à la couleur de la chemise de l'attaqué. Parfois, la douleur qui le trasperçait lui faisait perdre concentration et alors il se retrouvait réveillé dans son lit, couvert de sueur, le front douloureux, aucune information en main. Chaque fois que cela arrivait ou que le Directeur ne recevait pas le message à temps, Harry découvrait le lendemain dans son journal la preuve de son échec.

Chaque mort était évitable. Chaque personne il aurait pu sauver. Mais parfois il était trop faible, trop incompétant. Et parfois ça coûtait des vies.

Comme celle de Sirius.

Avec un grognement hargneux, Harry se leva d'un bond de son lit. Soudain s'en était trop. Tout était enfermé, tout était si petit. Cette pièce, sa chambre, comme une cellule de prison…Il ne pouvait plus ici. Il se sentait claustrophobe, il devait sortir. De l'espace…

Il déboula rapidement les escaliers et, ignorant les cris des Dursleys se précipita dehors, sous la pluie.

Et il courut.

Il était trempé jusqu'aux os. Il courut.

Il n'avait plus de souffle. Il courut.

Ses muscles lui faisaient mal. Il continua toujours de courir.

Les maisons tournoyaient devant lui, il n'avait plus de force. Sa vision, déjà piètre par la faute des hordes de goutelettes se déversant sur ses lunettes et dans ses yeux, empirait. Tout était flou. Tout était gris…

Il s'arrêta enfin près d'un bosquet de buissons et, n'en pouvant plus, s'effondra.

Tout était noir.


Voilà. Fini. Certains ont déjà une corde ou un flingue dans la main, prêts à se suicider?

Eh bien, NE FAITES PAS ÇA! Il y a d'abord cet attrayant petit bouton dans le bas de la page (Review) qui vous invite à vous défouler sur la méchante auteure qui vous a fait lire une chiotte pareille. Ensuite, vous êtes libres.

Et sérieusement si vous me trouvez si nulle en écriture que ça, dites-le moi je vous en prie pour m'empêcher de continuer le massacre! (on peut sauver des vies…)

Donc, peu importe le commentaire REVIEWEZ JE VOUS EN SUPPLIE (ou presque, je suis pas le genre à me mettre à genoux).

Moi.