Chapitre 1 : Agression
13 décembre 1983
La jeune femme courait, elle ne faisait que ça depuis plusieurs minutes. Elle devait à tout prix courir, courir pour sauver sa vie et celle de sa petite fille qu'elle tenait dans ses bras. Elle risqua un coup d'œil par-dessus son épaule, son poursuivant n'était plus là mais elle se sentait toujours en danger. Elle arriva enfin à la lisière de la forêt. Dedans, elle espérait trouver un endroit où se cacher. Elle ralentit sa course, elle essaya de se remémorer ses voyages avec son père dans la forêt, elle s'avança prudemment, elle s'avait tout les dangers que recelait cette forêt mais elle s'en fichait. Le plus important était de mettre sa fille à l'abri. Elle baissa la tête pour la regarder, ses yeux étaient grand ouverts et elle regardait sa mère. La jeune femme remercia silencieusement sa fille de ne pas pleurer. Elle continua son chemin, le jour commençait à se lever mais la forêt restait sombre.
Quelques minutes plus tard, elle arriva devant une cabane. Elle poussa un profond soupir mais la plaisir fut de courte durée, le danger se rapprochait. Elle tendit l'oreille, les lieux étaient devenus silencieux, plus aucun bruit. Elle entra rapidement dans la cabane et chercha une cachette.
Elle posa le pied sur une latte du vieux parquet, celui s'enfonça légèrement indiquant qu'il y avait du vide en dessous. Elle ouvrit la trappe, l'espace était réduit mais il pouvait contenir son enfant. Ce sachant condamnée, elle serra une dernière fois sa fille, l'embrassa et la posa délicatement dans le trou en l'emmitouflant dans la couverture pour qu'elle n'attrape pas froid. Elle referma la trappe, des larmes coulaient sur ses joues rouges. Elle quitta la cabane sans lancer un dernier regard sur l'endroit où se trouvait l'enfant. Elle devait absolument éloigner ce type, elle partit à l' opposer de la cabane.
Homme : Si t'espères pouvoir m'échapper ! Tu rêve !
La jeune femme s'arrêta de courir, l'homme qu'elle redoutait tant se tenait devant elle. Il s'approcha doucement de la jeune avant de prendre le visage de cette dernière entre ses mains.
Homme : Gâcher une aussi belle créature ! C'est vraiment dommage !
Femme : Qu'est ce que tu veux ?
Homme : L'enfant !
Femme : Pourquoi ?
Homme : Parce que, c'est le mien !
La jeune n'eut pas le temps de réagir, elle poussa un cri de douleur.
A notre époque - Lake city- Floride
Bailey éteignit la lumière du bar et sortit dans la petit ruelle, elle ferma la porte avant de mettre les clés dans sa poche.
Il devait être plus de minuit lorsque le dernier client avait quitté le bar, le patron était partit en 4ème vitesse, la laissant faire la fermeture. C'était toujours la même chose depuis deux semaines, enfin depuis qu'elle était arrivée dans cette ville.
Elle poussa un soupir d'agacement puis avança dans la ruelle, delà où elle se trouvait, elle pouvait voir sa voiture. Elle devait être à environ 20 mètres lorsqu'un homme s'approcha d'elle.
Homme : 'scusez moi mad'moiselle !
Bailey se retourna pour voir l'homme qui tenait près d'elle, il devait avoir dans la quarantaine, cheveux noirs, gras. Un mégot tenait en équilibre sur sa lèvre inférieur et une odeur d'alcool et de tabac froid l'entourait.
Bailey recula de dégout. L'homme s'avança à son tour.
Homme : N'ayez pas peur !
Bailey : Qu'est ce que vous voulez ?
Homme : Je vous ai repéré dans le bar ! Vous êtes fort jolie ma belle !
Maintenant l'homme avançait plus rapidement et il attrapa violement Bailey alors qu'elle tentait de s'enfuir puis la balança contre le grillage. Il s'approcha d'elle mais s'arrêta brusquement, le visage terrifié. Il recula et se mit à courir puis pour disparaître dans l'obscurité.
Bailey se redressa en se massant la tête.
Bailey : Ce n'est pas mon jour !
Elle ramassa son sac et se redirigea vers sa voiture rapidement. Elle voulait absolument quitter ce parking, choquée par ce qui venait d'arriver.
Le lendemain
Les coups martelaient la porte tirant Bailey de son profond sommeil, elle jeta à un œil sur son réveil : 10h00. Elle se retira de ses couvertures en pestant contre les personnes qui violentait sa porte, attrapa rapidement son pantalon noir et attacha ses cheveux blonds en un vulgaire chignon.
Les coups reprirent.
Bailey : J'arrive !
La jeune femme s'approcha de la porte et l'ouvrit. Trois policiers se tenaient sur le pallier l'air assez froid.
Homme 1 (montrant son badge): Bailey Devon ?
Bailey : Oui ? Il y a un problème ?
Homme 1 : Veuillez, nous suivre s'il vous plaît !
Bailey : Pourquoi ?
Aucune réponse de la part de l'homme, les deux autres s'approchèrent d'elle et l'empotèrent à l'extérieur du bâtiment avant de la mettre dans une voiture.
Bailey (dans ses pensées) : Encore des problèmes !
