En écoutant « The End » de Macklemore j'ai eu un élan d'inspiration. Si vous voulez les paroles ainsi que son analyse (en anglais), allez sur le site RapGenius.

Je pense qu'on pourrait placer cet OS dans le sixième tome, je pense que c'est à ce moment qu'ils se rendent vraiment compte de leurs sentiments.


Ils entrèrent dans la Grande Salle débarrassée de ses habituelles longues et larges tables de banquet pour laisser place à une foule d'étudiant élégamment habillés dansant au son d'un groupe où habituellement mangeaient les professeurs.

Bras dessus bras dessous, ils furent pris en photo par Colin Crivey. Les yeux dans les yeux, ils sourirent à la caméra. Pour une fois qu'ils n'étaient pris qu'à deux.

Les yeux brûlants de l'adolescent brillaient d'admiration envers Hermione et sa vision fut brouillée par le flash ainsi que les lumières de la salle.

Ils s'en allèrent dans un des seuls espaces libres de la salle, dans un coin pour discuter, Ron n'aimait pas danser, il allait se ridiculiser. Encore plus devant Hermione.

Il écoutait chaque phrase sortant de la bouche de son rencard, lui répondait, l'adorait, l'admirait.

Le groupe changea d'air, et elle lui demanda de danser. Il refusa, mais comme elle commençait à le tirer par le bras, il finit par céder. Il ferait tout pour elle.

Son cœur s'emballa et prit exemple du rythme effréné du refrain.

Il ne laissa s'échapper aucune bribe du rire de sa partenaire, si parfaite.

Il allait se diriger vers le buffet pour aller se prendre un verre de Whisky Pur Feu, mais elle le retenu, sachant qu'il voulait boire pour se sentir mieux. « Tu n'en a pas besoin, regarde »

Elle le prit dans ses bras, plongea dans son regard azur et l'embrassa avec tendresse.

« Je ne peux pas t'aider, si tu ne me laisses pas, tu es ici pour vivre, ne m'oublie pas »

Sa tête posée sur son épaule, ses bras entouraient son torse, les yeux fermés, elle se reposait sur lui, qui avait une main dans ses cheveux, une main autour de sa taille.

Le chanteur cria « Dernière danse ! ».

Ils dansaient sur la piste de danse presque vide, seuls au monde. Ils relevèrent la tête vers le ciel étoilé. Il n'y aurait pas de matin.

Il la contempla, cette jeune femme si parfaite, si belle, si intelligente.

Il la serra dans ses bras et respira son doux parfum.

Seuls au monde, au milieu de la piste. Ils ne se sépareraient jamais. Ils n'oublieraient jamais ce moment si parfait.