Hey hey ! Salut à toutes !
Bon, je sais , niveau update et régularité de publication, je suis une catastrophe. Mais je m'en rends compte, c'est déjà ça hein :D ?

Donc, en attendant que Dark Roz et moi on se retrouve niveau "qui-à-envoyé-à-qui-en-dernière" pour New Directions, the Facebook story ! , je vous fait cadeau d'un petit OS dans le monde d'Harry Potter.

Pourquoi ? Parce que Glee à beau être ma série préférée de tous les temps, HP c'est juste ... HP quoi.
(Non, Emma Watson n'est pas une merveilleuse actrice bombissimement jolie :O c'est moi qui ai dit ça ? Oups...)
Bref, assez parlé.

Pairing qui peut ne pas plaire à tout le monde, j'en convient. Mais moi il me plait, donc ... enjoy :D


Un regard. Furtif. Profond. Curieux.

Ce genre de regard qui veut tout dire et rien à la fois. Qui vous transporte et vous perd. Vous aliène et vous libère.

Regard que tu me lance régulièrement désormais. Dans la grande salle. En cours. A la salle commune.

Défi que je relève quotidiennement et tente de soutenir. Mais tu détournes la tête, gênée. A chaque fois.

Pourquoi ?

Question qui me revient sans cesse. Pourquoi t'être éloignée de moi ? Ne plus oser t'asseoir à mes côtés ?

Et je persiste, encore et toujours. Tentant de percer l'aura de mystère dans lequel tu t'es enveloppée. Voulant à tout prix savoir ce qu'il se cache derrière ces orbes bleus tant tourmentés.

Puis un jour, tu le soutiens. Mon regard. Tu me laisses observer à loisir les déclinaisons que m'offrent tes yeux saphir. La forme de ta prunelle. La minuscule tache noire que tu as dans l'iris droit.

Mais surtout, tu me laisses enfin comprendre. Ton regard n'est pas amical. Ni hostile.

Simplement désireux. Et l'explication vient enfin.

Tu prends conscience à ce moment-là que tu t'es livrée à moi, sans parler. Que j'ai compris, que je sais. Et la panique t'envahit presque immédiatement.

A une distance assez présente succède un éloignement total. Tu ne m'adresses plus la parole. Ne veut plus rien avoir à faire avec moi. Tu m'évites, me snobes, m'oublie.
Me détruit.

Et la dernière pièce du puzzle se met enfin en place. Ce sentiment étrange. Et partagé.

Un soir, dans notre chambre, tu me passes devant. Sans sourciller. Sans vaciller.
Et alors que nos colocataires sont absentes pour le week end, je t'attrape par le bras, te forçant à te tourner, ce que tu ne fais pas. Obstinée et dos à moi.

Contact électrique, fusion quasi-immédiate. Mon cœur fait une embardée dans ma poitrine.
Mes jambes flageolent, ma main tremble.
Et tu ne bronche pas.

Statue laiteuse à la chevelure flamboyante, ton corps est figé dans un mouvement à mi chemin entre l'hésitation et la tentation.
Tu souhaites me parler. Tu peux te retourner. Tu aimerais me regarder.
T u me veux.
Et nous en sommes toutes les deux terriblement conscientes.

Ta peau frissonne sous ma paume, épiderme révélateur face à ton mutisme obstiné. Malgré moi, un sourire vient orner mon visage.

Presque inconsciemment, mon corps se rapproche du tien. S'y colle.
Sans le vouloir, ma main glisse de ton avant-bras jusqu'à la tienne. Effleure tes phalanges.

Ton poing se décrispe. Et enfin, nos doigts s'entrelacent. Douce sensation, qui m'envahit et me transporte.

Pensée obstinée que je suis enfin à ma place.

Tu luttes encore pendant d'interminables secondes. Et j'attends. Patience acquise depuis de nombreuses années déjà. Patience qui t'a toujours été destinée.

Délivrance
. Ton corps se relâche et s'appuie contre le mien. Ton dos chaud se presse contre ma poitrine, et presque immédiatement, les effluves de ton parfum atteignent mes narines.
Je ferme les yeux.

Enfin en paix.


OS écrit en deux parties. Si cette première partie plait, je publierai la suite ;)
A mon commandement soldats... REVIEWEZ !