Chapitre 1 : Les emmerdes commencent.
Disclamer : les personnages, l'univers et tout ça ne m'appartiennent pas mais à AMC. Excepté un personnage que vous reconnaîtrez.
Bonjour, bonsoir, cher adorateur de The Walking Dead, j'ai écrit cette fiction pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je suis un peu frustré par le fait qu'on ne connaisse pas comment la famille Dixon a rejoint le groupe, parce que c'est un peu un mystère pour moi. Ils ont l'air de venir d'une autre ville comparé aux autres, où alors d'un quartier totalement opposé au leur. Donc je m'efforce tant bien que mal de répondre à cette question. Ensuite, j'aime énormément la série et mon personnage préféré est Daryl, je le trouve extrêmement touchant et Norman est tellement charismatique et talentueux qu'on ne peut que l'aimer (voir l'adoreeeeer ! 3).
/!\ Certains propos et actions des personnages pourraient choquer la sensibilité des plus jeunes d'où le rated T.
Bon voilà j'ai finit, bonne lecture.
Le soleil matinal tapait sur les épaules de Daryl Dixon en ce mois de juin. Les beaux jours étaient là, enfin après toute cette pluie de merde qu'il lui était tombé sur la tête durant les trois derniers mois. Et oui Atlanta c'est pas Hawaï du tout. En plus avec ce réchauffement climatique à la con, tout était déréglé. Daryl Dixon réparait sa camionnette bleu salie qu'il avait retapée quelques années auparavant : pas les moyens d'acheter une nouvelle caisse. Elle avait un problème au niveau du moteur, un câble avait lâché, encore. Il demanderait à son frère d'en prendre un à son travail pour lui. Et oui, Merle était un mécanicien, officiellement. Officieusement, il vendait de la drogue : amphet, cocaïne, morphine, tout y passait. Et il avait une clientèle plutôt vaste. Il lui passera un coup de fil dans la journée. Daryl fut sorti de ses pensées lorsqu'il entendit une détonation venant de sa maison : un de ses sales gosses avait lancé son ballon de foot contre le mur de sa maison.
- Hey m'sieur, s'écria le gamin en s'appuyant contre le portail. Vous pouvez m'renvoyer mon ballon s'vous plaît ?
Il leva les yeux vers le jeune garçon : il s'agissait de Marwan Donovan, 8 ans tout au plus. C'était le gamin d'une ancienne prostituée, mais maintenant qu'elle suit le droit chemin, elle était devenue alcoolique, nostalgique de ses jeunes années et complètement dingue par-dessus tout ça. Pauvre gamin. Daryl savait tout ça seulement parce que Merle le lui avait dit quelques mois plus tôt, il se l'était « faite » disait-t-il. Il n'aimait pas la sociabilité, il voyait tout le monde comme une menace permanente, une bombe qui s'apprêtait à exploser dans la minute. Bien que le studio miteux de Daryl soit à la lisière de la forêt, il était tout de même envahi par ses voisins si chaleureux. Il se dirigea d'un pas lent vers le ballon rond que ce sal gamin avait lancé dans son jardin. Il le prit dans ses mains et le balança vers Marwan en visant un minimum. Le gosse récupéra son satané ballon et remercia Daryl d'un geste de main, accompagné d'un sourire. C'était un sale gamin mais il était bien élevé, il fallait l'avouer. Ils avaient un peu la même histoire avec Daryl après tout…
Daryl en avait finit avec sa camionnette, il finira de la réparer après avoir reçu la pièce qu'il lui manquait. Il se dirigea vers son petit studio en essuyant ses mains pleines de traces noires. En ouvrant la porte, il ne pouvait que constater que la pièce principale était carrément dégelasse. Il faudrait absolument qu'il nettoie un de ses quatre. Daryl jeta un coup d'œil à l'horloge qui dominait la pièce : il était 10H15, l'heure de la bière. Il alluma sa petite télévision carrée puis se dirigea vers le frigo, attrapa une bouteille et s'affala sur le canapé. La télévision diffusait un vieil épisode des Feux De L'amour : une merde télévisuelle assez affligeante, il ne comprenait toujours pas comment elle pouvait être diffusée. Daryl empoigna son téléphone d'une main et la télécommande de l'autre. Pendant qu'il changeait machinalement de chaîne, il composa le numéro de Merle, qu'il connaissait par cœur à force de le composer. Il s'arrêta sur la chaîne CBS, une série The Big Bang Theory passait : il aimait bien. Ca ne pouvait pas être pire que Les Feux De L'Amour après tout. La détonation du téléphone s'arrêta net et laissa découvrir la douce voix de son frère :
- Ouais ?
- Salut c'est Daryl.
- Ouais je sais que c'est toi, couillon. Qu'est-c' qu'tu m'veux ?
- Ma voiture m'a lâché, il m' faut un câble. T' pourrais m'en avoir un ?
- Ouais j'vais voir ça. Donne-moi les références.
Daryl lui récita le numéro de son câble, son nom spécial (*), la taille, etc. Pendant que Merle notait tout ça, ce qui allait prendre un bon bout de temps, Daryl jeta un coup d'œil à la télévision : ce n'était plus sa série, mais il s'agissait des infos. Pourtant il restait au moins 10 bonnes minutes de l'épisode. La présentatrice avait l'air tellement paniqué qu'elle devait luter pour ne pas quitter son poste, les images avaient l'air de sortir tout droit d'un film de série B. Intrigué, le jeune homme monta le son. Ce que vit Daryl à l'image défrayait toute chronique : des sortes de morts-vivants erraient sans but dans les rues de New York, Boston, Paris, Londres, même Atlanta.
- Qu'est-c' qu'tu fous ? Braillait Merle dans le téléphone.
- Allume la télé, mec, c'est trop chelou, se contenta de dire son petit frère subjugué par ce qu'il voyait.
- Tu crois que j'ai que ça à foutre de m'regarder …
- Juste, Fais-le Merle. C'est important.
Les mots s'enchaînaient sans qu'ils n'aient grand sens : apocalypse, épidémie, morsure, transformé … Rien n'avait de sen. Ce genre de choses ne se passait que dans les films ! Jamais dans ce monde là c'était sûr, dans celui de Batman, des Avengers et tout ça, il voulait bien c'était tout à fait probable, mais ici ! Non, jamais ! Il fut prit de sueur froide lorsqu'une de ses créatures regarda la caméra, ses yeux avaient l'air sans vie, elle avança vers lui, d'une volonté mystérieuse. Il sursauta lorsqu'elle se prit une balle dans le cœur, ce qu'il vit le choqua : cette balle n'avait même pas l'air de l'avoir affaiblie. Le monstre se déplaçait mécaniquement vers le caméraman dominé par un instinct sans faille. Elle était sensée être morte cette satanée comment elle pouvait encore être sur ses deux jambes ! Au bruit du pistolet, tout les zombis d'affolaient vers le caméraman.
- Merde, s'écria Merle toujours au téléphone, c'est quoi toute cette merde ?!
- J'sais pas. Ils disent que c'est une épidémie. Mais ça m'a l'air chelou …
- A quoi tu pense frérot ?
- J'sais pas, le gars il s'est prit une balle dans le ventre il reste normal. A une balle dans la tête. Ca ça le calme
- T' crois que ça va arriver jusqu'à nous ?
- Y a des chances.
Un long silence se suivit. Ils étaient tout les deux subjugué par les images de la télévision. Ils disaient que le centre des maladies cherchait activement un remède, qu'ils donnaient tout ce dont ils leur étaient possibles de donner pour résoudre ce problème sanitaire. Tout un tas de conneries sûrement pour ne pas déclencher une panique générale. Les chercheurs devaient se pisser dessus en ce moment. Daryl fut sortit de ses songes par son frère qui lui annonça d'une voix sûre :
- J' viens t' chercher mec.
- T'as pas de voiture comment on fait ?
- J' vais aller t'le chercher ton putain de câble de merde et tu te dépêcheras de la remplacer sur ta camionnette de merde ou je vais te l'enfoncer dans le …
- C'est bon j'ai compris Merle.
- Tiens-toi prêt, j' serais là dans 20 minutes max.
- Ok, soit prudent.
Mais il avait déjà raccroché le téléphone. Daryl laissa la télévision allumée et commença à prendre ses affaires. Il ouvrit un grand sac noir sur sa table à manger. Il prit son arbalète et la posa sur la table, il la prendrait à la main, c'était beaucoup plus sûr. Et puis, à priori, le bruit les faisait venir en troupeau et comme l'arbalète est beaucoup moins bruyante que les armes à feu. Il jeta aussi un ou deux fusils qui se trouvaient dans son buffet, juste au cas où. Il y ajouta quelques vêtements, mais rien qui ne prennent trop de place, de la bouffe, des boîtes de conserve, de l'eau, de la bière. Pas de brosse à dents, il pourrait sans passer quelques jours, cette situation ne durerait pas. Enfin il espérait. Il lui restait un petit peu de place, il y ajouta donc trois couteaux de tailles variables, de nouvelles réserves de nourriture et un calepin avec son crayon. Daryl referma le sac d'un geste brusque. Il passa rapidement aux toilettes avant de prendre le sac, son arbalète et son carquois sur les épaules. Il se dirigea en courant vers la porte d'entrée, au cas où son frère avait prit plus son temps qu'il ne l'aurait dût. Les rues étaient chaotiques : plus personne n'était dans les rues, plus d'enfants, sauf Marwan qui tapait frénétiquement dans son ballon, signe qu'il n'était pas au courant de ce qui se passait. Daryl ne pouvait pas le laisser comme ça.
- Rentre chez toi gamin, lui cria Daryl en s'avançant vers lui.
- Pourquoi ? s'étonna-t-il en arrêtant de jouer.
- Ta maman t' cherche, inventa Daryl en posant ses affaires dans le coffre de sa camionnette.
- Elle m'a jamais cherché je ne vois pas pourquoi elle le ferait maintenant.
- Fait le quand même c'est important.
Lorsqu'il s'approcha de son portail, il vit quelque chose qui le frappa en plein visage : une de ses créatures était à 5 mètres à peine du garçon et s'approchait à grand pas, traînant les pieds comme si seul le haut de son corps le voulait. Daryl se mit à crier et à montrer cette chose à l'enfant pour qu'il s'échappe. Il courut vers lui en prenant son arbalète, seule arme qu'il avait à sa disposition. Lorsque Marwan vit la créature, il cria et courut, en pleure, vers Daryl qui ne savait pas combien de temps il lui restait avant de sauver cet enfant. Alors que Daryl armait tant bien que mal son arbalète d'une flèche, le garçon fut attrapé par le monstre qui lui arracha un morceau de muscle de son épaule. Le petit pleurait, Daryl paniquait, la femme zombie se régalait de ce morceau de chair bien fraîche Comment une créature aussi horrible soit-elle pouvait s'en prendre à un enfant, innocent qui plus est ? Alors que Marwan tentait tant bien que mal de se débattre, Daryl visa la tête de la chose : une flèche la traversa. Il avait fait beaucoup de chasse dans sa vie, d'où son talent au tir. Il se précipita vers le garçon qui était prit d'une crise de panique : tout à fait compréhensible. Il dégagea la chose des épaules du garçon qui s'était écroulé au sol. Avant de s'accroupir au dessus de lui, il vérifia que « personne » n'allait encore les menacer. Daryl prit dans ses mains la tête du garçon et tenta de compresser la plaie tant bien que mal.
- Je vais mourir, pleurait le petit garçon en regardant Daryl.
- Non, non, le rassura-t-il en essayant de dissimuler sa panique. Ça va aller. Oh merde…
Il avait murmuré ses derniers mots assez doucement pour que Marwan ne les entendent pas. La chair déchiquetée de son épaule gauche n'était plus rouge sang comme elle aurait dût l'être en temps normal mais elle avait viré au noir cambouis. Ce qui ne rassurait pas Daryl sur les chances de survie du gamin. Il préféra ne pas regarder trop longtemps la plaie pour ne pas effrayer le gamin, il détourna donc les yeux vers l'horizon, à l'affût du moindre nouveau monstre.
- On va r'trouver ta maman, le rassura Daryl toujours en compressant la plaie qui saignait en continu.
Seulement, il n'eut aucune réponse en retour. Il posa de nouveau les yeux sur Marwan : il ne bougeait plus, ne semblait plus respirer, ses yeux étaient vides de vie. Daryl posa la tête du gamin sur le trottoir avec la plus grande des délicatesses. Il posa sa tête contre son cœur à l'affût du moindre bruit, du moindre battement, du moindre signe de vie : mais rien. Le garçon était mort, là comme ça. Bouffé par un de ses monstres. Si seulement Daryl avait été plus rapide, il aurait peut-être … Si seulement il n'avait pas paniqué comme une mauviette ! Il était en colère, en colère contre lui, contre ses bestioles, contre ce gamin. Et merde ! Pourquoi il avait fallu qu'il sorte ce jour-là à cette heure-là ce sale gosse !? Daryl s'écroula à tête et se mit à pleurer, de rage, de chagrin, de haine. Il ne sut pas très bien combien de temps il était resté là, immobile à deux pas du garçon mort mais ce qu'il savait que Merle n'allait pas tarder à arriver. Il se leva donc, essuya les quelques larmes qui avaient perlé sur son visage et se dirigea en courant vers sa camionnette. Son arbalète tapait son dos à chacune de ses foulées mais il s'en fichait pas mal : ce garçon était mort et c'était de sa faute. Il aurait dût faire mieux, il aurait dût le sauver. Combien de fois avait-il armé de flèche dans sa vie ? Des centaines de fois ! Et certaines beaucoup plus rapidement que celle qu'il avait utilisée pour tuer ce monstre.
Il ouvrit de moitié son portail, juste assez pour que son frère puisse passer avec sa bécane. Daryl ne pouvait s'empêcher de penser à ce pauvre petit garçon, il avait toute la vie devant lui. Mais non, quelqu'un en avait décidé autrement. Tout ça à cause de la faute à pas de chance ! De cette putain d'épidémie de merde ! Daryl ne comprenait pas comment une chose pareille pouvait se produire. Il s'assit sur les marches de sa terrasse de fortune et regarda au sol. Comment ça avait bien put se passer ? Ce n'était qu'un enfant ! Il était totalement déprimé : ce gamin ne méritait pas de finir comme ça, bouffé … A cette pensée, Daryl vomi dans le carré d'herbe à côté de son studio. Si Merle le voyait, il lui dirait « Fait pas ta tapette frérot ! T'es un Dixon bordel de merde ! ». Une fois qu'il eut essuyé sa bouche, il leva les yeux vers les rues. Ce qu'il vit le laissa en pleine perplexité. C'était à la fois improbable, impossible, incroyable … Effroyable aussi … La seule chose qu'il put dire était :
- Merde alors.
(*)Oui parce que votre auteure n'est pas mécanicienne dans l'âme.
Voilà pour ce premier chapitre. J'espère qu'il vous aura plus et que vous me laisserez pleins de petites reviews. Même si c'est juste pour me dire : « Ow pauvre petit» ou « vivement la suite » ça fait toujours plaisir =)
