Titre: Histoire de vie

Auteur: SlitherSnake

Disclamer: Tout appartient à la merveilleuse J.K Rowling, excepté l'histoire.

Couples: Draco/Harry & autre haha…

Rating: M, plus pour prévenir à cause du contexte etc..

Genre: UA (Univers Alternatif)

Note de l'auteur: J'ai réédité le premier chapitre, tout simplement parce qu'il était très tard lorsque j'ai posté, j'avais une moitié de cerveau endormi et je n'ai donc pas réalisé qu'il manquait quelques petites choses.. Merci pour les reviews d'encouragement !

Bonne lecture !


Harry Potter était définitivement quelqu'un de spécial. Oui, toutes les personnes ici présentes auraient pu attester; Harry Potter était le genre de types qu'il était bon de croiser sur son chemin.

Alors à type exceptionnel, mesures exceptionnelles.

Dean avait eu cette idée, quelques jours plutôt. Adossé, comme tout les dimanches à sa table de babyfoot, coca à la main, il avait eu cette idée, -selon lui, la meilleur depuis longtemps, selon ses amis, la seul bonne idée de sa vie-:

-Les gars, c'est l'anniversaire d'Harry, dans 3 jours. On pourrait peut-être organiser quelque chose? Je sais que l'autre conne conne va encore l'amener dans un restau bourgeois, mais on pourrait faire un petit truc ici, entre nous? Une surprise façon film américain, on l'attend au Terrier, il allume la lumière et hop, il nous trouve tous dans la salle, avec un buffet, et le « JOYEUX ANNIVERSAAIRE » hurlé en prime. Pas mal non? »

En effet, l'idée ne devait pas être mal pour que Théodore, ainsi que Seamus et Blaise daignent lever la tête.

-Ouais c'est sur, on peut bien faire ça, avait ajouté Théo. Seamus s'était -comme toujours- contenté de hocher la tête et Blaise avait simplement ajouté qu'il se débrouillerait pour apporter la sono. Ils s'étaient tous les 4 débrouillés pour financer les boissons, les gâteaux et même un petit cadeau; un simple cadre avec une photo du « groupe », la plus récente.

Ils avaient donc tout préparé pour le dimanche 31 juillet, anniversaire de Harry Potter, 26 ans, éducateur moniteur de son état, et surtout grand ami et confident des jeunes présents. Théo, Seamus, Blaise et Dean, ainsi que d'autres membres du groupe, retenaient leur souffle en attendant d'entendre le bruit des pas de leur héros. La salle du Terrier, baptisée ainsi par les jeunes eux même, était pour l'occasion décorée un peu maladroitement, mais tous étaient fières d'avoir pu organiser quelque chose qui ferait surement plaisir à Harry.

-Vos gueule les gars, j'entends quelque chose, chuchota Blaise.

Des pas, de plus en plus proches résonnaient dans le couloir.. Harry, pris le trousseau de sa poche, celui avec une tour Eiffel -cadeau de Ginny- et ouvrit la porte du Terrier, une petite salle de détente pour les jeunes dont il « s 'occupait » qu'il avait réussi à obtenir avec la coopération de la mairie. Il actionna la lumière..

- SURPRISEE HARRY !

OoOoOoOoOoOoO

Une lumière, des crissements de pneus, le noir total, une voix de femme qui hurle.

Une radio.

Harry se réveilla en sursaut, depuis combien de temps il n'avait pas fait ce rêve? « Jamais assez longtemps », pensa-t-il. Encore un peu groggy, il s'étira de tout son long. Son réveil affichait 10:00. Il n'avait pas fermé les volets et le soleil, un peu trop violent à son goût, lui brulait les paupières. Il alla donc trouver refuge dans les bras de la rousse, endormie à ses cotés. Ginny.. Harry, un peu plus conscient de la réalité (du moins autant que son cerveau, sans café, lui permettait), se surprit à sourire béatement. Le journée d'hier avait vraiment été riche en émotions. La petite réunion surprise au Terrier l'avait ému plus que raison, probablement plus que son métier ne le permettait. Mais tous ses « enfants », comme il aimait les appeler, avaient organisé ça, juste pour lui. Il aimait vraiment ces goss. Malgré le peu de différence d'age, tous le traitaient avec le respect d'un père. Une dizaine de jeunes, de 16 à 18ans. Son regard dériva sur le cadre, fièrement dressé sur le bureau de la petite chambre. Quelle équipe. Depuis 4 ans qu'il exerçait ce métier, Harry continuait à penser qu'il n'y avait pas plus passionnant que de s'occuper des autres, les aider. Particulièrement les adolescents.

Harry s'était retrouvé orphelin, après un stupide accident de la route. Tout ce dont il se souvenait de ses parents était ce rêve étrange. Dès ses 2 ans, il avait été confié par le juge à sa tante et son oncle, qui habitaient la banlieue de Paris. Loin d'avoir eu une enfance tendre de pauvre petit orphelin choyé, l'homme avait connu des son plus jeune age la maltraitance, la faim et plus tard la drogue et le vol. Mais il s'en était sorti. Un jour, à ses 18ans, le bac en poche, il avait décidé de réussir sa vie, ou au moins faire semblant. Il avait passé ses diplômes d'éducateur et s'était tourné vers Albus Dumbledor, directeur du centre social Poudlard et lui avait avait tout raconté lors de l'entretien d'embauche. Des coups de l'oncle Dudley à sa dépendance au shit, il n'avait omit aucun détail et cette sincérité avait été récompensée; le directeur lui avait donné un rôle particulier, à mi chemin entre le moniteur et l'éducateur, peut-être même psychologue. Être à l'écoute, conseiller, apporter du soutient à ceux qui le veulent

Il avait rencontré Blaise, Théodore, Seamus et Dean 1 ans auparavant. Et Harry devait bien se l'avouer, ces 4 là étaient ses préférés. Ginny encore profondément endormi, il se permit à repenser à cette période. Ils étaient tous les 4 âgés de 16ans à l'époque et s'étaient inscrits à un simple tournois de foot organisé par le centre. Tous les 4 en échec scolaire, tout les 4 à passer leur journée enfermés dans leur chambre à ne rien faire, ou à trainer en bas des blocs pour insulter les passants. Mais Harry, avait su, avec une bonne dose de patience les faire revenir un à un. D'abord pour d'autres activités, puis simplement pour parler, se confier. Blaise et ses parents au chômage, Dean et la drogue, Théodore et son homosexualité et Seamus et son viol. Le jeune homme brun ne comptait même plus le nombre d'heures supplémentaires qu'il avait passé dans la salle du Terrier à consoler ou raisonner les garçons, ni même le nombre de fois où il avait ouvert la porte de son petit appartement à un Blaise enragé, un Dean en manque, un Théo couvert de sang ou un Seamus en sanglot, des coupures pleins les bras, sous l'œil courroucé de Ginny. « Elle ne peut pas comprendre », se dit Harry. Mais il ne regrettait pas. Même s'il refusait de se l'avouer, ses « bébés » lui importait plus que Ginny elle même. Peu importe les codes et limites à respecter, il n'aurait jamais pu les laisser dehors. Alors il avait fait son maximum, jusqu'à soutenir Dean en cure de désintoxication, sous l'œil bienveillant d'Albus Dumbledor.

Ginny se retourna de son coté et caressa la joue d'Harry en murmurant:

- Bonjour, mon Amour, bien dormi?

Oui, Harry Potter était décidément heureux.

OoOoOoOoOoOoO

-C'est hors de question, Père, je ne vivrais pas.. Ici.

-Ce n'est simplement pas une question, Draco. Le ministre, ainsi que les services secrets me surveillent, toute ma fortune a été saisie. S'il apprend mon arrangement financier avec , tu peux être sur qu'à coté du foyer dans lequel tu te retrouveras lorsqu'on m'enverra à Askaban, ce petit appartement te semblera bien luxueux.

Draco Malfoy se tenait sur le pas de la porte, une moue écœurée ancrée sur son visage aristocratique.

-Et puis, repris Lucius Malfoy, cet endroit est parfait. Vivre dans un milieu si.. Mélangé nous permettras de faire lever les soupçons sur mon appartenance au parti de Riddle, qui je te le rappelle est pour une séparation des races inférieures. Nous vivrons donc ici à partir de maintenant. Je ne veux aucune protestation inutile. Tu suivras bien entendu avec un précepteur particulier, je ne veux pas que ton avenir soit altéré par cette fâcheuse affaire.

L'adolescent blond en revenait pas. La semaine dernière, encore, il croulait sur l'argent, organisant fêtes sut fêtes dans le manoir familial et aujourd'hui, alors qu'il était sensé faire sa rentrée à l'internat Durmstrang, il se retrouvait sans domicile, à des centaines de kilomètres de chez lui, et dans une banlieue malodorante où il allait, de surcroit, résider? Non, un mauvais rêve, sans doute.

-J'ai repéré une sorte de maison de quartier deux rues plus loin. Je veux que tu t'y inscrive dès demain pour n'importe quelle activité. Je sais que tu vas devoir mettre ton sang froid à rude épreuve pour côtoyer ces humains.. , mais il faut que nous feignons une parfaite intégration dans ce milieu inférieur, jusqu'à ce que le ministre juge inutile de continuer à nous surveiller.

Un horrible rêve.