Yo ! C'est ma première fanfiction, alors même si les débuts sont un peu trébuchants et qu'il y a sûrement des fautes qui vous piqueront kes yeux, j'espère que vous passerez outre et que vous irez un peu plus loin :) Merci de me lire ^^
Disclamer : Tout les personnages présents dans cette histoire appartiennent à Eiichiro Oda, mangaka de l'oeuvre One Piece. Mais le déroulement et le contexte m'appartiennent (à mwaaaaaa)
Encore une journée à rester debout en regardant les gens dépenser leur argent dans des vêtements. En même temps je l'avais choisis... Mais être agent de sécurité n'est pas ce qu'il y a de plus trépidant comme métier contrairement à ce que l'on peut penser. Personnellement mon agence m'a « loué » à un centre commercial.
Ô bonheur et joie que de rester à surveiller une ribambelle de gamines pré-pubères dilapider l'argent que leurs parents leur ont donné.
M'enfin. Ça paye plutôt bien.
Et non, mesdames et messieurs je n'ai pas choisis ce métier car j'en rêve depuis que je suis gosse mais bel et bien parce que ça paye bien. Et je ne suis pas payé à rêvasser. Je retournais donc à mes moutons. J'observais la foule, une jeune femme d'une vingtaine d'année observais un rayon. Un homme d'une cinquantaine tentait de choisir un pantalon sous les remarques acerbes de ce qui semblait être sa femme :
- Non, non, non. Ça ne va pas, regarde il n'est pas assez serré. Non ne revient pas encore avec celui ci ! Je t'ai déjà dis que la couleur n'allait pas.
Je souris doucement face à ces remarques. Que voulez-vous ? On passe le temps comme on peut.
J'entendis des gloussements affreux. Je tournais la tête vers un groupe de cinq adolescentes, Une de ces jeunes filles avec des cheveux bleus était en train de crier en regardant une jupe, un peu trop courte à mon goût pour son âge, elle la voulait, je cite « ab-so-lu-meeeent ». Maintenant imaginez la avec une voix nasillarde et un ton de pimbêche. Oui, juste horrible pour mes pauvres tympans.
Je souris en la voyant reposer l'article après avoir jeté un coup d'œil sur son étiquette. Je détaillais le reste du groupe, une grande brune avec une frange et des boucles d'oreilles en formes de serpent qui riait à gorge déployée à chaque parole de la pimbêche. Il y avait aussi une adolescente en train de manger des biscuits qui avait, elle, une chevelure rose. C'était vraiment étrange cette mode de se colorer les cheveux à tort et à travers. Moi même ayant les cheveux blanc on me posait souvent la question et je devait alors expliquer que, non il ne s'agissait pas d'une intervention d'un coiffeur et que, non je ne savais pas non plus comment obtenir des cheveux aussi clairs.
Je remarquais aussi, un peu plus à l'écart, une autre brune, quoiqu'un peu moins grande que la précédente. Elle semblait attendre que ça se passe, les bras croisés elle regardait une autre adolescente, celle-ci était blonde, et rien que pour ça, elle gagnait ma sympathie pour ne pas avoir maltraité sa chevelure. Cette dernière faisait l'aller-retour entre son amie qui semblait se dissocier du reste du groupe et du groupe lui-même puisque... La bleue ? Je ne sais pas si ça se dit mais étant donné qu'on dit bien «brune » ou « rousse » je décidais de l'appeler la bleue. Donc, on voyait la bleue ne cesser de l'appeler pour lui demander ce qu'elle pensait de tel ou tel vêtement. Trop heureuse d'être sollicitée, celle-ci accourait et s'empressait de donner son avis.
Une sonnerie retentit, je me tournais vers la sortie du magasin pour voir un jeune homme avec un air surpris collé au visage d'avoir déclenché le système d'anti-vol du magasin. Je m'approchais pour lui demander de repasser entre les portiques. Il s'avéra que ce n'était qu'une erreur.
Ennuyant à mourir ce travail je vous le dis.
La sonnerie retentit à nouveau. Je fis de nouveau le trajet jusqu'aux portiques pour voir que c'était la jeune blonde qui les avait fait sonner. Je lui demandais la même chose qu'au jeune homme mais la sonnerie se déclencha à nouveau.
-Mademoiselle je vais être obligé de regarder dans votre sac. Lui dis-je.
Voyant cela, la bleue eu un air étrange et lui dit :
- Bon... euh, nous on te laisse, on se rejoint au prochain magasin !
-Ne parle pas à ma place Vivi, je reste avec Kalifa. Lui adressa la seconde brune d'un ton sec.
La destinataire la regarda avec une mine de dégoût. -Comme tu voudras, Robin.
Elle cracha Ce prénom.
Je demandais donc à la Brune et à la Blonde de venir avec moi dans un petit local au fond du magasin. Elles me suivirent et arrivés dans la petite pièce je pris le sac de la dénommée Kalifa pour l'ouvrir et y trouver ce que je n'aurais pas voulu y trouver. Je soulevais une jupe de son sac avec encore l'étiquette du magasin dessus. Me doutant, au vu de la taille sur le vêtement qui ne correspondait pas du tout, que ce n'était pas elle qui l'avait pris. Je su tout de suite ce qu'il avait du se passer. J'avais déjà eu à faire à ce genre de cas.
- Comment vous appelez vous toute les deux ? Voyant que son amie était trop choquée pour répondre ce fut la brune qui le fit à sa place :
-Je m'appelle Robin et mon amie, Kalifa. Et je vous jure monsieur, qu'elle n'aurait jamais volée quelque chose et encore moins une jupe. Dit-elle d'un ton calme.
Ce qui m'étonna d'ailleurs.
-Bien, Moi c'est Hamaki Smoker, et je sais bien que ce n'est pas votre amie qui a volé ça. La taille ne lui correspond pas. Par contre j'ai vu une des jeunes filles qui vous accompagnait brandir cette jupe quelques minutes plutôt. Celle avec des cheveux bleus, et je suis sûr que sur les caméras de surveillance on verra que cette article à été glissé dans votre sac mademoiselle Kalifa.
Voyant que la jeune blonde était au bord des larmes je lui posais maladroitement une main sur l'épaule
-Hé, ne vous inquiétez pas, je sais bien que ce n'est pas vous. Je n'appellerais même pas vos parents si cela peut vous rassurer.
À ces mots elle releva les yeux. Ses larmes avaient fait place à un air plus sévère.
-De toute façon, vous n'auriez pas réussi à les joindre, je suis émancipée. Son amie, Robin eu un petit sourire face à sa réflexion. Suite à cela, je les laissaient partir. Robin passa un bras par dessus les épaule de son amie Kalifa en sortant et je vis cette dernière se laisser aller. C'était toujours dur de devoir remettre en question une amitié.
J'avais enfin terminé ma journée de travail. Je me dirigeais vers le parking souterrain pour regagner ma voiture, une magnifique impala noire de 1967.
C'était mon trésor.
Alors forcément quand je vois quelqu'un assis contre MON véhicule, je vois un peu rouge. Même si cette personne semble frêle et paraît pleurer... Pleurer ? Nom de Dieu, mais qu'est-ce qui se passe encore ?
Je m'approchais de la créature qui osait se frotter à mon bébé. je m'aperçut que c'était la jeune blonde de tout à l'heure. Je regardais autour de moi pour voir si son amie qui était avec elle tout à l'heure était toujours là.
Personne.
Génial.
-Hey, morveuse ?
Aucune réponse.
Je n'allais pas me montrer aussi poli et gentil que dans le magasin.
-Oï, tu es contre ma voiture là, bouge tes fesses et arrête de pleurer comme une fillette.
Aucun mouvements.
C'était la fin de la journée, j'avais juste envie de rentrer chez moi, de manger et de me coucher. Et pour couronner le tout je n'avais plus de cigare. Ce n'était vraiment pas le moment de m'énerver.
J'arrivais près d'elle, elle était assise par terre les genoux remontés contre sa poitrine et la tête enfouie entre ses bras.
Sans ménagement, je la pris par le col de son pull pour la soulever.
Merde.
Elle me regardait, effrayée. Non c'était presque plus fort que ça.
Son visage était tuméfié, sa lèvre inférieure saignait et son œil droit était à demi fermé. Elle se tenait le ventre en serrant son bras gauche contre elle, et ce, même si elle était en équilibre plutôt précaire puisqu'elle tenais sur la pointe des pieds, suspendue qu'elle était par sa capuche.
-Fait chier. Ça va ?
-Si tu ne me répond pas, je ne peux pas t'aider.
Voyant qu'elle gardait le même air sur le visage j'en déduisis qu'elle était en état de choc. Me rappelant qu'elle était émancipée et espérant que personne n'allait déclarer sa disparition et donc que je n'allais pas finir enfermé pour enlèvement de mineur. Je décidais, dans mon infinie bonté, de la prendre avec moi pour voir ce que je pourrais faire. De toute façon dans un parking je ne pouvais pas faire grand chose.
Le trajet se passa dans le silence le plus total. Elle s'était laissée placer dans la voiture sans rien dire ni faire. Une fois arrivée chez moi, je la fit entrer dans mon appartement et s'asseoir sur la canapé. Je la regardais, j'allais avoir besoin de désinfecter certaines de ses blessures, elle faisait vraiment peur à voir cette gamine.
Elle tenait toujours son bras. Je remontais un coin de son pull pour voir qu'elle portait un T-shirt en dessous, ça allait me faciliter la tâche.
-Bon écoute, je vais aller chercher la trousse de premiers secours dans la pharmacie. Pendant ce temps, tu va devoir enlever ton pull, juste ton pull pour que je puisse voir ton bras.
J'avais vraiment du mal avec les gosses. Je parti chercher cette maudite trousse. Et une fois de retour je vis, avec soulagement, qu'elle avait ôté son sweet à capuche pour rester en t-shirt. Je commençais par regarder son bras. Heureusement il ne semblait pas que celui ci soit cassé. Mais ce que j'avais sous les yeux ne me plut pas pour autant.
Je ne l'avais pas vu avec ses vêtements déchirés et tâchés mais une grande estafilade courrait le long de son bras bras gauche.
Si je retrouvais celui qui avait fais ça...
Je m'installais face à elle, tendis la main vers son bras mais elle le serra brusquement contre elle. Je la regardais et elle me retendis son bras. Je le pris le plus doucement possible.
La coupure n'était pas profonde, un bandage suffirait. Je le fis donc et m'occupait ensuite des bleus sur son visage. J'avais de la pommade pour qu'ils disparaissent plus rapidement. J'en appliquait sur ses deux pommettes, sa mâchoire et son front. Elle me fixait pendant que je m'occupais d'elle. J'appliquais de la glace sur son œil et elle eut enfin un sursaut de réaction puisqu'elle me pris le sac de glace et le tint elle même contre son visage.
Malheureusement pour ses bleus sur les bras je ne pouvais pas faire grand chose.
J'étais fatigué et, maintenant, je voulais juste dormir. Je me rendis dans ma chambre et fis l'état des lieux. Je changeais les draps, rangeais mes affaires en les fourrant dans un placard et retrouvais au passage des vêtements d'un ancienne conquête. Parfait, elle allait pouvoir se changer. Une fois la pièce rendue présentable, je put l'installer dedans.
-Tu n'es pas en état de rentrer chez toi on dirait, même pas en état de me dire où tu habite. Je vais te laisser ma chambre et je dormirais dans le canapé. Si tu as besoin d'aide n'hésite pas. J'ai laissé des vêtements sur une chaise, ils sont pour toi.
Je me forçais à sourire mais cela ne dut donner qu'une vague grimace. Elle était entrée dans la chambre et regardait autour d'elle. Elle semblait plus animée et cela me fit en quelque sorte plaisir. Elle s'assit sur le lit et me regarda. Je ne compris pas tout de suite.
-Ah oui excuse moi, je te laisse.
-Merci.
Woilàààà, n'hésitez pas à laisser une review négative ou pas, constructive ou pas ça fait toujours plaisirs de savoir que quelqu'un lit ce que vous faites :)
