Disclaimer : au fond, vous savez bien que je suis Masashi Kishimoto en personne… Quoi ? Transsexuel moi ? :')

Bien le bonjour/bonsoir au choix, y'en a pour tous les goûts ! Voici donc le début d'une nouvelle fic (et là vous me dites tous en chœur " ENCORE ? ") hé oui que voulez-vous j'suis une ouf que rien n'arrête, et surtout pas l'envie d'écrire ! L'inspiration coule toujours à flots dans mes veines, mais faites gaffe x) ma ligne de vie me prévoit un accident fatal dans ma longtemps donc si vous voyez un jour un avis de décès sur mon profil, pas de panique :D

Sur ce, j'espère que vous apprécierez cette introduction ;))


The Fragile.

C'est fou comme un petit détail futile peut modifier le cours des choses. Peut-être pas le cours d'une vie, mais presque. Dans mon cas, ce n'était qu'une simple lettre qui venait chambouler mon quotidien. Une banale lettre en somme. Et qui pourtant m'avait mené à devoir venir ici, à Kyoto. Cela faisait maintenant trois heures que le paysage défilait devant mes yeux, inlassablement, et je commençais fortement à me lasser de la vue. Je n'avais qu'une envie, dormir, mais le hic était que je me trouvais dans le train, bondé pour ne rien arranger. Et mes voisins de compartiment étaient plus que bruyantes, voir à qualifier de lourds. Oh pardon, de lourdes plutôt. Oui c'était le mot qui convenait. Lourdes. Et la raison en est simple : se taper depuis plus de trois heures deux lycéennes, dénuées de cervelle vraisemblablement, qui n'arrêtent pas de glousser en te fixant comme si tu étais une des sept merveilles du monde… franchement oui, ça a le don d'être lourd. D'habitude, je préfère rester dans le calme, mais là, je n'avais pas eu d'autre choix que de monter le son de mon baladeur pour ne plus, ou disons moins, avoir à les entendre. Mais bon, ça n'a pas changé grand-chose puisqu'elles continuent à me mater comme pas permis ! Dans le fond, ça ne me fait plus rien, depuis le temps que j'ai des groupies, je suis plus qu'habitué. N'empêche que c'est chiant. Mais revenons-en à mon problème. Et au pourquoi je dois quitter Tokyo pour la ville de Kyoto.

Je m'en rappelle encore, et en même temps ça ne date que d'hier, je rentrais de l'université, bien gavé après une énième journée de cours. Mes parents n'étaient pas là, mon frère sans doute parti en soirée… bref, personne chez moi. Ce n'est qu'en entrant dans ma chambre, en m'affalant sur mon lit plus précisément que je sentis un petit paquet sous mon dos. La fameuse lettre. J'aurais du ne pas l'ouvrir, c'est bizarre mais j'avais déjà le pressentiment que quelque chose allait se passer. A savoir si c'était bon ou mauvais, je l'ignorais. Et encore aujourd'hui, je l'ignore toujours. Enfin. J'avais reconnu sans peine l'écriture de mon ancien prof de lycée, Hatake Kakashi. Nous étions toujours en contact, et c'était quelqu'un que je respectais, sans doute autant que mon père. Mes yeux avaient parcouru rapidement la feuille, et au fur et à mesure ma mauvaise humeur s'était à la fois et accentuée, et atténuée. Le nom d'une jeune fille, visiblement lycéenne y était mentionné plusieurs fois. Je ne m'étais pas attardé sur ce détail futile à mon sens, du moins au début, vu que je compris par la suite que cette fille était le sujet principal de la lettre de Kakashi. Tenant toujours la lettre, j'étais descendu dans la cuisine pour me prendre une bière, histoire de me faire réellement prendre conscience de ce que mon ancien prof attendait de moi. Donner des cours à la jeune fille en question. Sur le coup, j'ai éclaté de rire, cherchant ou mes yeux avaient déconné. Mais à la réflexion, Kakashi était tout à fait sérieux. Et j'ai vite cessé de rire après cela.

Même là, en route pour Kyoto, je me souviens encore parfaitement de ce que j'ai fait par la suite. J'ai froissé la feuille, pour ensuite la jeter dans la poubelle, avant de remonter dans ma chambre en soupirant. La seule question qui demeurait dans mon esprit était de savoir pourquoi il avait demandé cela à moi ? C'est vrai, je n'étais probablement pas le seul de ses élèves à pouvoir effectuer cette tâche ! Sans compter la charge que cela allait représenter. Ah parce que j'ai oublié de préciser quelque chose. Cette jeune fille ne peut pas aller en cours, pour des problèmes de santé assez graves à ce que j'ai compris. Pour faire court, elle ne va pas au lycée, et c'est quelqu'un qui lui fait cours chez elle. Je trouve ça déplorable. Pour le prof comme pour elle, c'est vrai, elle ne doit pas forcément avoir beaucoup d'amis, ni même de vie sociale. Dans ma chambre, j'avais longtemps fixé le plafond, les bras croisés derrière la tête, chose que je faisais à chaque fois que j'étais agacé ou tourmenté par quelque chose. Et ce quelque chose n'était pas rien justement. Me demander de tout quitter, l'université, mes amis, ma famille, et tout ça juste pour donner des cours à une pauvre fille à la santé fragile. C'était un coup foireux purement parfait, et d'un côté ça ne m'étonnait que peu de la part de Kakashi d'avoir songé à moi. Après avoir soupiré au moins une bonne dizaine de fois, j'étais redescendu en bas, et sans le vouloir réellement j'avais repêché la lettre de la poubelle. Je l'avais relu, une fois, deux fois, si bien qu'à force chaque mot était ancré dans mon esprit. Puis je ne sais pas ce qu'il m'a prit, j'ai sorti mon portable de ma poche et j'ai appelé Kakashi.

Voilà. Voilà comment je suis arrivé ici, dans ce train, à me demander ce qu'il m'attend. Au fond, je crois que je ne pouvais pas refuser. Je lui devais bien ça, et puis dans le fond, ça n'allait pas être si terrible que ça. J'allais loger chez la dite jeune-fille, et j'avoue que c'était la partie du plan que j'appréhendais le plus. Enfin bon, je n'avais pas le choix. J'allais être rémunéré, je pourrais aller à l'université de Kyodai… il s'était occupé de tout. Et l'idée de partir un peu du domicile familial me plaisait assez, au moins je n'aurais plus à supporter pendant un temps mon crétin de frère, que j'adore bien sûr. Mes parents étaient au courant, et m'avaient encouragé, me demandant d'être conciliant avec ma future élève je dirais. J'avais ri, comme si j'étais ce genre de type. Sans parler du fait que dans ma tête, je m'étais déjà représentée la fille en question, et qu'il était clair qu'elle n'allait pas du tout être mon genre ! Le train ralentissant sa cadence me tira de mes pensées, et je tournais à nouveau le visage vers la vitre, pour apercevoir les alentours de la ville. Bah, Kyoto n'était pas une si petite ville que ça, j'aurais sûrement de quoi faire ici. Kakashi m'avait assuré que je n'aurais pas une tonne de cours à donner, donc tout se présentait bien pour le moment. Me levant, j'adressais un ultime regard noir aux deux lycéennes particulièrement agaçantes, qui baissèrent aussitôt les yeux en rougissant. Un petit sourire narquois se dessina sur mes lèvres, et je prenais mon sac de voyage.

La gare était bondée, et il me fallut plusieurs minutes pour la quitter. J'appelais un taxi, puis m'y engouffrais tout en indiquant l'adresse. Plus détendu, je ressortais la lettre de Kakashi de la poche de ma veste, et la fixais en soupirant. Dans quoi je m'embarquais au juste ? J'avais peur de faire une énorme connerie, mais en même temps je m'étais engagé, alors impossible de faire marche arrière. Le taxi se gara, et je lui payais la course avant de le remercier et de sortir du véhicule. Mes prunelles d'encre se posèrent sur la maison que j'avais en face de moi, là où j'allais à présent vivre. Je m'avançais vers la porte, inspirais un grand coup, espérant être présentable malgré mes heures passées dans le train, et frappais à la porte. Le nom de la jeune fille dont j'allais devoir m'occuper me revint subitement en mémoire, et au fond de moi, j'espérais bien m'entendre avec elle. Vu la situation, c'était mieux pour elle comme pour moi. Haruno Sakura. Un nom que je n'avais pas oublié, et il était clair que je n'étais pas prêt d'effacer de ma mémoire…


Et TADAM :D v'la, j'espère que ce début vous a plu, et qu'il vous donnera TRES envie de suivre cette fiction. Vous me connaissez par coeur, des reviews ne me feront pas de mal... hein ? *yeux de chien battu* :')

Je vous souhaite à tous une agréable soirée, et on se revoit TREEEES prochainement, faites moi confiance ;D

Amicalement, votre dévouée Mireba-chan~