Bonjour, bonjour! Je préfère prévenir tout de suite, l'histoire est assez hard. Beaucoup n'aimeront pas, beaucoup seront dégoûtés, d'autres trouveront qu'il s'agit d'un blasphème envers l'écriture. Si vous n'aimez pas les scènes traitant de sexe, ainsi que les scènes mettant en jeu des homosexuels, car oui, il y en aura, alors abstenez vous toute suite de lire cette histoire. Il y en aura beaucoup, donc rien de plaisant à lire pour vous. Pour les autres, les braves qui poursuivront cette lecture, j'espère que l'histoire vous plaira tout de même un peu! Et n'oubliez pas, les reviews incitent les auteurs à poursuivre leurs œuvres! Je ne posterai la suite que si je vois des reviews et non seulement des « favorites stories » et des « mises en alerte » toute nue. Bonne lecture!

Résumé

[Histoire revisée] Et si, dans la froideur des cachots, les Serpentards et les Gryffondors s'étaient unis pour lier leurs idoles? Et si un sort, qui pourtant était destiné à une bonne action s'était transformé en une nuit extatique pour tous les habitants de Poudlard? Et si plus rien n'avait de sens sinon les pulsions que chacun ressentaient? Et si vous vous joigniez à cette histoire de débauche pour découvrir avec eux jusqu'où peut aller un jeu d'adolescents?

Berceuse pour un tendre ennemi

-SILENCE!

Le silence s'était fait rapidement, pas même besoin de répéter une seconde fois, plus personne n'osait bouger dans la salle de potion. C'était probablement la première fois que les étudiants de Poudlard voyaient Severus Rogue adopter cette attitude. Oh! Il avait pour habitude d'être irritable et de flanquer des punitions comme d'autres frappent des cognards, mais jamais, oh! non, jamais personne ne lui avait vu un tel regard. Une telle rage sur son visage d'avoir ainsi été humilié par deux élèves pourtant si brillant était impardonnable. Pendant un instant, certains eurent même l'idée de regretter leur acte, mais ce fut seulement un instant, celui qui suivit, jusqu'à l'énoncé de la sentence…

-Granger! Malfoy! En retenue! Dans mon bureau, ce soir 19 heures! Et plus un mot!

La voix de Rogue avait claqué, sèche et glaciale dans les cachots. Il n'avait pas voulu punir son filleul, il avait toujours évité de le faire, mais cette fois, il n'avait pas le choix. Drago avait dépassé les bornes. Une humiliation, oui, c'était ce qu'il venait de vivre et il se devait de reprendre contenance. Poursuivre son cours pour ne pas perdre la face devant ses élèves.

Alors qu'il tournait le dos à la classe pour rejoindre l'avant, il ne vit pas la scène qui se déroulait dans son dos. Les expressions sur les visages qui s'étaient détendus, les sourires de connivence et les possibles regrets qui déjà s'étaient envolés. Il ne se rendit pas compte non plus de ce qui se tramait. Ni plus qu'il ne devina que ce coup foireux n'était qu'une mise en scène de quelques Serpentards et Gryffondors inquiets pour leurs amis incapable de s'avouer leur amour, pour que les préfets-en-chef se retrouver seuls, en tête à tête, en ce soir de la saint-valentin. Alors qu'il ouvrait son livre de potion, les sourires complices c'étaient déjà effacés derrière les visages de haine….

Il ne sut pas non plus, qu'un mystérieux charme menaçait de frapper Poudlard le soir même, et que personne, pas même lui et pas même Dumbledore, ne pourrait y échapper. Un malheureux coup du sort, un charme pourtant si simple à réaliser qui échouerait lamentablement. Peut-être un ricochet sur la magie de la Saint-Valentin? Il ne vit que les regards colériques des deux punis, regards noirs chargés de haine l'un envers l'autre, chargés de haine envers lui. Comme si chacun croyait que c'était la faute de l'autre, sa faute à lui-même. Jamais personne n'avait soupçonné ceux qui se disaient ennemis.

-Bien. Qui peut me dire comment fabriquer un filtre d'Épouvante?

Février 1998, salle de cours de potions

Quinze minutes que la retenue était commencée. Quinze minutes qu'ils s'étaient retrouvés dépourvus de leurs baguettes et que Rogue les avait quitté. Quinze horribles minutes de silence pendant lesquelles ils avaient frotté des chaudrons sales et puants. L'air était lourd autour d'eux, aucun ne semblait vouloir prononcer un mot. Ou peut-être que si, finalement…

-Alors, Granger? Tu crois toujours que cet imbécile de Potter peut te donner bien plus de plaisir que moi?

-À quoi tu joues, Malfoy?

-Je ne joue pas…Seulement, c'est dommage, que l'on soit enfermé ici tous les deux, alors qu'on pourrait très bien passer une agréable soirée de Saint-Valentin dans les bras d'un autre. J'avais d'autres plans pour ce soir, dans les bras d'une sublime Serdaigle!

-Comme si tu t'intéressais réellement à la Saint-Valentin, Malfoy! Tout ce qui t'intéresse, c'est de mettre les filles dans ton lit!

-Et après? Personne ne s'en plein! Je suis un dieu, quand oseras-tu enfin l'avouer Granger? Potter n'est pas à la hauteur, cesse de te faire croire tout et n'importe quoi! C'est dans ses bras à lui que tu voudrais être ce soir, enh Granger? Ça peut peut-être s'arranger….

Hermione leva les yeux au ciel, n'ayant franchement pas envie de parler de ses relations sexuelles possibles avec Harry, sujet qui semblait torturé le Serpentard depuis ce fameux soir où leurs jeux indécents s'étaient entamés dans leurs appartements. Ils n'avaient jamais été bien loin, elle interrompant leurs ébats assez rapidement, lui croyant chaque fois que c'était Potter qui en était la cause. Et depuis, il ne cessait de le lui rappeler, hargneux, qu'on ne repousse pas un Malfoy sans en subir les conséquences.

-Malfoy, combien de fois encore faudra-t-il….

Il s'interrompit brutalement. Plus certaine de ce qu'elle venait de dire. Elle n'entendit même pas les quelques éclats de rire qui provenaient de la porte entre-ouverte. Jamais elle ne songea à diriger son regard dans cette direction, laissant les fautifs s'échapper pour retourner dans la grande salle. Le sort était jeté, c'était maintenant que tout allait se dire.

-Granger…Vint par ici…

Un regard charmeur et sensuel, une voix qui l'était tout autant. Un comportement que le Serpentard n'avait jamais adopté pour elle. Elle le regarda avancé de quelques pas vers elle, reculant d'autant juste pour la forme. Elle n'était même certaine de vraiment vouloir lui échapper ni ne savait quelles raisons elle aurait de le faire. Son jugement s'était embrouillé, sa raison lui échappait.

-Malfoy, à quoi tu joues?

-Je ne joues pas, mon ange…Je suis celui qui te conquerra!

Il l'attira contre lui sans qu'elle s'y attende, l'emprisonnant dans l'étau de ses bras. Sensuellement, il passa sa langue sur sa joue, remontant jusqu'à son lobe d'oreille qu'il titilla avant de le contourner. Elle ne pouvait retenir ses frissons. Un sourire victorieux étira les lèvres du Serpentard, alors qu'il vint coller l'arrête de son nez contre la sienne : il avait gagné, elle ne lui résisterait pas.

-Laisse-moi faire, Granger, je suis certain que je peux te donner davantage de plaisir que ces idiots! Je t'ai vu gémir dans mes bras alors que je te touchais à peine. Cette fois, je te promets la lune…

Il laissa sa main se faufiler de son flanc jusqu'à ses cuisses. Elle les tenait fermement ensemble, croisées, refusant de lui cédait le passage au-dessous de sa jupe.

-Malfoy, laisse-moi, ce…Ce n'est pas une bonne idée…Rogue pourrait revenir d'un moment à l'autre…

-Ne joue pas les saintes nitouches, on sait très bien ce qui se cache la dessous, tous les deux! Ce n'est pas la première fois que je cherche à t'enlever ta jupe!

Il força un peu plus l'ouverture, réussit à y glisser les doigts, mais il n'avait aucun espace pour bouger. Elle le tenait prisonnier. Pour la détente, il la caressa de son autre main, s'attardant sur la courbe de ses reins, son dos, puis cherchant tendrement un sein. Sa bouche glissa le long de sa mâchoire, entamant son voyage jusqu'à la base de son cou. Ce fut sous ses dizaines de baisers papillon qu'il sentit enfin ses dernières résistances tomber.

-Non, Malfoy! Non...

Mais ses suppliques étaient vaines. Sa voix ne semblait même pas convaincante. Le sourire éclatant de Malfoy la fit rapidement flancher et elle lui abandonna l'ouverture entre ses cuisses. Il y glissa la main écartant sa petite culotte, et se mit à caresser sa fente déjà humide. Elle mouillait.

-Alors Granger, incapable de résister à mon charme?

-La ferme, Malfoy! Tu sais très bien que c'est toi qui ne me résiste pas!

Il grogna de mécontentement et enfonça ses doigts dans son vagin. Quatre. Deux de plus qu'à son habitude. Il les ressortit complètement pour la pénétrer à nouveau. Brutalement. Elle se tordit de douleur et de plaisir. Comme pour la torturer, il les laissa en elle, d'abord immobile. Son pouce se cala contre son clitoris s'amusant à le titiller, à le caresser.

-Plus vite! Ne put-elle s'empêcher de demander.

Comme pour la narguer, il lui offrit un nouveau sourire en coin avant de délaisser le mouvement circulaire qu'il avait entrepris pour le remplacer par un beaucoup plus doux. Il laissa son pouce glisser de bas en haut contre son clitoris et revenir dans un frisson insoutenable. Elle l'aurait mordu tellement elle avait horreur de ce supplice.

-Merde! Je commence à croire que ta réputation de Dieu du sexe n'est que du vent…. Les filles qui passent dans ton lit doivent vraiment être idiote pour se dire combler après avoir reçu tes caresses!

-Qu'est-ce que t'en sais? Tu t'en satisfais bien les soirs où je te transporte dans les cieux!

-Ces soirs-là, je n'ai probablement pas entièrement ma tête! Non, décidément tu n'es sûrement pas le meilleur coup!

- Madame parle comme s'il avait bien de l'expérience….

-J'en ai assez en matière de masturbation féminine pour savoir que t'ai nul! Met plus de pression Malfoy! Tu sais là où y a ce petit bout de chair qui dépasse. Celui qui semble bien te plaire. Tu appuies très fort dessus, et tu entames un mouvement circulaire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre! Et tes doigts, tu te les bouges! Faut vraiment tout t'expliquer? Pff…même Harry…

Elle ne termina pas sa phrase, ou plutôt son semblant de mensonge, satisfaite du grognement qu'elle obtient .Hermione ferma les yeux histoire de calmer toutes ses sensations que lui procuraient les mains de cet homme si diabolique. Il venait de commencer à bouger en elle comme pour répondre à ses désires et lui prouver ce qu'il valait. Elle étouffa un gémissement de satisfaction. Enfin, il allait la combler!

-Et alors, Granger, tu dis toujours que Potter est meilleur que moi?

Les doigts du Serpentard se mirent à tourner à l'intérieur de la préfète appuyant avec insistance sur la paroi intérieure de son vagin. Elle ne put que soulever les hanches désireuses d'en avoir plus.

*Sa bouche. Ses lèvres. Il me faut sa bouche.*

Elle s'empara de sa tête de ses mains libres et l'obligea à l'embrasser. Ses mains se glissèrent dans ses cheveux, dans son dos. Quand la douceur de leurs lèvres se rencontra, Drago accéléra son mouvement et se saisit des poignets d'Hermione. Pour la première fois de sa vie, il n'éprouvait pas que du dégoût envers elle. Il l'a voulait entière. Ce n'était plus de l'amitié ni les jeux innocents qu'ils entretenaient dans leurs appartements : c'était une obsession. Et elle était, devant lui, soumise à ses caresses. Il abandonna ses poignets, puis ses lèvres à regret. Ce soir, il irait plus loin que les caresses. Ce soir, ils iraient jusqu'au bout de l'acte.

Il avait retiré ses doigts d'en elle, mais son pouce était toujours en travail. Une caresse par-ci, une autre par-là. Une légère pression, tourner à gauche quelques secondes, revenez vers la droite. Une nouvelle caresse. Une caresse le long de la fente humide. Arrêtez. Recommencez. Un étrange manège qu'avait entrepris Malfoy, mais dont il ne semblait pas se lasser. Il calla son majeur et son index de chaque côté de ses petites lèvres les laissant glisser à leur guise jusqu'à l'entrer du vagin. Par deux fois, il s'infiltra entièrement en elle, allant titiller cette paroi plus sensible, son poing G. Alors qu'il se retirait une seconde fois, il sentit le vagin se contracter et leva les yeux vers la Gryffondor. Hermione lut alors de la moquerie et du désir entre les reflets bleus dans son regard.

-Malfoy, je…

-Chut…laisse-toi aller. Ne me gâche pas le plaisir. On sait tous les deux que c'est ce qu'on veut…Demain, après…tu diras ce que tu voudras. Laisse-moi faire…

Il lui offrit un dernier sourire éclatant avant de s'accroupir à la hauteur de la table. Elle était certaine qu'il allait en finir. Elle vit sa tête plonger sous sa jupe, et, rejetant la sienne en arrière, elle s'appuya sur les bras. Grave erreur. Un souffle taquina son clitoris faisant flancher sa résistance. Elle se retrouva étendue sur le dos, cambrée.

-Grand dieu, Malfoy!

-Tu me prends pour un Dieu maintenant? Rigola-t-il son souffle caressant les grandes lèvres de sa partenaire. C'est sympa, mais je n'aurais jamais cru ça de ta part!

-Humm…gémit-elle. Et si tu crois que j'aurais cru…hum…que je te laisserais…ahhh…me toucher ainsi…ouhhh….MALFOY! ARRÊTE ÇA TOUTE SUITE!

Il ne la touchait plus, ne laissant que son souffle la taquiner encore et encore. Elle n'en pouvait plus, lui non plus d'ailleurs, mais il se réjouissait de la voir ainsi à lui. Se réjouissait que se soit ses mains et non celles d'un autre qui la caresse en ce moment. Pas celle de Potter. Car il en était certain, il l'avait touché. Plus d'une fois même. Ce n'était pas que de l'amitié, ils cherchaient le plaisir ensemble. Et peut-être même que Weasmoche se mêlait à l'histoire.

-Hermione…laisse-moi profiter tu veux?

Elle attendit qu'il se décide enfin, mais rien ne se passa. Il resta là, respirant son odeur. Sa cyprine lui semblait sucrée et fruitée. Un délice pour les papilles gustatives. Tant qu'il croyait pouvoir sans nourrir durant des années.

Elle en avait marre. Elle s'offrait à lui, et tout ce qu'il trouvait à faire était de la sentir. Voulant faire bouger les choses. Elle se courba et le tira vers elle. À son tour, il se retrouva allonger sur la table, elle au-dessus de lui.

-Je n'aime pas les gens qui me font attendre aussi longtemps…susurra-t-elle contre ses lèvres. Si tu ne te décides pas à poser ta langue contre moi, alors c'est moi qui le ferais.

-Je te savais pas aussi acrobatique, ma belle.

-La ferme, et regarde l'experte!

Attendant de voir ce qu'elle lui préparait, Drago s'installa paisiblement. Ses bras se glissèrent sous sa tête, un sourire malveillant se dessina. Il rigolait. Elle descendit jusqu'à sa ceinture et défit rapidement sa braguette. Il se retrouva bien vite sans pantalon.

-Je ne t'ai connu aussi pressée que lorsque tu pouvais montrer que tu savais tout. Qu'espères-tu m'apprendre, Granger?

-La ferme où je te plante là!

Son visage reflétait peut-être l'indifférence, mais son érection ne pouvait pas tromper. À traverse son sous-vêtement, elle pouvait voir se former une bosse qui le laissait sûrement à l'étroit. Ses lèvres glissèrent le long de cette dernière, embrassant le tissu de façon sensuelle.

Drago tressaillit. Plus encore lorsqu'elle prit le tissu dans sa bouche. Il sentait ses lèvres se refermer sur sa dureté puis plus rien. Elle ne bougeait plus. Ne le suçait pas comme il s'y était attendu. Non, elle attendait, serrant encore plus durement ses lèvres. Puis, il y eut un bruit de succion. Elle l'aspirait. Le Serpentard ne put s'empêcher de se cambrer. Où diable Granger avait-elle appris le sexe? Aucune fille ne lui avait jamais fait ressentir cela. Aucune ne lui avait jamais fait cela! Elle se contentait toutes d'une fellation, tout ce qu'il y a de plus banal. Et le plus souvent, c'était lui qui devait les forcer à les faire. Rares étaient celles qui lui en proposaient de leur plein gré.

Le boxer du jeune homme alla très vite rejoindre son pantalon sur le sol. Elle pouffa. Il aurait voulu montrer qu'il pouvait se maîtriser, qu'il n'était pas sous son charme comme elle le croyait, mais sa virilité la trahi. Déjà, elle était bien dure, dressée vers le ciel n'attendant plus que son cadeau de bien-être. La jeune femme enserra ses doigts autour délicatement. Elle laissa glisser sa langue sur le bout l'amenant peu à peu jusqu'à la base. Elle léchait, taquinait, soufflait. Le tout au gré des gémissements de son homologue masculin.

-La meilleure retenue que j'ai eue à Poudlard, murmura-t-il.

Comme si elle avait entendu ses prières, Hermione enfourna finalement son sexe tout entier. Elle ne réagit pas quand elle le sentit cogner contre la paroi de sa gorge. Lentement, avec méthode, elle entama le plus lent va et vient qu'elle put laissant un coulisse de salive sur son passage. Sa langue traînait en chemin, accentuant les sensations. Un doigt s'égara rejoignant son anus qu'elle entreprit de découvrir. De simples caresses, aucune pénétration. Puis une langue qui suivit le même chemin pour venir le taquiner.

-Granger…

Dans un rire, elle abandonna son anus, revenant à sa fellation au plus grand bonheur de Malfoy, mais aussi à son désespoir, lui qui n'avait encore jamais connu les plaisirs anaux.

-Granger….ne t'arrête pas….c'était…c'était…c'était agréable.

Une voix presque muette s'était échappée de Drago Malfoy. Une voix mal assurée comme on ne lui en avait jamais prêtée. Le roi du sexe et de l'hétérosexualité demandait davantages de plaisir anal. Jamais elle ne l'aurait cru. Elle satisfit néanmoins à sa demande, amenant une de ces mains entre les fesses du serpentard. De l'index, elle entama un massage, rien de bien sorcier, rien de bien effrayant. Juste ce qu'il fallait pour rassurer un hétéro en lui donnant du plaisir.

Emportée par cette vague, elle glissa sa main libre sur son propre sexe. Son doigt caressa à son tour son clitoris, d'abord d'un mouvement saccadé, puis rapide jusqu'à ce que trois se retrouvent à se déchainer contre son sexe. Elle fut obligée de ralentir encore ses va et vient. Ils étaient pratiquement inexistants.

Excédé, Drago empoigna sa tête entre ses mains, tentant de lui faire accélérer ses coups de langue. Elle le tenait. Il avait envie d'elle désormais. Plus qu'il ne l'était permis.

-Plus vite, Granger! Plus vite! Ne t'arrête pas!

Elle retira un moment sa bouche du pénis de son partenaire, le temps de lancer sa réplique :

-J'aime te voir torturer! Ce n'est qu'une douce vengeance…Et puis, essaie de satisfaire deux personnes en même temps toi! Tu ne sembles même pas te préoccuper de moi! On dirait que t'ais là seulement pour me sentir!

Elle lui adressa une moue déçue avant de vouloir reprendre entre ses lèvres sa sucette. Instantanément, elle se sentit empoignée par les hanches et retournée dans tous les sens. Sa tête revient finalement face à sa gâterie, son propre sexe se trouvant à la hauteur de celle de Drago. C'est au moment où elle sentit un doux brasier enflammer son bas-ventre qu'elle se décida à recommencer à suçoter.

*On peut faire des suçons sur un pénis?* fut-elle assez lucide pour se demander.

La langue de Drago léchait maintenant avec avidité. Était-il à ce point affamé? Elle sentait les léchouilles humides se tracer un chemin contre ses grandes lèvres. Elle le sentait l'écarter d'avantage pour avoir assez à son intimité toute entière. Mais toujours, il évitait se point sensible qu'il aurait pourtant adoré goûté. Elle se sentait de plus en plus frustrer alors qu'il s'acharnait sur ses lèvres, sur ses parois; qu'il contournait son clitoris avec un détachement volontaire. Il rendait son désir grandissant, mais ne faisait aucun effort pour l'assouvir. Alors qu'il cherchait à introduire sa langue en elle, la préfète ne put s'empêcher de refermer ses dents sur la verge. Une plainte étouffée lui parvint aux oreilles lui tirant un léger sourire en coin digne d'une Lady Malfoy.

*Il ne méritait pas mieux….* se donna-t-elle bonne conscience.

Néanmoins, pour se faire pardonner, elle laissa une main dériver vers ses testicules. Du bout des doigts, elle l'effleura. Le sentant réceptif, elle entreprit un malaxage qui s'il se voulait d'abord gentil, devint très vite cruel sous la douleur.

-Granger! Tu tiens à ce point à me castrer?

-Non…

-T'a pas intérêt sinon y aura plus personne pour te rendre folle!

-Monsieur se croit donc à se point indispensable? Je cherchais pourtant à lui faire regretter d'être un aussi piètre amant…

Provocante. Juste ce qu'il fallait pour qu'il cesse enfin des préliminaires qui malgré ses tendances agréables s'étiraient en longueur. Il abandonna tout contact avec son sexe l'obligeant à faire de même et la retourna de façon à la regarder dans les yeux.

-Un piètre amant ne dépasserait même pas ce stade…

Un chaste baiser plus tard, elle se retrouva étendue sous lui, prête pour la grande aventure.

-Donne-toi à moi, mon ange. Laisse-moi faire de toi ce que je veux.

-Prends-moi, Drago. Je suis à toi, mon corps t'appartient désormais. Fais-de moi ce que tu veux, mais cesse de me faire souffrir!

-Laisse-moi t'apprendre comment font les adultes pour s'amuser…Je te promets que tu ne seras pas déçue!

-J'ai hâte de voir ça! Ne put-elle s'empêcher de lancer sur un ton ironique.

Il s'empara de ses chevilles, et souleva ses jambes au dessus de sa tête. Du même coup, le bassin de la jambe femme se retrouva dans les airs, sa tête et ses épaules se balançant dans le vide. Elle agrippa de mains fermes les pattes de la table, puis se releva vers lui dans l'intention de le voir à l'œuvre. Ses jambes écartées lui offraient une vue magnifique qui ne l'excita que d'avantage. Il s'approcha d'elle et pénétra d'un coup sec son vagin. Sans tendresse, sauvagement. Comme s'il voulait la déchirer de l'intérieur.

-Tu voulais me faire mal, ma belle. Alors supporte maintenant…

-Malfoy un jour, Malfoy toujours…

Elle se laissa tomber vers l'arrière, l'aidant à accentuer ses va et vient en bougeant outrageusement le bassin. Sa prise se refermait sur la table, l'aidant à tenir le coup, à mettre d'avantage de vigueur. Mais Malfoy était Malfoy et il ne pouvait s'empêcher de la torturer en accomplissant pas l'acte au complet. Il n'entrait que le bout de son membre en Hermione, ne se rendant très profondément qu'après un certain nombre de va et vient.

*Que c'est inconfortable comme position! Mais sa violence…hum…délicieuse! Plus! J'en veux plus!*

Le silence s'installa entre eux sans être gênant. Il n'était comblé que par les bruits de leurs plaisirs charnels. La peau du Serpentard qui claquait sur celle de la Gryffondor chaque fois qu'il donnait son cinquième coup de rein; les gémissements et les halètements; la table qui craquait sous leur poids.

-Et bien! Je vois que la fête bat à son plein ici?