Chapitre 1 Florence

Lundi après-midi, quatre heures après notre atterrissage à la terrasse d'un café italien.

Avec Alice nous avions commencé par louer une voiture discrète une Alpha Roméo GTV. La chance nous souriait le temps était couvert, mais pas une goutte de pluie n'était tombée. J'avais laissé Alice me guider dans toutes les boutiques, elle est si mignonne quand elle est heureuse. Dans l'avion je lui avais raconté toutes mes péripéties, Buffy, Angel, le démon ....

Maintenant nous sommes devant un café que nous faisons semblant de boire.

Je regarde les humains vivre autour de nous, je suis comme dans un bulle, invisible. Deux jeunes filles parlant de leur dernière nuit à la discothèque. Trois jeunes hommes donnant des notes aux filles qui passaient devant eux. Un couple d'amoureux qui programmaient leur soirée en vue de leurs dix ans de mariage.

Un jeune couple, la fille blonde très jolie selon les critères humains. Lui est tout de noir vêtu, chaussure noir, jeans noir, chemise noire, blouson noir, cheveux noir et yeux noir. Le jeune homme les yeux dans les yeux de sa belle, lui souffle des mots doux, lui promettant de réaliser ces rêves. Il approche son visage du sien admirant son cou, comme un prédateur. Curieux, je sonde leur éprit.

Qu'il est beau, je lui donnerai tout ce qu'il veut. Je me vois déjà à Venise à ces côtés.

Quant à l'homme le noir totale, comme une carapace, je me concentre sur lui et zut il regarde vers moi, il ne faut pas que me retourne.

— Alice, as-tu senti quelques choses ?

— Non, pourquoi ?

— Le couple à ta droite, j'ai un mauvais pressentiment. Il se lève on va les suivre de loin.

— Alice et Edward agent secret.

Dix minutes plus tard, le couple est sur une terrasse d'une vaste maison typiquement Italienne. De larges meubles d'été y sont installés, de large coussins pouvant servir autant pour s'asseoir que pour s'y coucher. Et c'est couché que le couple était devant nous. Le jeune homme basculant la tête de la fille ... non de sa victime, il est sur le point de la mordre.

— Lâche là, lâche cette fille tout de suite.

J'avais sauté sur la terrasse pour défendre la jeune fille, Alice derrière moi. Le jeune homme abandonne la fille pour se redresser.

— Américain ? Mais oui vous êtes des Américains, toujours à croire être les plus forts. Envahissant l'ancien continent et voulant faire régner leurs propres lois.

— Je veux seulement que tu épargnes cette jeune fille. On peut en parler.

— Les Américains et leur psy de mieux en mieux. Crois-tu vraiment que j'aurais tué cette pauvre fille ? Naïf. Tu crois que ta condition de vampire te met au-dessus de moi ? Efface ça de ta tête, ça va me faire vomir.

Je décide de ne pas l'écouter et d'avancer, je me retrouve face à lui, les yeux dans les yeux, les muscles bandés au maximum la mâchoire serrée.

Povero idiota (pauvre iditot)

Sa main ce lance vers moi et je me sens projeter contre le mur, compresser par une force invisible.

— Non si muove, murmure-t-il (pas bougé)

Edward ? Cria mentalement affolé Alice.

—Ne reste pas là Alice

Mais il tient déjà Alice par le bras, en me regardant il lance. «Ginocchio te », il veut que je m'étouffe, ce n'est pas grave ça m'empêche seulement de parler.

— Bella ragazza, reste doncprès de moi, on va s'amuser. (belle jeune fille)

Il force Alice à se mettre à genoux au pré de la jeune fille.

— Regarde comme cette fille est belle.

— Laissez-la partir et relâche ...

— Edward ? Oui bien sûr que je le relâcherais, mais après mon repas. Et toi petite? tu t'appelles comment ?

— Cela ne te regarde pas !

— Enchanté Alice, tu ne croyais quand même pas me cacher une information aussi facile à trouver dans ta petite tête ? J'aime les innocentes comme toi.

— On n'est pas venu en ennemis.

— Alors, pourquoi me dire ce que je dois faire ou pas ? Pourquoi vouloir me retirer mon repas ?

Le vent se met vivement à souffler, les nuages sont de plus en plus noirs. La météo semble changer selon l'humeur de ce vampire.

— Tout ceci m'a donné faim, viens avec moi, Alice. Tu verras que cette jeune fille est consentante.

Il s'approche de sa victime et avec une douceur extrême se pense vers elle pour lui parler.

— Coucou, ma belle au bois dormant, veux-tu toujours de moi ?

— Bien sûr, je suis impatiente, dit la jeune blonde

— Tu vois elle est consentante, dit le vampire à Alice.

Tout en tenant fortement Alice, il se penche sur le cou de la jeune fille et fait pénétrer ces crocs dans son cou.

Il vient juste de finir de manger, il est allongé près de sa victime, tenant toujours Alice par le bras. Au moment où il avait mordu la fille sa carapace s'était levée et j'avais eu accès à ces pensées. Elle a le goût du vin nouveau, quelle fruité, quelle jeunesse. La fille gémissait doucement et il semblait apprécier ça tout particulièrement. Le coeur du vampire, car ce vampire avait un cœur qui battait et une circulation sanguine, s'était mis à battre au même rythme que celui de sa victime. Ce fut ce moment que le vampire apprécia le plus, tel un orgasme. Ces pensées m'avaient assaillie de toute part, il y avait un goût de métal sur ma langue et mon venin brûlait ma gorge. Je fus très heureux de ne pas pourvoir respirer. Alice, c'était enfermé mentalement, elle avait trouvé une astuce qui heureusement lui servait rarement. Les humains avaient une arme redoutable, les larmes. Elles leur permettaient d'évacuer leurs peurs, leurs frustrations, leurs colères et même leurs joies. Les larmes déstabilisaient aussi beaucoup la personne qui était en face. Alice, s'imaginait en train de pleurer à chaude larmes, comme si les larmes emmenaient loin d'elle sa peur, comme si elles l'aidaient à s'évader loin d'ici. J'avais promis de protéger ma sœur et voilà où nous en étions, tenus en respect par un seul vampire, qu'allait penser jasper ? Ma mère trouvait que je fanfaronnais un peu trop et que je devrais être plus humble. J'aurais voulu l'avoir écouté et laissé ce vampire en paix. Je n'avais jamais empêché un vampire, hors ma famille et hors de notre territoire, de ce nourrir de sang humain. Mais qui étais-je pour endosser ce rôle ? Il faudra que je fasse membre honorable.

Cinq minutes après le vampire, de nouveau assis sur la couche et de façon très posée, s'adresse à Alice.

— Tu en veux un peu ?

— Plutôt mourir, crie Alice.

Il passe son doigt sur la blessure et l'approche de la bouche d'Alice.

— Ne fais pas l'enfant, avant de dire que tu n'aimes pas goûte au moins.

Il force sur la bouche de ma sœur, mais elle ne se laisse pas faire et le mord violemment à la main. Dans un premier temps il la lâche, elle se met à courir, mais c'est sans compter sa rapidité, car il la rattrape et l'attrape avec son autre main.

— Mais ma main me brule tu m'as fait quoi ? Stregone (sorcière).

— Ça fait mal ? Alors, lâche mon frère.

— Tu me crois bien stupide, la douleur ce calme déjà. Quoique ce fût ce n'était pas assez puissant pour me terrasser. As-tu autres choses en stock ?