J'espère que ma fiction vous plaira.


Nouveau lycée, nouvelle ville. Encore. Je soupirai et avançai doucement vers la cafeteria. Il y avait néanmoins une chose nettement plus neuve : je rencontrai enfin mon fiancé diabolique. Nos familles respectives s'étaient occupées de tout. Ils s'étaient débrouillés pour que l'on ne se voie que lors de notre âge adulte. Ne me demandez pas pourquoi, je ne le sais pas moi-même. J'arrivai enfin à destination, et fus de suite assaillis par un débit très haut de bruit. Je fronçai les sourcils et humai l'air pour le trouver. Je fermai les yeux et suivis sa piste. Je me cognai contre quelque chose et ouvris les yeux pour comprendre. Il était là au milieu de la salle. Il avait la beauté qui caractérise notre espèce, seulement il y avait une tâche dans le tableau : une blonde décolorée, toute refaite pendait à ses bras et était assise sur le sol. Était-ce une nouvelle coutume des humains ? On dirait que non car la personne en question me lançait un regard aussi noir que son âme.

_ Que viens-tu de faire ? Excuse-toi sur le champ, s'écria-t-elle d'une voix aiguë.

Je regardai mon fiancé et la blonde à tour de rôle et faillis éclater de rire.

_ On ne m'a pas dit que tu courtisais des mortelles, dis-je d'une voix chantante.

_ Je ne courtise pas, je suis courtisé.

_ Eh toi, cria la fille.

Je lui jetai un regard méprisant. C'est là qu'elle commit une faute très grave : elle leva la main sur moi. Je souris froidement, la rattrapai par le cou et lui parlai doucement en détachant toutes les syllabes.

_ Es-tu insensée ? Veux-tu mourir ? Ou bien es-tu simplement sotte ?

Elle ne répondit pas mais me regarda effrayée. Je la lançai contre un mur où elle alla s'écraser comme la patate qu'elle est. Souriante je me tournai vers mon futur mari.

_ Edward Anthony Masen Cullen, bonjour à toi cher Fiancé.

_ Isabella Marie Swan Cullen, bonjour à toi chère Fiancée.

On s'inclina doucement comme le veut la tradition. J'entendis des hoquets dans l'assemblée. Je me souvenus que les humains ne nous étaient pas semblables, et qu'ils devaient donc être très surpris d'avoir assisté à cela. Je m'autorisai enfin à rire.

_ Bon, maintenant que c'est fini, laisse-moi te dire que je n'ai aucune attention d'être ton ombre, m'exclamai-je.

_ Je n'y comptais pas, acquiesça-t-il. Où est ton escorte ?

_ Je l'ai semé, dis-je en lui tirant la langue.

Il rit doucement et secoua la tête.

_ Et la tienne ?

_ Quelque part dans ce bâtiment.

Je haussai les épaules, tournai les talons et partis me chercher à manger. Il n'était pas mal, mais pas question de me laisser faire. Il fallait déjà que je passe mon éternité avec lui, il ne faut pas pousser non plus. Un hamburger et des frites plus tard, j'étais assise à une table. La nourriture humaine n'était pas rebutante. Il vint s'installer en face de moi et me piqua quelques frites. Je grondai et fis la moue.

_ Si tu en veux, va t'en acheter.

_ Je préfère les tiennes.

_ Ah, d'accord.

Je portai une frite à ma bouche, il se pencha et mordit sur le bout.

_ Je croyais t'avoir dit que je ne te suivrai pas. J'escompte pouvoir avoir quelques libertés avant qu'on ne soit liés.

_ Isabella…

_ Bella.

_ Bella, j'ai changé d'avis. Tu sembles être assez amusante. Et je suis de nature plutôt impatiente, je n'attendrai donc pas de t'être lié.

Je me mordis les lèvres et le regardai. Je n'allais tout de même pas le laisser me séduire sans rien faire. Je me penchai vers lui et mordillai ses lèvres et lui murmurai :

_ Si tu veux jouer, tu ne seras pas le seul.

Je me levai en le plantant ainsi, et sortis de la cafeteria. On dirait que cette année ne sera pas aussi ennuyante que je le croyais.

Ma famille m'obligeait en fait à suivre des cours dans cette école alors que j'en connaissais certainement plus que mes professeurs. Mais passons, ce sera surement amusant de voir les réactions des élèves. Ils doivent être choqués, que l'intouchable Edward Cullen soit fiancé. Pendant toute l'après-midi, j'ai été suivie par des chuchotements. J'avais tout d'abord eu Biologie, où Edward était venu s'installer à mes côtés, et où j'avais été le sujet de toutes les conversations. Je me suis ennuyée pendant tout le cours, Edward et moi nous nous sommes lancé des piques. Je suis alors sortie le plus rapidement de la salle, à la sonnerie. Et par le plus grand des hasards, Edward avait les mêmes cours que moi. Je n'ai pas besoin de vous dire que ce n'est pas du tout une coïncidence. Il m'a ennuyé pendant tout le reste de la journée. Lorsqu'enfin mon escorte trouva le lycée _ je les avais envoyé sur une fausse piste _ les cours prenaient déjà fin.

_ Quand comptes-tu me laisser tranquille ? demandai-je.

_ Jamais.

_ Bella, tu es là.

_ En effet, je suis là.

Renata fit la moue, et fronça les sourcils en voyant Edward.

_ C'est lui ?

_ Oui. Où sont les autres ?

_ Tes sœurs font du shoping et les garçons cherchent toujours… Enfin tu sais ce qu'ils cherchent.

_ Toujours aussi cons, ris-je.

_ Vulgaire ? dit-il.

_ Pas autant que toi.

_ Och.

Renata haussa les épaules. Je lui souris et nous marchâmes jusqu'à la voiture.

_ Il va nous suivre combien de temps, à ton avis ? dit-elle au bout d'un moment.

_ Je ne sais pas. Tu crois que je dois demander aux garçons de se charger de lui ?

_ Tu m'insultes là, je suis tout à fait capable de te protéger sans l'aide de personne.

_ Renata, tu sais bien ce que je veux dire. De toute façon, on doit les retrouver avant d'aller à la maison.

_ Oui, il faudrait peut-être que tu arrêtes de leur faire ce genre de blague.

Je renflai.

_ Hum, s'ils arrivent à me croire encore après tout ça, c'est qu'ils méritent ce que je leur fais.

_ Si tu le dis.

_ De qui vous parlez ?

_ De mon escorte.

_ Ah, ça explique leur absence.

_ Tu voudrais bien partir ?

_ Non.

_ Tu l'auras voulu. Renata, je t'en pris.

Elle invoqua son bouclier physique, qui envoya Edward à quelques mètres de nous. J'éclatai de rire. Ensuite, nous courûmes à la recherche des garçons.


Reviews please.

Si vous trouvez qu'Edward est chiant, vous n'êtes pas les seuls.

C'est bizarre qu'un de mes personnages m'ennuie, mais bon.