TITRE : HARRY POTTER FACE A SON DESTIN AUTEUR : Speedy E-MAIL :

SPOILER : j'ai fait cette histoire après la sortie du quatrième tome

DISCLAMER : rien à moi, tout à Rowling ( sauf les idées)

RESUME : ce qui menace Harry cette fois, c'est lui-même…

NOTE DE L'AUTEUR : Bon alors, je sais que je m'y prends un peu tard pour diffuser cette histoire, mais avant, j'avais pas d'adresse e-mail. Bon, c'est vrai, c'est pas une bonne excuse, mais j'ai que ça, dsl…En tout cas, ne jugez pas trop vite mais n'hésitez pas à me reviewer qd même ! Ah oui, autre chose, ne me frappez pas mais, j'ai arrêté d'écrire l'histoire à cause du cinquième tome…pardon…mais si mon histoire vous plaît, j'essaierais de la continuer, promis. D'accord ? D'ici là, bonne lecture !

1)Le cauchemar

Enfermé dans une grande pièce sombre, Harry cherchait désespérément une sortie à défaut d'avoir sa baguette sur lui pour projeter un peu de lumière. Un silence pesant et inquiétant était le seul compagnon de cellule du jeune homme. Chaque pas lui donnait espoir de trouver une issue mais se soldait à chaque fois par un échec, ce qui rendait le jeune apprenti de plus en plus inquiet.

Tout à coup, une douleur lancinante envahit sa cicatrice. Harry attrapa sa tête à deux mains comme pour repousser un étau invisible qui avait pour but de réduire son cerveau en bouillie. Mais, à l'instant où il tomba à genoux, ne supportant plus la douleur, il entendit vaguement plusieurs petits bruits ressemblant à des ''claps'' indiquant la présence de transplaneurs tout autour de lui, des petits rires puis des pas. Malgré le mal qu'il ressentait toujours à sa cicatrice, il tenta d'ouvrir les yeux pour voir ce qui venait de se dérouler. Il laissa alors échapper un petit gémissement de surprise et de terreur à peine perceptible. Face à lui, un être à la peau blafarde, aux doigts longs et crochus, venait de lui saisir le menton avec rudesse. Harry ne reconnut que trop bien ce monstre vêtu d'une robe noire. Celui-ci, avec une force étonnante pour un être aussi maigre, le souleva et l'obligea à rester debout. Le jeune sorcier faisait tout ce qu'il pouvait pour garder la tête haute, face à son ennemi, malgré la douleur qui continuait à s'insinuer dans sa vieille blessure et la peur qui l'envahissait. Car devant lui se tenait Lord Voldemort, assassin de ses parents et de nombreuses autres personnes, qu'il avait déjà dû affronter. Celui-ci commença alors à parler de sa voix suraiguë :

« - Alors Harry Potter, nous revoilà face à face. Sais-tu à quel point tu as pu me manquer, ironisa-t-il.

Harry s'efforça de ne pas entendre les rires des Mangemorts qui les entouraient.

Allez au diable Voldemort !

Mais, c'est qu'il me menace ?

Harry continua à ignorer l'amusement qu'il provoquait chez les Mangemorts.

Qu'allez-vous faire de moi ? Me tuer ?

Et bien, même si cette proposition est alléchante, elle ne fait pas partie des mes objectifs immédiats. Non. En réalité, je t'ai amené ici pour te faire accepter une réalité que tu refuses.

Et laquelle est-ce ? Demanda Harry, sentant la colère et l'impatience pénétrer son corps.

Comme je te l'ai déjà dit, il y a quelques années auparavant, nous nous ressemblons étrangement et…

Je ne vous ressemble pas ! S'énerva Harry.

Tais-toi ! Je ne t'ai pas donné la parole ! Donc comme je le disais, reprit-il avec douceur, nous nous ressemblons, tout d'abord physiquement du moins quand j'étais jeune. Puis par notre situation familiale. Mais grâce à ma résurrection, autre chose nous lie à présent. Sais-tu laquelle est-ce ?

Mon sang, répondit Harry avec dégoût.

Tu n'es pas aussi bête qu'il y paraît ! Aussi intelligent que son père ce petit. Ce n'est pas pour cela que ça l'a sauvé.

Fermez-la ! Cria le jeune garçon, sentant le sang battre à ses tempes.

Maintenant, nous avons deux choses de plus en commun : ton sang et mes pouvoirs. Nous nous complétons. Je suis ton mauvais côté et tu es mon résidu de bon sens, expliqua-t-il tranquillement.

Je ne vous crois pas !

Harry serrait tellement ses poings que ses ongles coupaient les paumes de ses mains.

Sa haine augmentait en même temps que sa peur s'estompait. Malgré ce sentiment, quelque chose qui était au plus profond de lui éprouvait de la sympathie pour son ennemi.

Alors, écoute. En cet instant, tu me haïs à un point indéfinissable, tu es dans une colère folle mais pourtant, je perçois un nouveau sentiment apparaître et avec lequel tu tente de lutter : c'est de l'admiration et de l'amour pour moi…

Voldemort se mit à sourire et ses yeux rouges exprimait une grande satisfaction en voyant la réaction de Harry. Celui-ci était désemparé. Comment ce monstre avait-il pu lire ce qu'il cachait en lui et qui l'effrayait ?

Maintenant, Harry Potter, continua-t-il, ta peur a repris le dessus. Tu te crains et tu te dégoûte n'est-ce pas ? Ma réaction a était identique lorsque ce petit bout de bon sens m'est apparu mais moi je le maîtrise avec facilité.

Je n'ai pas non plus de problèmes en ce qui me concerne ! S'exclama Harry.

Pour le moment peut-être. Mais à chaque fois que tu me rencontreras ou que tu auras des pensées particulièrement mauvaises, alors… étant donné que j'ai retrouvé toute ma puissance, je pénétrerai au plus profond de ton âme et au fur et à mesure, récupérerait le peu de bonté qui te reste et ainsi, tu deviendras pareil à moi. Et là, ma famille sera au complet…Un petit sourire se dessina alors sur ses lèvres minces.

Assez, taisez-vous !

Harry commençait à paniquer. La douleur à sa cicatrice augmentait de plus en plus. Les questions se bousculaient dans sa tête. Il était désorienté. Mais Voldemort continuait.

-…Toi, moi et mes complices, nous dirigerons le monde grâce aux ténèbres !

NOOON !

A cet instant, il se releva, trempé d'une sueur froide, les yeux écarquillés et il découvrit à ce moment là qu'il était dans son lit, au 4 Privet Drive.