Hello la compagnie!

Tout d'abord, permettez-moi, amis symphoniens, que de vous souhaiter la bonne année!

Ce drabble est un peu particulier car il a été écrit dans certaines conditions. J'ai eu la chance de passer un week-end IRL avec SonaChanTheHedgehog et lors de nos soirées, nous avions fait un petit jeu. Nous devions tirer au sort un couple/personnage ainsi qu'un thème et le défi était d'écrire dessus. Cela m'a permis d'écrire sur des couples ou personnages que je n'aurais jamais utilisé avant, faute d'affection ou par indifférence.

Couple tiré: KratosxMartel

Thème: Haine

Disclamer: Tales of Symphonia n'est pas ma propriété. Sinon, Kratos et Anna auraient pu vivre heureux et donner une petite sœur à Lloyd.

Résumé: C'était mal, il le savait et il se détestait à cause de cela.

Le Moi haïssable

C'était mal et Kratos le savait.

La Bible disait « Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain ». Pourtant, c'était plus fort que lui. Martel était le désir incarné. Comment aurait-il pu rester de marbre face à cette Vénus métisse ? Sa peau était blanche te douce, sa longue chevelure verte lui évoquait les toiles bucoliques des plus grands maîtres de Tésséha'lla. La robe de la jeune femme laissait deviner ses formes sans pour autant l'insulter. Son être tout entier était sublime, du corps à l'âme. Elle n'était jamais aussi belle qu'au naturel et quand elle riait, Kratos en oubliait jusqu'aux horreurs de la guerre qui le hantaient dans d'atroces cauchemars.

Oui, Martel Yggdrasill était magnifique.

Et inaccessible.

Kratos le savait. Martel était liée à Yuan. Il ne voulait pas briser leur amour. Il ne voulait pas perdre leur amitié. Mais c'était plus fort que lui. Il désirait Martel. Il l'aimait. Et ses sentiments étaient la pire offense qu'il pouvait lui faire, la pire trahison imaginable envers Yuan. Plus il aimait Martel, plus il se détestait. Il se savait haïssable et il se haïssait. Parce que s'imaginer dans les bras blancs et nus de Martel était déjà un outrage de trop.

Il avait déjà haï.

Mais l'être qui le répugnait le plus était sa propre personne, se retrouvant irrémédiablement seul, plein d'ire et de dégoût, dans le plus grand silence.

Cependant, il n'eut jamais aucune rancœur envers Martel et Yuan.

FIN