Coucou les gens !
Me revoici dans la catégorie Tales of Symphonia avec une petite vignette. Si vous saviez comment l'idée m'est venue... L'inspiration vient vraiment n'importe quand et n'importe comment
Résumé: C'était sans doute un plaisir coupable, mais Yuan s'y laissait aller sans aucune gêne.
Disclaimer: TOS appartient à Namco et les personnages du jeu en bénissent le ciel.
Petits Plaisirs
Yuan Ka-Fai avait parmi ses faiblesses un petit plaisir qu'il qualifierait de coupable sans hésiter.
Un plaisir simple, risible pour certains, mais si revitalisant pour lui. Il ne pouvait, hélas, pas s'y adonner souvent, par manque de temps, à cause des Renégats à diriger. Prendre un peu de temps pour lui alors que ces hommes risquaient leur vies, se battaient sans cesse, cela le faisait se sentir terriblement coupable. Mais parfois,malgré sa mentalité de fer, Yuan, cédait face à la douce tentation de ce pêché. Et quand il s'avouait vaincu, c'était alors le plus parfait des orgasmes, une jouissance magnifique.
Le rituel l'y amenant était pourtant des plus faciles, voire des plus triviaux quand on y pensait. La première étape consistait à vider sa vessie, l'idée de souiller ce moment avec son urine lui était insupportable. Puis il se dirigeait vers sa salle de bain. Il passait une main dans ses cheveux pour défaire le ruban qui les retenait dans un catogan impeccable. Un coup rapide de peigne, histoire de démêler un peu sa « tignasse », alors qu'un bruit d'eau résonnait dans la pièce. Ensuite, l'effeuillage. Pour une raison qui lui était aussi stupide qu'inconnue, quand il se déshabillait, Yuan commençait toujours par ôter son pantalon, puis son boxer. Ensuite, il déboutonnait doucement sa chemise, la faisant glisser le long de ses bras musclés. Là, il se retrouvait nu face à son miroir. Se retournant,il coupa l'eau qui coulait toujours. De la vapeur envahissait l'endroit. Il posa un pied dans la baignoire. Puis le deuxième. Une fois le chaud vaincu, complètement immergé dans l'eau, l'extase l'envahissait. Le Bonheur à l'état pur. Enfin. Son corps se relâchait. Un véritable délice. La sensation de la fine pellicule séparant sa peau de l'eau, la caressant doucement, la chaleur le berçant... C'était d'une magie indicible. Kratos l'avait expliqué par le fait que, par ce biais, les hommes retrouvaient un ersatz de la béatitude qu'il éprouvaient à l'état d'embryon et de fœtus, dans le ventre maternel, immergé dans le liquide amniotique.
Pauvre Kratos.
C'était ce que pensait Yuan à chaque fois qu'il prenait un bain. L'humain n'avait rien comprise à l'extase délicate d'un bon bain chaud.
FIN
