Posté le 11 août
Disclamer :
Personnages : Appartiennent à Steven Moffat et Mark Gattis et Sir Arthur Conan Doyle.
Histoire : M'appartient ! (Défense de diffusion ou de traduction sans mon accord)
Epoque : Moderne. (XXIème siècle)
Lieux : Londres/Angleterre.
Inspiration : Publicité : Meetic et Passenger : Let her go.
A/N : Comme on se retrouve ! J'ai eu une longue période d'inactivité du à mon emploi du temps de ministre mais normalement maintenant j'ai plus de temps. Bref ! Comme dit le résumé et le titre, notre détective-consultant préféré se retrouve sur un site de rencontre. Je ne vous en dis pas plus ^^
Bonne lecture !
Chapitre 1.
The Game.
- Tu as quoi ?
- Je t'ai inscrit sur Meetinglock... c'est un site de rencontre.
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Je soupirai.
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- Je sais ce que c'est John, m'écriai-je, je veux savoir POURQUOI tu l'as fait !
- Parce que tu as besoin de quelqu'un ! Surtout depuis que je n'habite plus ici...
- Je sais très bien m'en sortir seul, lui répliquais-je d'un ton froid.
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Il se contenta d'un "hum... si tu le dis" tandis qu'il descendait les marches de l'appartement.
J'ouvris une fois de plus mon ordinateur.
Je vis le profil que John avait créé à mon effigie et secouai la tête d'un air agacé. Je soupirai à nouveau. Je n'avais absolument pas besoin de personne dans ma vie affective. D'ailleurs cette dernière n'existait tout simplement pas.
Ce n'était pas parce lui avait "trouvé chaussure à son pied" que je devais en faire autant ! Surtout que tous ces sentiments destructeurs ne sont pas compatibles avec mon métier de lucidité exemplaire.
Non mais pour qui me prenait-il ?
Me pensait-il incapable de me suffire ?
Me jugeait-il inapte à vivre une vie en solitaire ?
Je l'avais fait avant pourquoi ne pouvais-je pas revenir où j'en étais resté ?
Bref ! D'un geste de la main je balayai ces questions encombrantes.
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*Je cherche une personne qui puisse me comprendre, me supporter et m'aimer même si je suis une tête de nœuds, que je suis parfois un connard prétentieux qui joue du violon à trois heures du matin et que j'ai un quotidien singulier* avait écrit mon meilleur ami sur ma page. Moi une tête de nœuds ? On aura tout vu ! Tiens... quelqu'un me propose de lui ''chatter''.
"Fliquette_du_1925"
Et si on se prêtait au jeu ? Je pourrais déduire la vie des gens. Au moins cela me fera une activité... Surtout que, en ce moment je n'ai plus d'enquêtes.
Déjà décortiquons son pseudonyme.
Pour être "fliquette" elle, oui l'emploi du féminin indique clairement une femme, doit être au service des forces de l'ordre. Reste à savoir quel grade. Bref, du 1925. Sachant qu'elle est inscrite sur ce site depuis peu et qu'elle cherche quelqu'un... Je dirai que ce n'est pas sa date de naissance. Même si statistiquement les femmes meurent plus vieille, celle-ci ne se serait pas inscrite elle-même et en conscience à 92 ans. Donc hypothèse à écarter.
1+9+2+5 = 17
1+7 = 8
Huit penché égale à l'infini.
Elle est immortelle ?
Pure fantaisie.
Peut-être faut-il chercher ailleurs ?
1 = A
9 = I
2 = B
5 = E
Aibe ?
Ebia ?
Du charabia pur et dur...
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Ou peut-être les lettres numériques sont plus grandes que dix...
19 = S
25 = Y
Je crois avoir la brigade...
New Scotland Yard.
Donc de la brigade qui me consulte.
Une collègue ?
Cette pensée me fit rire.
Je n'avais pas de collègue.
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Reconcentrons-nous et allons voir son profil.
Cette fois-ci j'éclatai de rire tant par la surprise que par l'identité.
Sally Donovan !
La traiteuse de taré !
L'ex-amante d'Anderson !
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J'entendis les pas, encore vifs pour une personne de son âge, de ma logeuse Mrs Hudson, qui gravissaient les marches.
"Un problème, mon garçon, s'enquit-elle.
- Aucun, lui répondis-je en souriant.
- Vous êtes sûr que vous n'êtes pas souffrant ?
- Pourquoi le serais-je ?
- Peut-être parce que c'est la première fois que je vous entends rire qui plus est aussi fort !
- Excusez-moi Mrs Hudson mais j'ai vu une collègue entre guillemets sur un site de rencontre. Et vu sa situation je doute qu'elle trouve quelqu'un, lui expliquais à demi-rieur.
- Mon garçon ne vous moquez pas de cette pauvre fille ! Je lui souhaite tout le bonheur du monde pour que vous puissiez vous tromper !
- Je ne me trompe jamais.
- Que faisiez-vous sur un site de rencontre ?
La question me pris de court mais je répondis calmement :
- John m'y a inscrit parce qu'il me juge inapte à mener mon petit bout de chemin seul comme dirai l'autre...
- Il a raison, surtout vous je rajouterai.
- Vous n'êtes pas la plus qualifiée pour me dire ça Mrs Hudson.
- Vous ne viendrez pas gémir votre solitude alors ! s'exclama-t-elle en partant.
- Pour info je ne gémis jamais ! lui répondis-je sur le même ton.
Je reportai mon attention au site.
Elle avait engagé la conversation avec un banal "salut".
Tenais-je ma revanche sur cette truite fumée ?
Tentons l'expérience :
Barberousse_à_un_deerstalker : Salut
Fliquette_du_1925 : Ça va ?
Barberousse_à_un_deerstalker : Peut-être
Fliquette_du_1925 : Comment ça ?
Barberousse_à_un_deerstalker : Y a une femme au boulot qui me harcèle.
Je ricanai intérieurement mon mensonge enrobé de vérité.
Fliquette_du_1925 : Tu l'as dit à quelqu'un ?
Je restai un moment en suspens : était-il vraiment raisonnable de tromper cette métisse ?
Je fus soudain pris d'un... comment on dit déjà ? Ah oui ! D'un remord. Il fallait que j'arrête cette mascarade.
Fliquette_du_1925 : Tu es la ?
Barberousse_à_un_deerstalker :Oui Sally je suis là. C'est Sherlock
Fliquette_du_1925 : Encore vous !
Barberousse_à_un_deerstalker : Oui encore moi ! Mais je vais vous laissez tranquillement chercher un nouveau compagnon de jeu.
Fliquette_du_1925 : Comment osez-vous !
Barberousse_à_un_deerstalker : Comme ça...
Barberousse_à_un_deerstalker a mis fin à la discussion
Je savais que la prochaine fois je me recevrai une fontaine d'insulte mais au moins j'étais débarrassé d'elle.
Ne me dis pas que...
Un nouveau soupire.
Anderson. Anderson cherchait aussi quelqu'un.
Il ne manquerait plus que Lestrade et on aurait la brochette d'andouilles qui me consulte. Quoique Lestrade est plus haut placé dans mon estime que les deux autres.
Ah. Une nouvelle personne.
"Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss"
À voir son pseudonyme il ou elle est fan de Harry Potter car il ou elle a utilisé trois personne de cet univers.
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss : Bonjour, comment vas-tu aujourd'hui ?
Aujourd'hui ? Cette personne me connaît-elle ?
Barberousse_à_un_deerstalker : On se connaît ?
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss : Bien sûr et je crois te connaître mieux que tu ne me connais moi !
Barberousse_à_un_deerstalker : Mycroft ?
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss : Je ne suis pas ton frère
Barberousse_à_un_deerstalker Qui êtes-vous à la fin ?
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss a mis fin à la discussion
Je râlai des mots inintelligibles. Personne ne s'était amusé de moi comme ça !
Sauf Moriarty.
Mon agacement se mua en crainte.
Non ce ne pouvait être lui.
Il n'aimait pas le commun des mortels.
Il ne jouerait pas d'un site de rencontre.
Ce n'était pas lui.
Affirmation catégorique.
Barberousse_à_un_deerstalker : Veux-tu jouer à un jeu ?
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss : Non.
Un non définitif, impitoyable.
Barberousse_à_un_deerstalker Pourquoi ?
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss : Arrête de poser des questions Sherlock tu ne sauras pas qui je suis.
Barberousse_à_un_deerstalker Je peux tracer ton adresse IP
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss : Essaye seulement. Mon ordinateur n'émet plus de signaux depuis que je l'ai bidouillé
Barberousse_à_un_deerstalker : Ok. Au moins dis-moi si tu es un homme ou une femme.
Son_heart_est_ruiné_lentement_or_cuties_kiss: Non.
Je fermai violemment mon ordinateur.
Je détestais quand on me disait non.
Coûte que coûte je retrouverai cette personne qui semblait si bien me connaître.
Mycroft ? Pas pensable. Pourquoi s'userait-il à perdre du temps sur ça. Qui plus est pour me narguer.
John ? Non. Il était avec Mary. Pourquoi se créer un compte alors qu'il avait trouvé "la femme de sa vie" ?
Mrs Hudson ? Idem. Cette pauvre vieille femme ne se préoccuper que des histoires de ses locataires. Vivant des aventures amoureuses par procuration. Et puis elle n'était pas très douée avec la technologie.
Lestrade ? Bof. Plausible mais pourquoi diable jouerait-il avec lui comme ça ?
Molly Hooper ? À écarter immédiatement. Elle semblait trop éprise d'amour pour ce... comment déjà ? Ah oui ! Tom.
Rien qu'en repensant à la pas si anodine ressemblance que nous partagions lui et moi je frissonnai. Molly méritait beaucoup mieux que moi pourquoi s'obstinait à m'aimer, ou aimer une pâle copie ? Bref.
La femme ? Possible. Même très possible. À cette pensée je pris mon portable et lui envoya un message.
-Irène je sais que c'est vous arrêtez de jouer à ce petit jeu.
Sh-
La réponse ne tarda pas :
-À quel jeu vous faites référence ?
IA-
-Vous le savez très bien. Inutile de le nier.
SH-
- Actuellement je ne joue à aucun jeu avec vous mais si vous voulez je peux en commencer un.
IA-
Répondait-elle sérieusement ? Si ce n'était pas elle qui donc pouvait être cette personne ?
A/N : Alors ça ne mérite pas une petite review ça ?
