SA Special Class A Fanfiction

Les ailes d'Hikari

Résumé : Une petite fugue peut en provoquer des choses.

Attention / !\ : Je ne possède pas l'histoire, ni le manga de SA Special Class A. Je ne fait qu'utiliser leur monde et personnages pour ma fanfiction.

''bla bla'' = discussion

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Chapitre 1 :

Le soleil ne c'était pas encore levé, qu'une fine silhouette marchait dans les rues calmes de la ville. Chacun de ses mouvements se fondait à merveille dans l'obscurité de la nuit, comme si elle ne faisait qu'un avec. La silhouette continua son chemin à travers la ville, d'un pas vif et décidé, démontrant sa volonté à avancer face à l'inconnue. Sa destination n'est qu'un genre de checkpoint, tandis que le bout du voyage, lui, est un mystère.

Il est étrange comme la nuit semble si rassurante autour d'elle, comme si elle utilisait son long manteau noir pour recouvrir son existence. Inconsciemment, c'est ce que désirer fortement la personne, qui avait choisi ce moment pour partir. Partir où ? Seul son destin le lui dira. En tout cas, toutes les destinations lui conviendraient, tant que c'est loin, très loin d'ici.

Le temps avançait rapidement et la ville défilait sous ses pas à même allure qu'au début de la marche. Mais elle dû s'arrêter, elle n'avait pas le choix, le reste du chemin ne pouvait se faire à pied. C'est donc pour cette raison, qu'elle se retrouvait assisse a un arrêt de bus, attendant le sien avec impatience. Impatience qui grandissait à fur et à mesure des tic-tacs de sa montre. Après tout, quand on décide de partir, où plutôt de disparaître dans son cas, il vaut mieux toujours rester en mouvement.

Le bus fini par arrivé quelques minutes plus tard, mettant fin à ses stupides inquiétudes. Elle s'empressa de rentrer dedans et de se payer vite un ticket, sous le regard conservateur du chauffeur de bus.

Elle s'installa au tout en fond, près d'une fenêtre, gardant ses affaires à côté d'elle, lui permettant de les garder près d'elle, et empêchant quiconque de s'asseoir près d'elle.

Le bus reprit son chemin, et sous les yeux de la personne, le paysage défilait, la ville devenu au fil du temps une petite route de campagne longeant une forêt. Une forêt qu'elle connaissait, elle et sa famille faisait souvent des randonnées et des pique-niques dedans.

Sa disparition allait mettre fin à la joie familiale régnait chez elle, la culpabilité était toujours présente, et le sera sûrement pendant un bon moment. Mais certains sacrifices sont nécessaires pour avancer, elle en avait conscience, et espérait que sa famille comprenne son geste un jour.

Le bus arriva dans une seconde ville, et les arrêts se répétèrent, faisant entrer et sortir des gens comme des courants d'airs. Finalement, son arrêt serait le prochain. Dans quelques minutes, elle dira au revoir au chauffeur, et au chauffage du bus. L'un allait lui manque, mais sûrement pas l'autre.

Malgré que le soleil se soit levé depuis une petite heure, le froid de la matinée agressait son visage et les bouts de ses doigts, seuls partie de son corps qui n'était pas couverte. En plus tirer sa valise et ses sacs en portant des mitaines, faisait glisser les poignets de ces dernières le long de ses doigts. C'est donc en luttant contre le froid, réajustant ses sacs, que notre silhouette reprit son rythme de marche rapide, ne s'arrêtant qu'occasionnellement pour regarder un plan ou demander son chemin à l'un des rare passant se trouvant sur son chemin.

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Finalement elle arriva devant un immeuble de quartier riche, elle eut un rire amer en croisant des regards supérieurs de ses habitants. Mais ce n'est pas pour cela qu'elle allait faire demi-tour. Surtout pas après le long chemin qu'elle avait parcouru pour le voir. Elle rentra à l'intérieur, cherchant du regard l'ascenseur. Quand elle le vit, elle se déplaça dans sa direction et rentra dedans.

Les portes de l'ascenseur s'ouvraient sur un petit vestibule, ayant de chaque côté une porte. Elle toqua sur celle de gauche, et attendit que quelqu'un lui réponde. Après quelques instants, la porte s'ouvrit sur un jeune homme aux cheveux noirs courts. L'homme regarda d'un air étonné son visiteur, il se souvient vaguement lui avoir donné son adresse dans cette ville. Mais il ne s'attendait pas à trouver une telle personne devant sa porte de si bon matin.

''Bonjour Ogata'', dit la personne en lui passant devant et par la même occasion pénétra l'appartement sans l'avis de son propriétaire.

Ogata ferma sa porte, et se dirigea dans le salon où la personne s'était installée tranquillement sur son canapé.

''Je peux savoir la raison de ta visite chez moi, à une heure aussi matinale'', dit Ogata d'un ton calme.

''Tu pourras déjà me dire bonjour pour commencer'', râla la personne. ''Et je répondrais à tes questions.''

''Bonjour Hanazono ... Maintenant répond à ma question.''

''Tu perds pas le nord'', ria Hikari. ''En fait, je suis en pleine fugue, et je me suis souvenu que tu habitais dans le coin.''

''Et donc tu as décidé de squatter chez moi, c'est ça'', s'exclama Ogata en lui lançant un regard noir.

''Pas tout à fait ... il est vrai que je suis venu chez toi ... dans l'espoir que tu m'héberge, mais ... tu as le droit de refuser'', bégaya Hikari soudainement gênée. ''C'est juste pour une petite période pas plus de 2 semaines.''

''Pourquoi ?'' demanda Ogata qui montrait un air septique.

''Hein ?''

''Pourquoi venir chez moi ? Et plus important, pourquoi tu fugues ?''

Hikari se mua dans le silence, ses yeux regardaient le sol, tandis qu'elle prenait de grandes inspirations. Il la regardait faire d'un air inquiet, ce genre de comportement, cette fugue, ce n'était le genre d'Hikari Hanazono. Elle leva la tête et plongea son regard dans celui de son interlocuteur.

''J'ai réalisé beaucoup de chose durant cette dernière semaine, pff ... trop de chose d'un coup'', souffla Hikari. ''Et cela me fait peur, terriblement peur.''

Il ne répondit pas, mais son regard lui ordonna de continuer.

''Je n'ai encore jamais réfléchie à l'avenir ... je passe mon temps à m'amuser avec mes amis, à défier Takishima'', commença Hikari. ''Et pourtant le temps passe, et bientôt, je sais que je pourrais plus être a leur coté sans ... sans ressentir de la haine et de la jalousie envers eux. Ils n'ont aucun soucis pour l'avenir, tout est déjà tracer pour eux, donc, ils peuvent bien s'amuser, profiter.''

''Que s'est-il passé ?'' demanda Ogata en s'asseyant à côté d'elle.

''Deux événements, un i jours, et l'autre i jours'', murmura Hikari.

''Crache le morceau, sinon je te fous dehors'', grogna Ogata.

''Bon ! I jours, j'ai eu une conversation avec une nouvelle élève qui est arrivé le mois dernier. Elle ne connaissait ni la SA, ni le système de classement de l'école, donc on peut dire qu'elle a su me dire ce qu'elle pensait de ma relation avec les autres membres de la SA : un chien, une poupée, un divertissant pour la SA et l'école. Cela m'a bien sur choqué, mais je n'en ai pas tenu compte qu'elle avait raison... enfin jusqu'à ma visite chez le médecin i jours. Depuis 3 mois, je ressens des douleurs intenses qui refusent de disparaître, des périodes de fatigue extrême, un manque d'appétit flagrant, ..., dit-elle d'une voix de plus en plus faible et inexistante.

Hikari s'écroula contre Aoi avant de finir ses explications. Aoi la secoua, et vérifia ses signes vitaux, il essaya de lui parler, mais rien à faire, elle ne réagissait pas. Heureusement, elle respirait toujours, et semblait seulement écroulé de fatigue. Il l'a porta dans sa chambre d'amis, et la déposa sous les couettes après lui avoir ôté son manteau.

Le temps passait, et Aoi devenait de plus en plus inquiet à propos de son invitée surprise. Ce n'est qu'un début d'après-midi, en allant vérifier son état, qu'il vit ses paupières tremblaient, montrant le futur réveil de la jeune fille. Hikari ouvrit les yeux, toujours endormi, regardait la pièce dans laquelle elle dormait.

Au bout de quelques instants, elle se leva brusquement en réalisant qu'elle ne se trouvait pas dans sa chambre. L'air paniqué, elle cherchait un indice pouvant lui dire où elle se trouvait, indice qu'elle trouva en la personne de Aoi Ogata.

En le regardant, elle se souvenu de tout, et prononça une petite excuse à son encontre. Il ne dit rien et s'approcha d'elle, jusqu'à s'asseoir à ses côtés. Puis elle sentit sa main sur son front, et entendit un léger grognement. Elle tenta de sortir du lit, mais il la tira par le poignet, la forçant a rester coucher.

''Interdiction de sortir du lit tant que ta fièvre n'est pas calmée'', ordonna-t-il d'un ton sec.

''Mais ...''

''Pas de mais!'' s'exclama Ogata. ''Tu dois vraiment être folle pour fuguer avec une telle fièvre.''

''Désolé de t'avoir inquiéter'', dit-elle avec sincérité.

''Repose-toi, on discutera du reste ce soir'', soupira-t-il en passant la porte.

''Encore désolée'', s'excusa-t-elle de nouveau.

Elle se rendormit sachant bien que son hôte n'allait pas la laisser se lever. Elle commença a rêver a un certain souvenir, celui où elle et Ogata sont devenus en quelque sorte amis.

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Et voilà le premier chapitre de cette fanfiction ! J'espère qu'elle sera à votre goût … sinon tant pis c'est pas grave. Tout les goûts sont dans la nature, vous avez droit de ne pas aimer. Je ne sais pas quoi dire … ah ! Si ! Essayer d'aller voir mes autres fanfictions ( je me fait de la pub, et alors ). Et puis pouvez vous me laissez un commentaire s'il vous plaît, en donnant votre avis sur l'histoire.

Kairy Dream