Auteurs : Niobé et Silmaril666

Disclaimer : Les personnages de cette histoire ne sont pas à nous, ils sont la propriété de JK Rowling et nous ne tirons aucun profit de cette histoire…

Rating : R

Genre: Romance/Humour / Général

Notes des auteurs : Une petite histoire pour nous amuser un peu aux dépends de nos héros préférés, ça peut pas faire de mal… si ?

Polynectar quand tu nous tiens…

Une année de plus venait de commencer et pour cette sixième et avant dernière étape, Hermione s'ennuyait déjà, allongée dans sa chambre : elle était si fatiguée après le discours tiré en longueur que Dumbledore sortait chaque année pour les nouveaux venus. Elle se souvint alors de la sienne et s'amusa a penser à quel point tout le monde avait changé et surtout à quel point les relations entre Harry et elle avaient évoluées : cela faisait maintenant six mois qu'ils s'étaient avoués leurs sentiments et elle ne se lassait toujours pas de vivre toutes ces aventures à ses cotés. Cependant elle savait que quelque chose n'allait pas : quelque chose lui manquait mais elle ne saurait dire quoi. Lassée de se prendre la tête elle décida d'arrêter et fini par s'endormir.

Le jour suivant n'avait aucune différence avec les autres jours de sa vie à Poudlard et elle rejoignit Ron et Harry dans la salle commune, ne manquant pas de refaire la cravate de ce dernier, une fois encore de travers, pendant qu'il la déshabillait du regard. Il fit une vaine tentative pour l'emmener dans un endroit plus tranquille avant le cours de défense contre les forces du mal, mais Hermione avait beau s'être très extravertie ces dernières années, elle n'en restait pas moins très consciencieuse et le remis gentiment à sa place. L'après midi même avait lieu un match « amical » de Quidditch entre Serpentard et Gryffondor pour présenter tout les avantages de l'école au nouveaux venus. Comme à l'accoutumée, les manières des Serpentards étaient loin d'être fair-play, et même si Gryffondor avait gagné, ce n'était pas sans quelques sacrifices : ainsi, Harry s'était fait assommé pas un cognard après avoir attrapé le vif d'or et était toujours endormi le soir venu.

Pour ne pas y penser, Hermione se rendit à la bibliothèque pour se noyer dans un livre et fini par s'assoupir pour être réveillée quelques heures plus tard par un long baiser qui n'était pas pour lui déplaire. Elle ouvrit les yeux et vit à son grand étonnement un Harry visiblement en meilleure forme. Il ne lui dit pas un mot et l'entraîna hâtivement dans la réserve, prenant le soin de les recouvrir de la cape d'invisibilité pour être plus tranquilles. Elle s'étonna d'abord que ses baisers soit si doux et si tendres comme si c'était la première fois qu'il l'embrassait, mais elle mis cela sur le compte de sa chute et de l'émotion. Ils n'avaient jamais osés sauter le pas auparavant et elle ne comprenait pas pourquoi il voulait absolument le faire là, ici et maintenant, mais sous ses caresses si douces elle ne pouvait que se laisser faire, car en plus de la magie du moment, le danger de se faire prendre par Rusard lui plaisait. Cachés sous la cape, entre deux rayons, il lui fit alors l'amour voluptueusement, enlevant délicatement chacun de ses vêtements et effleurant du bouts des doigts chaque partie de son corps. Elle ne connaissait pas ce coté d'Harry mais ne s'en plaignit pas, emportée par ses sentiments si forts pour le Survivant. Il l'a désirait tant qu'il continua à la caresser et à l'embrasser de plus en plus fougueusement, ses lèvres se baladant sur sa poitrine tandis qu'elle fermait les yeux pour savourer ses caresses. N'en pouvant plus, elle fini par le déshabiller brutalement et le maintins serré entre ses jambes alors qu'il la pénétrait doucement comme si il voulait profiter de chaque instants passé en elle. Ils essayaient de ne pas faire de bruit mais leur désir prenaient le dessus à mesure qu'il s'amplifiait et ils ne purent que gémir de plaisir, elle l'embrassant en cherchant son visage dans l'ombre de la cape. Soudain, son dos se cambra lorsqu'elle sentit une chaleur l'envahir, émoustillant chacun de ses sens et elle ne pu s'empêcher de gémir plus fort, s'agrippant à lui plus furieusement. Harry avait une respiration de plus en plus saccadée et lui maintenait désormais les poignets serrés, la dominant à sa guise quand il la pénétra d'un coup de reins plus puissant que les autres, faisant crier Hermione, cri qu'il fit taire en posant prestement ses lèvres chaudes sur les siennes…Il s'allongea enfin sur elle, la tête posée au creux de sa poitrine, le visage trempé de sueur et leurs cœurs battant la chamade a l'unisson…

Ils se rhabillèrent sous la cape pour ne pas se faire surprendre puis Hermione en sortit la première, à moitié habillée et refermant sa chemise pendant qu'Harry était encore sous la cape. Après ce moment si fort, Hermione ne voulait qu'une chose : se retrouver seule avec Harry pendant des heures, sans personne pour les déranger. Mais son souhait fut vite brisé lorsque Malefoy entra dans son champ de vision, se postant devant elle avec son petit air arrogant qu'elle détestait tant :

- Alors Granger, on soigne Potter d'une drôle de façon et dans des endroits bien étranges…

- La ferme Malefoy, occupes toi de tes affaires…

- Pas quand les tiennent sont plus intéressante. Dis moi, Potter est au courant pour toi et Weasley ?

- Qu'est ce que tu racontes Malefoy ?

Un sourire sadique apparu sur les lèvres du Serpentard, comprenant que son bouc émissaire préféré n'était pas au courant de ce qui lui arrivait :

- Tournes toi, et admire son preux chevalier !

- Pourquoi il n'y a que Harry derrière moi ! (dis t-elle d'une voix d'où perçait l'inquiétude devant l'assurance de son interlocuteur)

- Vous avez une relation à trois c'est ça, Tu peux me le dire de toute façon vous êtes découverts, je savais bien que vous étiez tordu mais à ce point là!

- Arrête un peu, c'est pas la première fois que tu racontes ce genre de conneries alors arrête de me prendre pour une conne et dégage de là!

- Mais regarde au moins, pauvre Sang de Bourbe attardée ! Lâcha Drago de plus en plus impatient.

- C'est bon ! Mais je sais qui c'est… (elle se retourne brusquement) c'est Harr…

Elle ne trouva en face d'elle que Ron, débringué et confus et elle ne trouva alors rien a dire tant elle en avait le souffle coupé et ne comprenait rien de ce qui venait de ce passer :

- Ron ? Qu'est ce que tu fais là! Où est Harry ?

- Pas avec toi en tout cas, répliqua Malefoy en pouffant.

- Toi la fermes !Vas t-en !

- A non je ne louperai ça pour rien au monde !

- Bon Ron tu vas m'expliquer ! (elle était dans une colère noire qui fit frissonner les deux garçons… mais pas pour les mêmes raisons.)

- Je t'en supplie pardonne moi, fit alors Ron en sortant de sa torpeur. Je t'aime depuis si longtemps et j'ai pensé que le seul moyen d'être avec toi c'était de devenir Harry…

- C'est clair que personne ne voudrait de toi sinon, fit Drago, se délectant du ton pitoyable que prenait la scène.

- La potion ne durait qu'une heure mais je pensais qu'on aurait fini avant, et tu n'aurais jamais su que ce n'était pas Harry mais moi…

- Ce que tu peu être pathétique… fit le Serpentard, tout bas.

Hermione comprit alors :

- .. Le polynectar…et c'est moi qui t'ai appris à la faire, comment a tu pu me faire ça et encore pire, comment as-tu pu faire ça a Harry, ton meilleur ami !J'avais confiance en toi…

- J'étais désespéré! se défendit le jeune Gryffondor.

- Et désespérant aussi ! le coupa Drago en un soupir. Mais franchement Hermione, vus les cris que tu poussaient tout a l'heure, j'ai pas l'impression que cela te dérangeai beaucoup…

- Encore une parole et je te coupe la langue, et c'est ce que je ferai si tu dis un mots de tout ceci à qui que ce soit !fit elle en se tournant vers lui, ivre de colère. (Elle se tourna ensuite vers Ron) Harry ne doit jamais le savoir, il faut faire comme si rien ne c'était passé.

Sans un mot de plus elle tourna les talons et partit de la bibliothèque, laissant là un Ron honteux et désemparé seul avec un Drago fier de sa découverte. Il ne put s'empêcher de commenter :

- Je te félicite Weasley c'est une idée digne d'un Malefoy !Je tenterai bien ma chance…

Ron se jeta alors sur lui et le pris par le col pour le menacer:

- Si tu la touches…

Des larmes se mirent à couler sur ses joues et il s'interrompit, lâchant Malefoy pour partir en courant vers son dortoir. Malefoy se mit à sourire d'un air sournois et répondit pour lui-même :

- C'est ça, compte sur moi…

Chapitre deux à suivre…