Une rose d'amour épanouie dans le sang

Chapitre un : rencontre au clair de lune

La nuit était claire et les étoiles nombreuses dans le ciel. Tout paraissait calme. Le hibou hululait, les grenouilles coassaient, et le vent sifflait dans les roseaux. Tous dormaient, sauf une femme, qui tenait dans ses bras un bébé. Son bébé.

Cette nuit là, les étoiles et une lune rouge furent témoins d'un étrange et douloureux spectacle. La démarche de la femme était hésitante, elle titubait… Elle était en effet gravement blessée, du sang coulait par plusieurs plaies. A bout de force, elle déposa son bébé près d'un orphelinat dont elle avait vu l'écriteau, "La Maison de Pony". Elle était arrivée à destination.

-Tu seras en sécurité ici, ma chérie. Tu seras cachée, jusqu'à que tu puisses te débrouiller. Peut-être certains te retrouveront, et veilleront sur toi. Je l'espère de tout mon cœur. Pardonne-moi pour ce que je vais faire. Pardon pour l'enfance difficile que tu vas vivre, seule, différente, sans lien avec ta vrai famille…Pardon ma chérie.

Elle prit une enveloppe, et déposa celle-ci près du couffin où dormait sa petite fille. Et là, une chose étrange se produisit. La femme s'évanouie dans un nuage de sang, qui entoura et pénétra l'enfant. Aucune trace ne resta du prodige. La femme avait ainsi scellé le destin de son enfant, se sachant condamnée au destin des hommes dans son état de faiblesse. Une fois le phénomène terminé, l'enfant ouvrit subitement les yeux, de grands yeux verts. Elle semblait avoir comprit qu'elle ne reverrait jamais sa mère. Elle gazouilla un instant, tendit ses minuscules bras potelés dans le vide, ses mains cherchant désespérément sa maman. Elle ne la trouva pas, ses cris ne l'appelèrent pas. Des larmes coulèrent sur ses joues, et elle se mit à hurler de toute la force de ses poumons, à hurler, à hurler pour que quelqu'un vienne la chercher. A hurler, à hurler pour que s'occupe d'elle.

Ses cris éveillèrent l'orphelinat tout proche. Un garçon en sorti en trombe, les yeux encore tous embrumés de sommeil.

-Tom, calme-toi mon chéri.

-je sais que j'ai entendu un bébé pleurer. Je suis sûr.

-oui, moi aussi je l'ai entendu.

-regardez. Il est là, dit-il en indiquant un point de son doigt. Il courut dans le pré et s'arrêta devant le couffin. C'est une petite fille, dit-il en se tournant vers Mlle Pony et Sœur Maria, les deux dames s'occupant de l'orphelinat.

Celles-ci s'approchèrent, et virent l'enveloppe. Elles l'ouvrirent, et lurent la lettre qu'elle contenait :

Merci de bien vouloir prendre soin de mon enfant. Elle s'appelle Candice. Veillez sur elle s'il vous plait. Elle est née le 14 avril dernier. Ceci est pour elle, donnez-le lui. C'est l'emblème de ma famille, sa famille, dont elle est l'unique héritière. Un jour, quand elle sera grande, elle pourra choisir de reprendre la tête de la famille, et de chercher ses origines.

Que les étoiles vous protègent,

Et la lune vous veiller.

-quelle étrange lettre, dit Mlle Pony en la regardant par tous les côtés. Pourquoi nous demander de veiller sur l'enfant si elle a une famille ?

-Oui, effectivement. Quelle étrange lettre. Elle est piquetée de larmes. Pourquoi une mère serait-elle obligée de se séparer de son enfant. C'est inhumain !

-oui, mais nous avons un devoir envers cette enfant. Nous l'élèverons, et peut-être plus tard aurons-nous des réponses à nos questions.

-donnez-le lui, de quoi parlait-elle ?

Mlle Pony reprit l'enveloppe, la retournaet fit tomber un médaillon au creux de sa main. Il était en or massif pour la chaîne, et le blason se composait d'une rose de rubis entrelacée de ronces en émeraudes. Et des deux côtés de la rose, deux croissants de lune fait de diamants, d'éclats de topazes, de rubis et d'argent terminaient l'ouvrage.

-et bien Candy, c'est un bien beau bijou, dit Mlle Pony en le lui glissant autour du cou. Il faudra que tu en prennes bien soin, puisque c'est le seul indice qui te rattache à ta famille. Elle prit alors la petite dans ses bras, et la conduisit dans la maison. Bravo Tom en tout cas, tu as évité à cette petite de passer une nuit dehors.

Quatre années s'étaient écoulées depuis l'arrivée de Candy. Celle-ci avait grandie, et était devenue une mignonne petite fille, gentille et malicieuse. Elle avait même une fois attaché toute la famille canard ensemble, « pour ne pas qu'ils perdent leur maman » avait-elle expliqué à Sœur Maria qui avait entreprit de la gronder. Elle adorait aussi par-dessus tout grimper au grand arbre de la colline Pony, "Le Père" comme l'appelaient les enfants.

Pourtant, elle avait peu d'amis parmi les enfants de l'orphelinat, ou à l'école, malgré les efforts de Tom, qui se considérait comme son grand frère puisque c'était lui qui l'avait trouvée. Elle était devenue par conséquent une enfant assez solitaire, bien qu'elle aima la compagnie des autres enfants, quand ils lui permettaient de se mêler à leurs jeux, ce qui n'arrivait pas assez souvent au goût des deux mamans. Ce qui les surprenaient toujours, et qui leur faisaient secrètement peur, c'est que Candy changeait du tout au tout au moment de la pleine lune : elle ne supportait pas qu'on la dérangea, et fixait intensément l'astre rond, tout en serrant très fort son pendentif, qui ne la quittait jamais.

Un soir d'été, alors que Mlle Pony ouvrait le robinet pour remplir les pichets d'eau avant le dîner, l'eau ne coula pas.

-ah ! Sœur Maria, nous devrons appeler le plombier demain. Il semblerait que la plomberie ait un problème.

-j'irais voir au village demain pour le chercher.

-merci. En attendant, il nous manque toujours de l'eau. Personne n'avait envie de sortir, alors que la nuit allait bientôt tomber.

-moi je veux bien, dit Candy. En plus comme çà je pourrais me rafraîchir dans la rivière, il fait si chaud cet été !

-mais ma chouquette, le seau est trop lourd pour toi. Tu n'arriveras jamais à le porter.

-mais si ! Regardez ! Et elle souleva en effet le seau sans difficulté.

-bon, mais fais attention. Avec l'eau, le seau sera plus lourd. Je ne veux pas que tu te fasses mal, alors prends ton temps.

-d'accord ! A tout de suite dit-elle, en se précipitant dehors, le seau s'agitant au rythme de ses pas.

-cette petite a un cœur d'or ! Dit Mlle Pony en la regardant s'éloigner, le sourire aux lèvres.

-et une belle force pour son âge, renchérit Sœur Maria.

Candy marchait en chantonnant et sautillant vers la rivière, s'arrêtant de temps en temps pour respirer le parfum des fleurs. Le jour commençait à céder sa place à la nuit. Unes à unes, tels des lampions célestes, les étoiles s'allumaient. Et soudain, la lune, maîtresse de cette danse des étoiles, apparue dans son entièreté.

-C'est la pleine lune ! S'écria t-elle. C'est la pleine lune. Et instinctivement elle porta sa main à son médaillon.

Elle approchait de la rivière. La lune était immense cette nuit-là, d'une teinte rouge sang. Elle avait l'impression qu'il lui aurait simplement fallu tendre le bras pour s'en saisir !

Arrivée à la rivière, elle glissa ses jambes dans son lit pour se rafraîchir tout en remplissant son seau. C'est alors qu'elle le vit. Un petit garçon de son âge, les cheveux bruns tombant sur les épaules, et des yeux à l'éclat de sang. Cela l'impressionna beaucoup. Il semblait flotter autour de lui une aura d'irréalité.

Lui aussi la fixait bizarrement. La surprise et la crainte semblaient réunies sur son visage, surtout quand il vit son médaillon.

-bonjour, dit-il.

-bonjour, répondit poliment Candy. Tu habites ici ? Je t'ai jamais vu à l'école.

-je suis en vacances. J'habite dans la maison à côté, dit-il en pintant du doigt la direction. Et toi ?

-l'orphelinat, dit-elle sans gêne, en montrant la direction opposée.

-il est joli ton collier. Il est à toi ? Dit-il intrigué.

-oui. C'est le seul souvenir que ma mère m'ait laissé. C'est un indice pour retrouver ma famille. C'est Mlle Pony et Sœur Maria qui l'ont dit.

-C'est qui ?

-mes deux mamans. C'est elles qui s'occupent de nous à l'orphelinat.

-ah d'accord. Elle est belle la lune ce soir.

-oui, on dirait qu'elle brille de tous ses feux car elle est contente ! Peut-être qu'il y a un bal ce soir dessus !

-tu dis de drôles de choses Tâches de son !

-pourquoi tu m'appelles comme çà ! J'ai rien fait de mal !

-c'est parce que tu es pleine de tâches de rousseur. On dirait que tu brilles comme un soleil !

-ah ! Alors c'est joli ! Mais mon vrai nom c'est Candice Neige, Candy pour les amis.

-Candy ! C'est un nom de bonbon ! Rigola t-il.

-et alors, c'est très joli !

-oui, mais attention que personne ne te croque !

-parce que tu crois que je me laisserai faire ! Et d'abord tu m'as pas dit ton nom !

-pardon, c'est vrai. C'est Terrence Graham Grandchester. Terry pour les amis.

Elle traversa la rivière jusqu'à son autre rive.

-amis ? Demanda t-elle en lui tendant sa main.

-amis ! Fit-il en la lui serrant.

-il faut que j'y aille. Je dois ramener l'eau dit-elle en montrant le seau.

-d'accord. On se reverra ?

-oui ! Je demanderais à Mlle Pony et Sœur Maria, dit Candy avec un sourire rayonnant de joie. Elle avait enfin un ami, un ami bien à elle. Au revoir, fit-elle avec un grand signe de la main.

-au revoir. Terry s'approcha d'elle, et lui déposa un bisou sur la joue.

Surprise et gênée, le feu aux joues, Candy prit son seau et parti !

A bout de souffle à force d'avoir couru, Candy arriva finalement à la maison de Pony. Elle fixa à nouveau la lune, avant d'entrer.

-c'est vrai Terry, elle est magnifique ce soir. Et elle entra.

-Candy, çà va ? Lui demanda Sœur Maria. Tu n'as pas eu de problèmes ?

-non Sœur Maria ! J'ai même rencontré u garçon, Terry. Je pourrais aller jouer avec lui cet été, c'est mon ami. Elle avait dit tout cela d'une traite, l'air ravi, tout en tendant le seau à Mlle Pony.

-eh bien, je suppose que oui répondirent-elles. Mais il faut avant que nous en parlions avec ses parents. Tu dis qu'ils habitent où ?

-après la rivière !

-je vois de quelle maison tu veux parler. Nous irons demain. Mais pour le moment, il est l'heure de manger, dit Sœur Maria en prenant Candy par la taille pour l'installer à sa place. Candy se retourna pour la remercier, mais Sœur Maria sursauta alors.

-Candy ! Hurla t-elle. Et elle prit sa tête à deux mains, et fixa intensément ses yeux, en scrutant quelque chose. Candy eut peur. Non, rien. La fatigue a du me jouer des tours ! Décréta t-elle finalement.

-vous avez cru voir quoi Sœur Maria, demanda t-elle inquiète.

-l'espace d'un instant, j'ai cru que tes yeux étaient rouges, comme si un vaisseau sanguin avait éclaté. J'ai eu peur… Mais ce n'est rien. Comme je l'ai dit, çà doit être la fatigue !

Le lendemain après-midi, Sœur Maria emmenait Candy avec elle au village, pour demander au plombier de venir. Celui-ci alla immédiatement à l'orphelinat, pouvant deviner dans quel embarras les deux femmes pouvaient se trouver. Puis, une fois cela fait, elle la mena à la maison de son ami, pour voir se ses parents les autorisaient à jouer ensemble. Candy avait si peu d'amis de son âge, pour ne pas dire aucun. Les deux dames se réjouissaient pour elle de cette opportunité. Mais elles se rendaient aussi compte que son ami et elle ne vivaient pas dans la même classe sociale. Elles espéraient que ses parents seraient compréhensifs.

Candy et Sœur Maria franchirent la rivière, et marchèrent sur un chemin au milieu des champs de blé, que les paysans moissonnaient. La récolte semblait excellente cette année, tous étaient rayonnants de joie ! Tout en accomplissant leurs tâches, ils chantaient de vieux airs parlant de bonnes récoltes, de temps heureux, ou simplement des amourette naissant à l'ombre des chênes…Au bout d'un quart d'heure de ce régime, elles arrivèrent finalement devant une grande bâtisse. Celle-ci paraissait très ancienne, et bien qu'entretenue, un peu lugubre. Peut-être était-ce du au fait que les volets étaient clos, alors que le soleil luisait encore haut dans le ciel. Peut-être aussi qu'ils n'étaient pas là, se demanda Sœur Maria.

-enfin, sonnons, et nous verrons bien ! Conclut-elle en frappant le buttoir en forme d'aigle enserrant un lys.

-oui, dit Candy en battant des deux mains. Elle espérait secrètement vite revoir son ami.

Après un temps qui lui parut interminable, un majordome leur ouvrit finalement la porte. Par l'entrebâillement de celle-ci, la religieuse pu constater que toute la maison était effectivement close, baignant dans la pénombre.

-que puis-je pour vous ?

-Terrence Grandchester habite bien ici ? Demanda –elle avant tout, histoire d'être certaine de ne pas se tromper de demeurer.

-oui, effectivement.

-pourrais-je parler à ses parents ?

-Je vais voir, dit-il en posant son regard sur Candy. Ses yeux s'écarquillèrent alors, et il ajouta à sa phrase : entrez je vous prie, je vais vous conduire au petit salon.

Il les fit alors entrer avec beaucoup de déférence, ce qui intrigua et amusa à la fois Candy et Sœur Maria. Il s traversèrent le hall d'entrée, puis pénétrèrent dans le petit salon. Une fois le majordome allé prévenir ses maîtres, Sœur Maria fit remarquer à Candy que ce salon n'avait rien de "petit", étant donné que la moitié de l'orphelinat y aurait tenu aisément ! Elle dit aussi à la petite que la décoration avait été réalisée avec goût, il n'y avait aucune surcharge ni bibelot ostentatoire. Au-dessus de la cheminée, un tableau ornait le mur.

-c'est Terry, expliqua Candy. Et çà ce doit être son papa et sa maman !

-oui, acquiesça Sœur Maria.

-ils ont l'air heureux, dit-elle en contemplant le petit garçon, entouré à sa gauche par son père, dont il tenait les cheveux bruns, et à sa droite par sa mère, une jeune femme blonde dont il avait hérité la beauté et les yeux bleus.

C'est ce même tableau qui entra quelques instants plus tard, suivit d'une soubrette portant un plateau de thé et des petits gâteaux. Sœur Maria se leva du canapé où elle était installée, et Candy fit face aux parents de Candy.

-bonjour, dirent-elles.

-bonjour, répondirent-ils.

-bonjour Terry, çà va ?

-oui Candy !

-asseyons-nous, proposa Mme Grandchester. Nous serons plus à l'aise pour discuter. J'ai cru comprendre que vous vouliez nous parler, mais nous ne savons pas pourquoi.

-oui, c'est au sujet de Candy et de votre fils, commença Sœur Maria. Candy et lui semblent être devenus amis. Alors moi-même et Mlle Pony, qui nous occupons de l'orphelinat de l'autre côté de la rivière, nous demandions si vous pouviez permettre à votre fils de jouer avec Candy.

Leur attention se reporta alors sur la petite fille, et sur son médaillon.

-Candy, je m'appelle Eléonore. Je suis ravie de faire ta connaissance. Comment as-tu connu Terry ?

-hier soir, à la rivière, je venais puiser de l'eau car le robinet est cassé. Et là j'ai rencontré Terry, et on a parlé.

-vous avez parlé de quoi ?

-on s'est présenté, on a parlé, et la lune était très belle ! S'exclama t-elle, encore dans son souvenir.

-oui, c'est vrai. Hier soir la lune était très belle, toute rouge !

-comme si elle était contente !

-tu as raison, la lune rouge est signe de grande chance et de bonheur. Tu es très gentille, je suis contente que Terry se soit trouvé une camarade de jeu comme toi. Tu n'es pas d'accord chéri, dit-elle en se tournant vers son mari.

-oui, je suis d'accord. Cette demoiselle a l'air tout à fait charmante. Sœur Maria, elle peut venir voir mon fils pour jouer avec lui. Il n'y a aucun problème.

-par contre, dit Eléonore, il faut que vous sachiez qu'ici nous vivons tous au même rythme que Terry. Celui-ci a en effet une maladie de peau qui l'empêche de s'exposer à la lumière du soleil. Nous vivions donc tous la nuit.

-Sœur Maria, dit Candy en tenant la jupe de la religieuse à deux mains, s'il vous plait.

-eh bien…Nous sommes en été alors je ne vois pas d'inconvénient pour le moment. Mais en septembre il faudra retourner à l'école.

-merci Sœur Maria ! Et elle se jeta sur elle pour lui faire un gros câlin. Tu entends Terry, on va pouvoir jouer ensemble !

-oui, s'exclama le jeune garçon, le sourire aux lèvres. Merci papa, merci maman dit-il en les errant dans ses bras. C'est vrai que je me sentais un peu seul. Tu viens Candy, je vais te faire visiter la maison ! Et ils partirent tous les deux comme des flèches. Les adultes regardèrent les enfants partir, et Eléonore reprit la conversation.

-J'ai une idée. Pourquoi Candy ne resterait pas chez nous pendant les vacances. Ce serait mieux si elle veut jouer avec Terry. Nous prendrons soin d'elle, et la ramèneront à l'orphelinat un peu avant la fin des vacances, pour qu'elle reprenne un rythme de vie normal. Qu'en pensez-vous ?

-eh bien, je pense effectivement que c'est le mieux, répondit Sœur Maria. Candy et Terry ont l'ait de si bien s'entendre, que ce serait presque un crime que de les séparer !

Et c'est ainsi que débuta l'amitié entre Terry et Candy. Tous les étés, ils vivaient ensemble, chez lui. Ils jouaient aux jeux de Terry, ils avaient une heure de cours d'été avec un précepteur (chauve-souris était son surnom, allez leur demander pourquoi !), Candy apprit à Terry à grimper aux arbres, et à se servir d'un lasso, et lui lui apprit à monter à cheval. Ils se complétaient à merveille.

Les parents de Terry étaient gentils avec elle. Ils la traitaient comme leur propre fille. Tout comme elle, la famille aimait contempler la pleine lune.

Vivre avec eux n'avait pas gâté le caractère généreux de la petite fille. Elle aidait les autres enfants à faire leurs devoirs grâce aux bons courts du précepteur, elle leu apprenait à bien se tenir, et partageait avec les filles de son âge les habits qui lui avaient offert Eléonore durant l'été.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, hélas…L'année de ses sept ans, Candy pu amèrement le vérifier…

Fin du chapitre un

©Séraphine, 10/07/2008