Bonjour les gens ! Alors ceci est ma toute première fanfic alors soyez indulgent !

En fait je ne pensais pas que j'en écrirais une un jour et pour cause je ne m'en sentais pas vraiment capable, mais bon j'ai décidé de me jetter à l'eau, après tout nous verrons bien , sur ce bonne lecture.

BISOUS. Les pensées d'Hermione sont °...° et celles de Drago /...\, voilà.

Chapitre premier

7h05, le reveil sonne, j'émerge doucement d'un sommeil bien trop court. J'ai encore passé ma soirée à écrire. Il faudrait sincérment que je songe à arrêter d'écrire jusqu'à pas d'heure, sachant que j'ai cour le lendemain matin !

Mais est-ce réellement de ma faute si dés que je pose ma tête sur l'oreiller une miriade de phrases, qui ne souhaitent qu'une chose: être couchées sur le papier, m'assaillent et m'empêchent de fermer l'oeil jusqu'à ce qu'elles soient sur une foutue feuille de papier ?!? Je ne pense pas non... Si seulement j'y pouvais quelque chose... Surtout que les sujets de mes textes ne varient pas vraiment beaucoup ! Et pour cause, ne pouvant parler à personne d'un secret qui enchaîne mon coeur dans un silence des plus absolu, le seul moyen que mon esprit ait trouvé pour se libérer un temps soit peu de la douloureuse étreinte que mes sentiments lui font subir n'est autre que de coucher ses fameux sentiments sur papier.

Quels sont-ils ? Oserais-je encore me poser le question tant, quand j'y pense, la douleur se fait intense. Pour les expliquer je vais vous citez une héroïne de Racine, un talentueux dramaturge français et moldu, Phèdre: « de l'amour j'ai toutes les fureurs. » Et oui, même moi le petit rat de bibliothèque suis capable d'aimer jusqu'à la passion et Dieu sait si cette passion est douloureuse. Douloureuse puisque impossible à vivre, à avouer à quiconque, impossible à vivre car très certainement à sens unique. Je suis réaliste, je ne cherche pas à me voiler la face, je le savait dés le départ que c'était fou et complétement impossible.

Je le hait tant! Oui je le hais encore malgré tous les sentiments amoureux que j'ai pour lui; c'est tellement contradictoire n'est-ce pas ? Mais si l'on y pense bien cela ne l'est pas tellement; depuis que je le connais nous nous insultons, il m'a toujours haït et moi aussi. Il est de l'autre côté! Du côté du Lord, du côté de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le nom, celui qui a tué les parents de mon meilleur ami ! J'ai toutes les raisons du monde pour le haïr et aucune pour l'aimer...

Qui est-il ? Je reprendrais encore cette même Phèdre: « tu vas ouïr le comble des horreurs. J'aime... A ce nom fatal, je tremble, je frissonne. J'aime... » Le comble des horreurs pour mes amis, Ron et Harry, cela est certain ! Le comble des horreurs pour moi aussi, ça l'est, je me dégoute presque de le trouver beau, puis sublime et enfin parfait. Oui parfait, il l'est en tous points; la seule tâche sur sa perfection est sans doute le fait qu'il soit fils de mangemort et qu'il partage les idées du Lord. Mais je remercie le ciel chaque jour d'avoir conduit son père là où est réellement sa place, à Azkaban, au milieu des détraqueurs. Vous devez sans doute l'avoir compri, j'aime, je brûle, je me consume, je me passionne douloureusement pour Drago Lucius Malfoy.

Oui pour celui qui chaque jour m'insulte et me rabaisse plus bas que terre depuis tant d'années, celui qui me fait souffrir , celui pour qui je ne suis qu'une vulgaire « sang de bourbe », une impureté lâchée dans le ciel magique, une ignoble petite miss-je-sais-tout.

Il est si, si... arrogant! Si haissable, si lâche! Si beau...

Même si d'après ce que l'on raconte la pureté du sang n'a plus grande importance pour lui depuis que son illustre sang pur de père croupit en prison et qu'il est vrai que je n'ai plus droit à mon si charmant surnom qu'est « sang de bourbe »,je n'arrive pas à l'imaginer autrement que comme un futur mangemort et cela m'empêche de l'aimer sans le haïr après.

Et même si la pureté du sang n'a plus d'importance pour lui, même s'il n'utilise plus cette insulte à mon encontre, je ne vois pas d'ouverture possible pour moi et mon amour. Regardons les choses en face, combien sont-elles à être amoureuses de lui ? Dix, trente, cinquante? Peut-être plus, surement même. Et combien ont réussi à se faire un place dans son coeur? Aucune. Beaucoup s'en sont faite une dans son lit, mais s'en sont faite jeté aussitôt.

Je ne veux pas être une de ses conquêtes d'un soir, non. Je préfère encore ne rien être du tout à part sa pire ennemie.

Je décide donc, après ces belles réflexions, de me lever pour aller prendre ma douche.

Je me dirige vers mon placard, prend mon uniforme sur l'étagère du haut, frappe à la porte de la salle de bain pour m'assurer qu'elle est libre, il ne manquerait plus que je me retrouve nez à nez avec son corps nu et parfait dégoulinant d'eau, je commencerais bien ma journée tient ! Ah oui ! Je ne vous ai pas dit, je suis préfete en chef et mon homologue n'est autre que le grand, le beau, le parfait, l'illustre Drago Malfoy ! Et oui, autant vous dire que je vis une veritable torture, il partage mes appartements, je le vois bien trop souvent, et le pire de tout, il ramène avec lui très souvent de pauvres et innocentes jeunes filles. Et je ne peux rien faire pour l'en empêcher; j'ai bien essayer mais il m'a menacé de me rendre la vie encore plus impossible; alors que voulez-vous je le laisse faire, les seules obligations qu'il a sont de mettre un sort de silence sur sa chambre et de ne pas utiliser les parties qui nous sont communes pour ses activités extras-scolaires. Et à mon grand étonnement, il a accepté; il m'a même, dans sa grande bonnté, autorisé à faire de même. Quand il m'a dit cela il avait son maudit sourir en coin accrocher à sa bouche et se sourir semblait me dire: « de toute façon Granger, je sais bien que tu ne le feras pas, tu est si prude et si coincée ». Oh mon cher Malfoy si seulement tu savais...comme je te hais, comme je t'aime...

Enfin bref, je tappe à la porte, personne ne répond j'entre donc; dépose mes affaires sur un petit banc en mabre blanc dans un coin, je quitte le boxer et le t-shirt qui me servent de pyjama et entre dans la cabine de douche.

J'allume l'eau, elle coule sur mon corps, je bascule le tête en arrière et la sens couler sur mon viage. Cela me délasse. Mais rapidement cette sensation d'eau qui coule sur mon visage fait naître des larmes dans mes yeux; je tente de les refouller mais c'est trop tard, elles coulent et il m'est impossible de les arrêter, c'est souvent comme ça. Trop souvent d'ailleurs. Quelle horreur je pleure pour un fils de mangemort.

Dieu mais que m'a t-il fait ? Il m'a rendu si faible; il est ma seule faiblesse. Je le hais pour cela, pour m'avoir rendu si faible!

Je pleure souvent sous cette douche, le bruit de l'eau qui coule étouffant mes lourds sanglots.

Je sorts, me sèche, m'habille, passe par ma chambre pour prendre mes affaires de cours puis me dirige vers notre salle commune; je prie très fort pour qu'il soit déjà descendu prendre son petit déjeuné.

J'ouvre la porte, balaie la pièce du regard, mes yeux se pose sur le canapé face à la cheminée, il est là. Non, non, non il ne faut pas qu'il me voit! J'ai les yeux tellement rouges que je vais encore avoir droit à l'une de ses remarques.

Je regarde ma montre, 7h30. Nous avons cours ensemble dans trente minutes, s'il reste là encore longtemps il arrivera certainement en retard. Que dois-je faire ? Lui dire de s'activer ou le laisser là? Seigneur je suis trop bonne ! Je dis : « Malfoy ! Tu ferais bien d'accélérer un peu au lieu de rester là à rêvasser devant cette cheminée ou tu seras en retard, nous avons cour dans trente minutes. » Aucune réaction. Ce n'est pas normal. Je m'approche du canapé, me penche et me rends compte qu'il est endormi. Vu sa tenue, la même qu'hier soir, à savoir un bas de pyjama noir en coton, il a certainement dut s'endormir ici. Je sourie, il est si beau quand il dort, au moins il ne risque pas de me lancer une de ses vannes préférée.

Après l'avoir observé quelques minutes, je me décide pour le réveiller. Je lui tapotte l'épaule, il émet un grognement et toune la tête de l'autre côté, cela me fait sourir, je recommence à lui tapotter l'épaule, un peu plus fort cette fois; à enfin il réagit ! Il ouvre difficilement les yeux et étire ses bras derrière la tête, pile à l'endroit où je me trouve; je reçois donc ses mains dans la figure et un de ses doigts dans l'oeil. Il se retourne subitement.

- Putain Granger ! Mais qu'est que tu fous là !

- Bonjour à toi aussi Malfoy. °il est décidement bien plus aimable quand il dort°

- Ouais, ouais c'est ça, mais tu n'a pas répondu; qu'est-ce que tu fais ici bordel !

- Malfoy tu n'es pas obligé d'être aussi grossier dés le matin tu sais. Et puis pour ton information personnelle, ceci est aussi ma salle commune, il est donc normal que je sois là.

- Ouais OK mais la question c'est: qu'est-ce que tu fous derrière moi !

- Et bien vois-tu dans ma grande bonnté d'âme j'avais décidé de te dire de te bouger si tu ne voulais pas être en retard à ton cour. Mais tu étais endormi alors je t'ai réveillé, et tu m'as gentillement fourré tes doigts dans les yeux !

- Ouais bon c'est très aimable de ta part miss-je-sais-tout mais... Oh mais voyez-vous ça, on a les yeux tout rouge encore une fois, c'est Potty qui te fais pleurer comme ça? Il t'as encore refoullé ? Oh, pauvre Ganger... Dit-il avec un sourir narquoi.

- Malfoy, tu n'es qu'une ordure ! Tu le sais ça ! Vas te faire foutre ! La prochaine foi je te laisserai dormir comme ça tu me fouteras la paix et mon heure de cour sera bien plus tranquille sans toi ! Je te hais Drago Malfoy, je te hais ! ° je t'aime...°

Je l'ai donc laissé là et je suis partie. Mais je l'ai tout de même entendu murmurer « Moi aussi je te hais, moi aussi... »

Voilà c'est la fin du premier chapitre, j'espère que vous avez aimé!

Review pour me donner votre avis ;). Bisous