Chapitre 1 :
Salut,
C'est ma première fanfiction, je suis super stressée. J'espère que ça va vous plaire mais surtout n'hésitez pas à mettre des commentaires que je puisses m'améliorer. Je sais que l'orthographe n'est pas mon point fort, je fais de mon mieux mais dites le moi si c'est trop insupportable je corrigerai au mieux les chapitres.
Bonne lecture,
XcheschireCat
« Nous autres civilisations savons maintenant que nous sommes mortel. »
Paul Valéry
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C'était une décharge à ciel ouvert ou des dizaines de kilomètres de voitures s'étendaient, de loin un observateur non informé aurait pu pensé qu'il ne s'agissait que d'un embouteillage comme l'on en voit tout les jours aux abords des grandes villes. La réalité était beaucoup moins banal car en s'approchant le même observateur aurait vu que les voitures étaient pleine de bagages mis à la va vite mais il aurait aussi vu l'immobilisme des engins de métal vide de leurs conducteurs. Le sol était jonché de débris issu des valises à moitié défaite, des ballots arrimés aux carrosseries des voitures laissés à l'abandon depuis des semaines se confondant dans le paysage l'on pouvais voir errer les êtres à l'origine de ce capharnaüm. Les walkers, puisque c'est ainsi que les survivants les nommaient, déambulaient lentement entre les carcasses de métal dans une recherche inlassable de nourriture. Parmi toute cette débauche de destruction et de mort trois personnes contrastaient avec le paysage, attendant que leur nourriture chauffe autour faible feu de camp.
- Nom de Dieu, qu'es-ce que c'est long. Tu ne peux pas faire chauffer plus vite, s'exclama un jeune homme d'origine asiatique affalé sur le capot d'un gros pick-up la tête vers le bas.
- Je t'en prie très cher, faisons un grand feu de joie au milieu des rôdeurs peut-être voudront-ils nous faire part de leurs connaissances concernant la meilleure cuisson des flageolets périmés. C'était un homme assis a côté du feu en train de donner des coups de pics dans une boîte de conserve posé sur les braises qui lui répondit.
- Mais j'ai faim Willy, si ça continue mon estomac va s'auto-digérer et je vais finir rongé de l'intérieur par l'acide, geignit le plus jeune en se redressant, ça y est je me sens partir.
- Si au moins tu pouvais mourir en silence, tu me comblerais de joie. Et ne m'appelle pas Willy, la larve, tu dois le respect à tes aînés. Il est vrai que l'homme assis se rapprochait de la soixantaine, les cheveux poivré sel bien taillé, le visage marqué par des rides mais conservant un charme certain. Ses yeux noir perçant se posant sur son interlocuteur qui ne sembla pas s'en préoccuper, habitué à ce genre de chamaillerie
- Alors grand-père c'est prêt ? Insista l'impertinent en se redressant.
En réponse il reçut une boîte de conserve lancée à toute vitesse en plein sur le thorax l'éclaboussant au passage.
- Voilà gamin et amène en une à Lyra, histoire de servir à quelque chose. Lui dit Wilhelm un sourire goguenard accroché au visage, fier de son lancé.
Dans un soupire résigné le plus jeune se leva et se dirigea vers un camion de marchandise où l'on pouvait voir une personne assise en tailleur sur le toit, les derniers rayons du soleil lui réchauffant le dos. Habillement le porteur de nourriture se hissa jusqu'au poste d'observation pour tendre une conserve vers la jeune femme avant de s'asseoir à coté. Le repas débuta en silence détendu chacun laissant ses pensées vagabonder, Milo réfléchissait à la situation, sur comment il en était arrivé à manger une boîte de conserve tiède sur le toit d'un camion au milieu d'un embouteillage géant au sud d'Atlanta.
Tout avait commencé quand il était à l'aéroport pour une escale de quelques heures avant de reprendre un vol vers Toronto. Il était en train de nettoyer dans l'avion avec ses collègues steward quand il avait entendu des gens hurler et des coups de feu. Le personnel de l'avion avait pensé à une attaque terroriste mais dans la cohue impossible d'avoir des détails, chacun racontaient des chose sans queue ni tête. Dans les salles d'embarquement tout le monde se bousculaient, cherchant à sortir, certain à monter dans les avions mais les vols avaient été bloqué. C'est quand il avait vu un rôdeur surgir devant lui et mordre une jeune femme que Milo avait compris que la situation était bien plus grave qu'il ne le pensait. Il avait voulu se diriger vers une sortie de secours mais il y avait trop de geeks entre lui et la porte, il avait pensé que s'il restait trop longtemps sans bouger il finirait rapidement en tartare pour zombie. Le jeune homme c'était alors dirigé vers les toilettes du personnel dans l'espoir qu'elles soit vide et qu'il puisse attendre la fin de ce carnage en se faisant tout petit. Cependant une fois enfermer dans l'étroite cabine il s'était rendu compte que ce n'était pas l'idée la plus brillante qu'il avait eue quand il senti les monstres pousser contre la porte pour l'attraper. Milo s'était alors résigné a mourir dans ces toilettes (ce qui était selon lui un horrible outrage a sa personne) quand il avait entendu quelqu'un siffler au-dessus de lui. C'était Lyra qui était cachée dans les faux plafonds et qui lui tendait la main pour qu'il puisse la rejoindre. Elle l'avait conduit dans la pièce des objets trouvés par les canalisations ou il avait pu rencontrer Wilhelm et Wolfgang l'énorme chien de Lyra. Plus tard ils avaient pu sortir non sans mal de l'aéroport et c'étaient dirigés vers le sud en s'éloignant le plus possible d'Atlanta qui fourmillait de rôdeurs malgré l'armée. C'était Lyra et Wilhelm qui avaient absolument voulu quitter la ville alors que lui ne souhaitait que se rendre dans les camps de réfugier mais le vieil homme lui avait démontré par a + b que ces camps étaient des cibles faciles et qu'ils devaient éviter les grands rassemblements. Il n'avait pas eu tort songeait Milo en se rappelant des bombardements qui avaient eu lieu sur la ville, quand la voix de la jeune femme assise à coté le sorti de ses penséés.
- Demain il faudra que l'on aille voir du coté de Senoia, c'est une petite ville. Il y aura peut-être encore de quoi manger qui ne soit pas cette horreur, l'informa Lyra avec son accent slave en désignant la conserve à moitié vide.
- Je suis bien d'accord en plus quand je dors à coté de de Wilhelm j'ai l'impression d'être près d'une usine a gaz, c'est pas humain.
- Le bon coté des fayots... soupira la femme l'aire faussement pensive, je suis sure que si tu approches une flamme trop près il va finir en combustion spontanée.
- Avec des trucs comme ça il faut pas s'étonner que les gens te prennent pour une dingue.
- C'est pas comme si on en voyait beaucoup des gens par ici, et puis Willy est bien pire. C'est toi le seul membre sain d'esprit de notre groupe.
- Eh bien on est mal barré alors... lui répondit Milo avant de se laisser tomber en arrière pour observer le ciel pour manger sa conserve en essayant de faire un maximum de bruits de mastication.
Lyra continua son observation en pensant à la journée de demain, un long parcours en foret les attendaient avant d'atteindre Senoia. Une fois là-bas il faudrait trouver de la nourriture mais aussi des vêtements chauds pour l'hiver qui n'allait pas tarder à s'annoncer. Elle était inquiète pour ses deux compagnons de route qui étaient à peu près aussi à l'aise dans la nature d'un poisson dans le désert.
La nuit s'annonçait calme, l'avantage d'avoir un groupe aussi réduit était qu'ils pouvaient facilement passer inaperçu. Un léger bruit de pas lui indiqua que Wolfgang revenait de son tour quotidien, en effet le berger du Caucase avait pris l'habitude de patrouiller autour du campement et de revenir les prévenir en cas de danger, comme une horde de geeks affamés. L'énorme chien de 80 kilos n'était dangereux que s'il y avait une menace en face mais il se transformait en véritable peluche dès que l'on commençait à le caresser. Le chien se coucha suffisamment près des braises pour avoir un peu de chaleur en sachant que dans la nuit sa maîtresse viendrait dormir près de lui.
Lorsque le jour se leva Wilhelm avait pris le relais dans la surveillance et se préparait à réveiller les dormeurs à sa manière, c'est à dire balancer de l'eau sur les parties de Milo pour pouvoir dire qu'il fait encore pipi au lit, et attendre que les plaintes du jeune réveil Lyra. Il avait essayé UNE fois de réveiller Lyra avec le même style de méthode et avant qu'il comprenne ce qu'il c'était passé il c'était retrouvé au sol, immobilisé par une clé de bras depuis il la réveillait de loin ou attendait qu'elle le fasse seule ce qui n'était jamais très long.
L'équipe partie donc en direction de Senoia, comptant parmi eux un Milo grommelant sur son sort et pestant sur les groupes de tarés qui tentait de le noyer dans son sommeil. Lyra en tête menait le groupe vers l'ouest armé d'un arc et d'une dizaine de flèches dans son carquois. Elle portait un long manteau noir élimé qui lui arriver aux chevilles, un pantalon cargo kaki et une paire de rangers. Ses longs cheveux noirs étaient nattés en tresses serrées le long de son crâne, lui dégageant la vue. Elle avait un tomawak accroché à la ceinture et un six coups vingt-deux millimètres sur la hanche gauche. Son pas était silencieux, elle était dans son élément dans la forêt contrairement aux deux hommes qui marchaient plus bruyamment en se disputant sur la jeunesse décadente toujours perdus dans les jeux vidéo, dixit Wilhelm. Milo soutenait le point de vue que les jeux vidéo et autres films SF l'avaient grandement aidé à se préparer à l'apocalypse zombie. Le débat tourna court avec l'arrivée de quelques walkers, Milo saisi sa machette pour la planter violemment dans la tête de la morte en face de lui.
- Super je suis recouvert de jus de geeks, à tout les coups je vais choper une maladie. C'est possible ça doc ?
- Pour la dernière fois Milo je suis docteur en mathématiques pas en médecine, mais si tu attrapes quelque chose je me porte volontaire pour t'achever, histoire que tu cesses de pleurnicher. Répondit le vieil homme en s'occupant de deux morts, très intéressé par sa personne, avec un couteau de chasse.
- Trop d'amour doc, ça me touche. J'ai toujours su que tu tenaisà moi.
- Si tu veux être encore plus touché tu peux tâter de mon couteau, moi ça me fera des vacances gamin. Wilhelm lui secoua le dit couteau juste sous le nez pour assurer ses propos.
- Je...
- Chut !
- Merde Lyra, tu viens de couper ma super réplique, le grand-père ne s'en serait pas remis.
- Y a quelqu'un qui a crié, écoutez ! Leur intima la jeune femme.
En effet quelques secondes plus tard un autre cri retenti mais très fort. C'était un cri aigu de jeune femme ou d'enfant, assez proche, suivi de grognement de geeks. Wolfgang talonné de près par Lyra partirent en direction du bruit sans crier gare, l'arc bien en bien pour la femme, prêt à tuer toute personne se mettant entre elle et la source du cri. Wilhelm et Milo se jetèrent un regard, puis le plus jeune haussa les épaules comme signe d'impuissance face à la marche à suivre quand le plus âgé se mit sur les traces de la jeune femme.
- Vous allez avoir ma peau a vous deux, soupira le jeune homme avant de l'élancer lui aussi.
Il trouva la source de l'agitation, Milo pouvait voir ses compagnons aux prises avec quelques rôdeurs. Il senti lui même une main s'abattre sur son épaule et se retournât prestement machette a la main pour abattre la créature. Le geek qui fut dans un autre temps un homme blond vêtu d'un costard dégageait une odeur putride de décomposition avancée, probablement un des premiers à être mort songea l'asiatique avant de lui donner un coup à la tête.
Lyra abattait le dernier geek d'un coup de hache bien placé avant de se pencher vers la source du cri. C'était une jeune fille d'une dizaine d'années, les cheveux blond-roux coupé au-dessus des épaules. Elle était étalée au sol et poussait des cris plaintifs en se tenant le bras ou l'on pouvait discerner nettement une morsure juste sous le coude.
Lyra poussa un énorme soupire, tout ça pour rien la gamine était condamnée.
