Tout d'abord, si vous êtes ici par hasard, passez votre chemin, parce que ce qui vas suivre n'est qu'un humble bonus à ma fic' "I will survive". Donc je doute que ça vous intéresse.

Mais sinon...

Bonjour! Le voilà, le premier POV de notre petit Newtie qu'on aime tous très fort! (allez, câlin collectif! Joins-toi à nous Newt!)

J'ai décidé de commencer avec celui ou tous les super amis de Newt on eut l'idée merveilleuse d'aller passer la nuit dans le labyrinthe, c'est celui qui m'inspirait le plus pour l'instant... Et PUTAIN JE STRESSE A FOND LES BANANES LA! J'ai... Super peur d'avoir fait de la merde... Enfin bon, vous m'en direz vous-même des nouvelles (*claclaclaclac* j'aipeurj'aipeurj'aipeurj'aipeur). Et pour le prochain (parce que oui, si ça vous plaît y'en aura d'autres. Je dis bien SI ça vous plait) vous étiez pas mal à me demander d'écrire sur le baiser d'Alice et Newt. Mais je voulais savoir du coup, est-ce que vous préférez le baiser "test" du bloc, ou celui de la terre-brûlée du coup? Je vous avouerez hésiter un peu alors bon...

Sur ce, je vous laisse lire, je vous remémore que Newt et le Labyrinthe appartient à James Dashner (j'suis trop jalouuuuse! Moi aussi z'en veux!) et surtout dites-moi ce que vous en pensez parce que... Je suis morte de trouille. Voilà. Ah et aussi, les événements et le fait que ce ne soit pas Alice qui raconte font que c'est sûrement un peu moins drôle que d'habitude... Je tenais à vous prévenir.


Non. Ce n'était pas possible. Ils n'avaient pas pu réellement faire ça. Newt devait rêver. Ils n'étaient pas réellement entrés dans le labyrinthe. Ils allaient tous réapparaître d'une minute à l'autre, c'était obligé. Tommy n'avait pas réellement foncé là-dedans. Et Alice ne l'avait pas réellement suivi. Et Minho et Alby n'étaient pas réellement coincés et épuisés dans ce truc. D'ailleurs, Alby n'était pas non plus réellement blessé. Voilà. Il avait tout imaginé. Comment ce serait possible autrement ?

C'est donc ainsi que l'incrédule sous-chef tentait de se convaincre désespérément, histoire d'éviter la déprime. Et pendant quelques précieuses secondes il y parvint avec brio. Mais évidemment, ça ne dura pas, puisque la voix de Gand retenti soudain à seulement quelques mètres de lui, pour lui demander sur un ton qui frôlait l'hystérie :

-Ils… Ils sont vraiment là-dedans ?

Et là, Newt sentis tous ses efforts titanesques réduit à néant. Super. Vraiment super. Il avait fallu que ça arrive. Et puis attention hein, on faisait pas les choses à moitié au bloc, que nenni ! Non, quitte à ce que des blocards se retrouvent enfermés dans le labyrinthe, autant que ce soit ses meilleurs amis. DONT DEUX CONSENTANTS BON SANG DE BON SOIR ! Mais à quoi ils pouvaient bien penser ces abrutis finis ?! N'y avait-il donc rien à en tirer ? Et Gand qui lui répétait sa question en boucle depuis tout à l'heure. Est-ce qu'il avait vraiment besoin de la confirmation de Newt pour comprendre que oui, Alice avait bel et bien foncé tête baissée à la suite de Tommy ? Franchement !

-Gand, tu l'as vu comme moi, non !? finit par lui répondre Newt d'un ton froid

Bien. Que les choses soient claires, à partir de maintenant Newt ne répondait plus de rien, alors qu'on ne vienne pas le faire ch***. Il tourna le dos au bâtisseur et parti vers la forêt d'un pas rageur. Les blocards pourraient bien se débrouiller pour ce soir, ils n'avaient pas besoin de lui. Et lui n'avait besoin de personne. Sauf peut-être d'Alice, de Minho, d'Alby et de Tommy. Mais bon, vu la situation il allait devoir faire sans.

Mais c'était sans compter sur les blocards en question qui lui sautèrent à peu près tous dessus quand il passa devant la ferme. Et voilà, tout ce qu'il pensait pouvoir éviter, il allait quand même y avoir droit. Le regard infiniment perdu de Chuckie, les questions aux accents désespérés des blocards, les yeux mouillés de larmes de Luth, les sourcils froncés d'inquiétude de Gally, et le silence pesant de Gand, lui qui était toujours si bavard d'habitude. Newt ne se sentait vraiment pas de taille là. Pas de taille à jouer le chef, ni à les rassurer, ou à les soutenir, à leur dire que tout allait bien se passer, qu'il ne fallait pas s'en faire… Lui-même n'y croyait pas de toute façon. Personne n'avait survécu au labyrinthe de nuit. Personne. Et voilà qu'ils allaient perdre quatre membres éminents de leur communauté en une seule nuit. A ce moment-là, Newt avait autant besoin de soutien que le reste des blocards. Lui aussi il n'était qu'un gamin de dix-sept ans après tout. Sous-chef ou pas, ça ne changeait rien. Sauf que d'habitude, quand il n'allait pas bien, il pouvait compter sur ses amis. Ceux-là même qui étaient désormais coincés dans le labyrinthe, voués à une mort certaine.

La mort dans l'âme il se contenta de se frayer un chemin parmi la foule de blocards et s'enfonça dans la forêt, plus déprimé que jamais. Il trouva le petit coin de Tommy et se lova dans ses couvertures. Et voilà. Il était seul. Seul, terriblement seul, seul avec ses pensées macabres et son profond désarroi. Pourquoi avait-il fallu que ça arrive ? Pourquoi ?

Une lumière rouge fit relever la tête du garçon. Un scaralasme. C'était bien le moment, tiens ! Tout ce qui manquait pour que le tableau soit parfait ! Merci, vraiment merci les créateurs ! Newt était comblé là !

-Dégage. lança-t-il sèchement à la bestiole qui le fixait

Bizarrement la créature obéit et Newt se retrouva de nouveau dans le noir. Il commença à arracher des touffes d'herbes machinalement. Il ne voyait pas quoi faire d'autre. Lui, il était là, pendant que ses amis étaient sûrement trop occupé à se faire déchiqueter pour penser à lui, dans le labyrinthe. Malgré lui, son imagination prit le dessus, et il commença à entendre les cris d'Alice résonner dans tout le bloc. Il essaya bien de se boucher les oreilles, mais rien n'y faisait, il les entendait quand même. Satanée tocarde… Elle avait passé la journée à le rassurer, à lui tenir compagnie, à lui remonter le moral, pour finalement foncer droit dans la gueule du loup sous son nez. C'était pas très malin de sa part. Pourquoi fallait-il toujours qu'elle n'en fasse qu'à sa tête ? C'était vraiment trop lui demander de réfléchir un peu avant de foncer tête baissée ? Newt aurait donné n'importe quoi pour lui passer le savon du siècle, pour lui hurler qu'elle ne faisait que des bêtises, que la prudence c'était pas fait pour les chiens, et lui crier tout ce qu'il avait sur le cœur. Oui, c'est ça, Newt ne désirait plus qu'une chose à cet instant : passer ses nerfs sur cette foutue tocarde. Sauf qu'elle n'était pas là. Et qu'elle ne le serait probablement plus jamais. Et ça, c'était nul. Nul archinul. Parce que quand plus rien n'allait pour Newt, il restait toujours Alice pour lui changer les idées.

Et là, il se passa un truc absolument incroyable. Quelque chose que Newt ne pensait même plus possible. Tout simplement parce que ça ne lui était plus arrivé depuis des mois. Depuis son stupide suicide raté en fait. Depuis qu'il s'était réveillé dans cette foutue chambre « d'hôpital » et qu'il avait compris qu'il était toujours en vie. Newt pleurait. Les larmes coulaient d'elles-mêmes, elles ne semblaient pas se soucier de son avis, de ce qu'il en pensait des ces manières, elles dévalaient ses joues, avant de se parachuter une seconde dans un l'espace pour finalement atterrir sur les couvertures qui enveloppaient Newt tout entier. Elles étaient de plus en plus nombreuses, de plus en plus grosses, de plus en plus lourdes. Il semblait au garçon qu'il n'en finirait jamais de pleurer, qu'il ferait ça tout le reste de sa pauvre vie, que c'était tout ce qui lui restait. Des larmes salées. Un dernier souvenir des ses amis coincés dans son pire cauchemar.

Une dernière fois, Newt se remémora les paroles de Minho avant qu'il ne parte avec Alby le matin même, quand tout allait encore à peu près bien.

« On te ramènera une tranche de griffeur en souvenir ! Je suis sûr que ce sera toujours plus savoureux que les plats de Poêle-à-frire ! »

Puis, celles d'Alice :

« Parce que sinon ils savent trop bien que je viendrai les tirer par la peau des fesses s'il le faut, et ça c'est la méga honte quand même ! »

Et c'était ce qu'elle avait fait finalement.

Newt ferma les yeux et se laissa finalement emporter par le sommeil lourd et pesant. Mais même là, il les entendit quand même. Les cris.