Résumé :
« Le gangster » apparaît dans les années 30 comme une meilleure alternative possible à la vie terne et miséreuse en des temps difficiles.
Cette même époque, qui fut engendrée par la violence, se trouve être remplie de gangs en tous genres, propageant la peur autour d'eux. Des attaques à main armée dans les plus grandes banques des États-Unis et des trafics tout aussi variés les uns que les autres ont lieu dans les endroits les plus fréquentés, ou pas, du pays. Tout cela est au centre des affrontements qui font rage dans cet États-Unis mal famé.
Venez découvrir ces hommes qui, pour un nouveau départ, sont prêts à tout...
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Genre(s) : Romance/ Histoire/ Action/ Policier/ Drame/ Humour ( UA / OOC ).
Couple principal : Sasuke / Sakura.
Couple(s) secondaire(s) : Naruto/ Hinata - Shikamaru/ Temari - Neji/ Tenten.
Auteur(s) : Miss_Cookie & Saaki-chan.
Bêta-correctrice : Siriabelle . Grace.
Prologue.
Pénitencier d'Indiana State dans le Michigan, Etats-Unis, 1930
Aux bruits de pas résonnant soudain dans les sombres couloirs, tous les prisonniers alarmés levèrent la tête. Les pas s'arrêtèrent et deux gardiens se postèrent devant la cellule numéro 2156. L'un des deux introduisit la clé dans la serrure, ouvrit et entra. Les rats et les cafards fuirent la faible lumière qui pénétra l'atmosphère humide et fétide.
Les points sur les hanches, le gardien contempla le prisonnier qui releva légèrement la tête, assis sur un lit miteux. Il était d'une stature imposante. Il pouvait clairement constater ses muscles saillants sous sa tenue orange de détenu. Sa peau était pâle mais il possédait des yeux onyx qui dégageaient une lueur de malice et de dangerosité ainsi que des cheveux tout aussi sombres, relevés en pique derrière sa tête. Deux mèches lisses encadraient son visage fin, sans imperfection, quoique marqué d'une petite cicatrice à l'arcade droite qui accentuait sa virilité. Il paraissait avoir une vingtaine d'années et, nul doute qu'avec un physique comme le sien, il n'avait pas de mal à obtenir les privilèges de n'importe quelles femmes.
Qui aurait pensé, un an plus tôt, que cet homme finirait derrière les barreaux ? A la tête d'une des plus grandes bandes criminelles organisées, il avait fait du braquage à main armée sa "spécialité "et sa faculté à échapper systématiquement aux embuscades policières lui avait valu le rang d'ennemi numéro un de tout le pays. Et pourtant, lui, dont la presse suivait les péripéties sans cesse renouvelées, avait fini par être arrêté dans la nuit, dans un vulgaire hôtel, durant son sommeil... Il avait donc été condamné à vingt-cinq ans d'emprisonnement avec dix-neuf chefs d'accusations retenus contre lui.
— Uchiwa ! Debout ! Tu as de la visite.
Le brun se leva sans un mot, faisant teinter les chaînes qui entravaient ses chevilles et ses poignets. Le premier gardien, qui mesurait une tête de moins que le jeune homme, lui aggripa le bras droit tandis que son collègue se saisissait de son bras gauche, et tous deux le dirigèrent dans les couloirs sinistres qui menaient au parloir.
— On y est, Uchiwa, fit l'un de ses geôliers en le libérant de ses chaînes aux pieds, lui laissant celles aux poignets. Tu as vingt minutes pas plus, compris ?
— Hum, répondit-il avant d'entrer au parloir.
Au milieu de la pièce se tenait debout, le dos tourné au brun, un homme d'une grande taille un peu moins imposante que l'Uchiwa mais qui dégageait une aura assez intimidante. Le ténébreux eut un léger froncement de sourcils puis un sourire narquois en reconnaissant la silhouette devant lui...
Cheveux blonds comme les blés, peau légèrement hâlée, costume noir de très bonne qualité et enfin after shave de luxe. Cela ne pouvait être que...
— Ça fait un bail, Baby Face... lança sarcastiquement le ténébreux en prenant place nonchalamment sur une des deux chaises présentes dans la pièce.
Ledit Baby Face se retourna vers lui en jetant des éclairs de ses prunelles bleu azur.
— La ferme Uchiwa ! Tu sais très bien que je déteste quant on m'appelle comme ça ! grommela le blond en prenant place à son tour sur une chaise, face au ténébreux.
— Je sais, et c'est bien pour ça que je continue et continuerai à t'appeler comme ça... Et puis tu avoueras qu'avec ton joli minois, difficile de te prendre pour un mauvais garçon, railla ce dernier.
— Humm, j'avoue que ça à ses avantages, répondit le blond avec un sourire en coin.
Puis, il y eut un silence où chacun considéra et analysa l'autre. Ce fut Baby Face qui brisa le silence :
— Tu as l'air de bien te porter Sasuke.
— Ça peut aller... Je constate que les affaires marchent bien pour toi, déclara l'Uchiwa faisant allusion à son costume qui, apparemment, avait été taillé sur-mesure et à la chevalière en or qu'il portait à son annulaire droit.
— Il faut ce qu'il faut, les temps sont durs, mais tu as raison, ça marche pas mal. Il faut dire que je n'ai plus de très grande concurrence depuis un an... souffla-t-il de manière explicite.
Le brun comprit parfaitement l'allusion et balança d'une voix sèche :
— Qu'est-ce que tu fous là, Uzumaki ?
— Quoi ? Je n'ai pas le droit de passer voir un ancien camarade ? s'offusqua faussement Baby Face. Tu me vexes là, Sasuke ...
— Très drôle ! Maintenant arrête ton char et dis-moi ce que tu me veux, parce que je doute que, depuis un an sans nouvelle de toi, tu viennes simplement me rendre une visite de courtoisie, énonça-t-il froidement.
Le blond pouffa légèrement.
— Toujours sur tes gardes, hein ? Mais tu as raison, je ne suis pas là simplement pour prendre de tes nouvelles...
— Je te préviens toute suite, le coupa Sasuke pour ensuite murmurer, si c'est pour que je reprenne du service, c'est non.
— Le grand Uchiwa Sasuke veut se ranger, se moqua le blond. Et bien à ce que je vois, cette année passée ici t'a fait réfléchir.
L'Uchiwa ne répondit rien.
— Ou bien c'est le fait que tu t'es fait minablement attraper ? le provoqua Naruto.
— Tu sais très bien ce qu'il s'est passé cette nuit-là... grinça le ténébreux entre ses dents tentant de garder son calme.
Le blond savait parfaitement bien ce qu'il s'était passé, mais pour le ranger de son côté, il devait le provoquer.
— Humm, vaguement... répondit-il en faisant semblant de réfléchir, je sais juste que tu t'es fait vulgairement arrêté, reprit-il narquoisement.
Sasuke plissa les yeux quelques secondes, puis ébaucha un sourire en coin.
— Je vois ce que tu cherches à faire, mais tu as l'air d'oublier que je te connais depuis les couches. C'est toujours non.
— Très bien... souffla Naruto en se levant. Dans ce cas, continue à moisir dans ce trou à rat. Il te reste encore vingt-quatre ans à purger. Mais honnêtement, ce serait dommage qu'une légende comme toi s'éteigne de cette manière Sasuke et de laisser s'en tirer celui qui t'a trahi... (il prit une pose et continua) J'ai entendu dire qu'il menait la belle vie à Chicago, qu'il contrôlait la moitié de la ville et que tout passait par lui désormais. Sans oublier qu'il rôde, d'après mes sources, autour d'elle... Il faut dire qu'elle est magnifique, je le comprends, termina-t-il avec une moue de résignation feinte et en se dirigeant à pas lents vers la sortie.
Les poings de l'Uchiwa se serrèrent tellement fort qu'il tira de ses jointures blanchies des craquements sinistres.
— Bon Sasuke, je te dis adieu et...
— Pour quoi faire ?
Naruto se stoppa et se tourna vers son « camarade » :
— Comment pour quoi faire ? demanda-t-il, faussement innocent
— Pour quoi tu as besoin de moi ? souffla-t-il en roulant des yeux, pas dupe du stratagème du blond.
Naruto reprit sa place sur la chaise avec un sourire ravi.
— Tiens, d'où te vient ce revirement soudain ?! s'exclama hypocritement Baby Face.
Si à cet instant les yeux du brun avaient été des revolvers, le blond serait mort sur place.
— Crois-moi, tu as de la chance que j'ai les poings liés... J'aurais arrangé ta petite gueule avec un malin plaisir, siffla l'Uchiwa d'une voix rauque
L'Uzumaki rit de bon cœur, content d'avoir retrouvé le Sasuke d'autrefois.
— Oh ne t'inquiète pas, tu pourras m'en mettre une quand je t'aurai sorti dehors, susurra-t-il tout sourire.
— Et tes conditions sont...
Naruto, reprit son sérieux et se pencha vers l'Uchiwa.
— Que tu m'aides à braquer les banques suivantes : Bank of America dans l'Illinois, Savings Bank dans le Missouri, First National Bank à Chicago, exposa-t-il d'une voix basse, afin de ne pas se faire entendre des gardes présents derrière la porte.
— Tss... Je vois pas en quoi tu as besoin de moi pour ça.
— Oh, ne fait pas le modeste Sasuke. Ce sont trois grosses banques sous haute surveillance, et tu es le seul que je connaisse capable de braquer aussi vite que son ombre et de s'échapper aussi rapidement. Sans oublier que tu es un expert en ce qui concerne l'organisation, répondit sincèrement Naruto.
Sasuke garda le silence.
— Si tu es d'accord, je m'occupe de ton évasion de l'extérieur. J'ai pas mal de contacts. Je ferai passer des armes pour toi et une voiture t'attendra dehors. Je t'aiderai ensuite à détruire cette enflure de traître qui t'a balancé, t'es partant ?
Le ténébreux prit en air pensif durant quelques secondes, pesant le pour et le contre avant de répondre :
— Ça marche, répondit-il calmement, mais je veux soixante pourcent des gains.
— Cinquante pourcent, pas plus.
— Cinquante-cinq pourcent, c'est ma dernière offre, marchanda fermement Sasuke.
— Pff, d'accord, capitula le blond en se levant et se dirigeant vers la sortie. Les vingt minutes sont bientôt écoulées, j'y vais. Prépare-toi bien, ta sortie est prévue dans deux jours.
— Hum... Naruto ? appela Sasuke.
— Oui ? répondit Naruto ayant atteint l'embrasure de la porte.
— Une fois dehors, c'est moi qui donne les directives, prévint-il avec un sourire menaçant.
— Encore cet esprit d'autocrate, t'as vraiment pas changé! s'exaspéra-t-il avant de sourire discrètement.
— Que veux-tu ? On ne change pas l'inchangeable, fit Sasuke en haussant tranquillement les épaules.
— On verra... Bon, à la prochaine Uchiwa, dit-il simplement avant de quitter la pièce laissant place aux gardiens qui ramenèrent le ténébreux dans sa cellule.
Une fois seul, le prisonnier prépara mentalement sa vengeance envers celui en qui il avait placé une confiance absolue. Celui avec qui il avait grandi. Celui à qui il aurait donné sa vie... mais qui l'avait lâchement trahi. La vengeance est un plat qui se mange froid...
Il était clair pour l'Uchiwa qu'il ne se contenterait pas de manger... mais de dévorer ! A cette pensée, un rictus de pur sadisme naquit sur son visage. S'affalant sur ce qui lui servait de lit, il ferma les yeux, puis s' assoupit, le sourire toujours présent sur ses lèvres.
TO BE CONTINUED
