Snoodle.

By NekoGod

Disclaimer : et oui, pour faire original voici une fic HP. Donc tous les persos appartiennent à JK.Rowling mis à part Crowfild et peut être quelques autres persos qui m'appartiennent et que je peux égorger et ressusciter a ma guise gyhahahaha.hum.Il y aura pas mal de clin d'œil à Anne Rice( à la base cette fic était censé être un Cross over), donc les liseurs des chroniques ne soyez pas étonnez ou outrez de voir traîner des références….

Genre : Shonen ai/ Drame ( ce ne sera pas trop trash, mais je suis reconaissante envers les homophobes de bien vouloir évacuer merci nn sourire d'hôtesse de l'air a 2 balles)

Prologue:

O aube grandissante, réchauffe de tes couleurs orangées ma peau blafarde, caresse mes lèvres froides de tes doigts de roses et éclairent ma silhouette fantomatique qui peine à percée l'obscurité.

Le sourire amoureux du jeune homme laissa place à une grimace face aux rayons aveuglants du soleil. Il se leva puis secoua son t-shirt noir souillé par la poussière du sol. Il lança un dernier regard aux nuages dorés laissés par l'aube puis dévala la colline afin d'arriver à l'heure au traditionnel petit déjeuner, qui cette fois ci, inaugurait la nouvelle maison de Elisabeth.

Il s'assit sur la chaise grinçante, puis épousseta le pain qui laissa tombé quelques miettes dans son assiette vide en un cliquetis cinglant. Elisabeth surgit alors, un sourire se dessinant sur ses lèvres fines à la vue du jeune homme. Il avait enfin mangé quelque chose, constatât-elle devant les miettes dans l'assiette brillante. Elle posa une main compatissante sur l'épaule maigre du jeune homme puis retourna a ses occupations. En un geste vif et rapide, le garçon envoya le pain sur la terrasse où quelques oiseaux affamés se jetèrent dessus à une vitesse impressionnante. Leurs plumes s'éparpillèrent sur le sol, puis s'envolèrent au gré du vent, sans se soucier de demain. Sans se soucier de rien. Ni même du regard du garçon posé sur elles. Elles dansèrent, éternelles et éphémères à la fois, aux rayons du soleil en ce beau jour d'été.

Chapitre 1 : I Think I'm Paranoid.

Harry était de bonne humeur ce matin, Dudley était cloué au lit, le sorcier allait enfin avoir peut être l'espoir qu'il resterait un bout de pain au petit déjeuner.

« Crise de foi passagère » avait déclaré le médecin aux cris affolés de Mme Dursley.

Le sourire aux lèvres, Harry descendit les escaliers, ravie d'entendre les grognement de Dudley plutôt que ceux de son estomac.

Arrivé dans la cuisine, il surprit Mme et Mr Dursley en train de se pousser devant la petite fenêtre qui donnait sur la maison voisine.

« De nouveau voisin » couina Mme Dursley.

Harry haussa les épaules, les dévisagea pendant la dégustation de son pain beurré. Mr Dursley qui poussait sa femme de ses doigts gras, pendant que celle ci tentait de monter sur l'évier,

Ridicule. Il haussa un sourcil puis sortit de la cuisine en se léchant les doigts. Un sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il entendit le « BOUM » que venait de faire sa tante en tombant de l'évier.

Dans sa chambre, il constata avec désolation l'état de la pièce, l'odeur du fauve empestait littéralement, quant à la poussière qui jonchait un peu partout mieux ne valait pas en parler.

Sa solitude lui pesait énormément en ce moment, peut être ne s'habituait il toujours pas à la fréquence quasiment nul de lettres de ses amis. Ou bien à l'absence des lettres de Sirius ou de Dumbeldore. Il attendait avec impatience le moment où il recevrait l'invitation pour aller au Terrier pour finir les vacances avant Poudlard. Cependant l'on était au début de Juillet, il n'y avait aucune chance. Le brun soupira puis poussa ses volets qui s'ouvrirent en un grincement sourd. Il tomba nez à nez avec une vieille femme qui devait avoir la soixantaine, son tablier à fleur qui dépassait de la fenêtre à laquelle elle essayait de fixer des barreaux. Elle rehaussa ses lunettes rondes sur son petit nez, un sourire joua sur son visage ridé et chaleureux lorsqu'elle aperçut Harry. Ses joues rondes luisaient au soleil, pendant que sa grosse silhouette maladroite se hissait sur le rebord de la fenêtre. Le garçon lui rendit son sourire, gêné, ses vieilles femmes, qui l'invitait durant des après midis à jouer au scrabble entouré d'une centaine de chats puant en le gavant de cookies et de lait. Il ne les aimait pas trop.

Elle lui fit un signe de la main puis descendit de sa fenêtre pour admirer son travail. Les barreaux fixés maladroitement sur le rebord de la fenêtre, tenait difficilement debout… Mais, ça pouvait aller. Harry comprenait, en ce moment, les Mangemorts s'amusaient dans le monde des Moldus et des dizaines de catastrophes se succédaient. Cette femme devait croire au méfait de bandits ou terroristes. Harry émit un nouveau soupir et ouvrit grand sa fenêtre. Les rayons de soleil luisirent sur le vieux parquet, faisant apparaître, encore plus explicitement, la saleté de la pièce. Il s'appuya sur le rebord de sa fenêtre pour inspiré le peu de fraîcheur qu'apportait le faible vent d'été. Pourtant, sur le sol on pouvait distinguer une espèce de brume étrange. La trace de Voldemort se répandait de plus en plus dans le monde des Moldus. Même si sa cicatrice ne lui faisait plus mal, il était évident que les activités de Voldemort ne faisaient qu'empirer.

Il ouvrit les yeux et aperçut dans la pièce de la maison voisine, qu'il croyait redevenu vide, une mince silhouette se dessiner dans l'obscurité. Celle ci se rapprocha des rayons du soleil et fit apparaître un jeune homme. Ses yeux bleu nuit viraient avec la peau blanche et lisse de son visage fin. Cependant celle ci se colora au soleil et prit une légère couleur abricot au niveau des pommettes. Ses cheveux luisants, dont chaque mèche semblait se dresser en épis, étaient d'un noir jais, mais par la suite, laissèrent apparaître des reflets châtains. Il ne sembla pas remarquer Harry qui le dévisageait, émerveillé par cette apparition qui se réchauffait à la caresse des rayons du soleil. Soudain son regard se posa sur le sorcier, exprimant une mélancolie presque palpable. Harry détourna les yeux, se sentant rougir durant ses quelques minutes qui lui parurent durer une éternité. Il se sentit idiot, de fixer ainsi la nouvelle voiture de son oncle, mais il n'avait trouvé d'autre issue. Il releva la tête discrètement et constata que cette apparition avait disparu. Il délirait. Frustré, le jeune sorcier se pencha tellement à sa fenêtre qu'il faillit tomber. Plus rien. Comme si, les quelques minutes qu'il venait de vivre n'était que le fragment d'un rêve.