Warning : aucun, pour ce chapitre, mais après, deux gentils monsieurs vont se sauter joyeusement dessus... Et hésiter à s'entretuer ou a faire autre chose...^^

Fandom : Bah, Harry Potter...Pour changer...

Pairing : Face de serpent/ Harry Potter, et quelques autres avant... O_O

La petite note de l'auteur : Je reprends le principe célèbre dont on a usé et abusé : pitit Harry adopté par grands Black va devenir grand mage noir surpuissant. En gros, c'est à peu près ça. ^^ C'est un futur LV/HP... M'en voulez pas, écrire des histoires non-tortueuses ça me distraît et me repose plus que l'inceste... Bah ouais. :)


Lily pleurait, pleurait de tout son être, de toute son âme, pleurait tant et tant qu'à la fin, les larmes se refusèrent à couler sur ce pâle visage marqué. La femme leva une main tremblante vers James, d'un geste suppliant, mais son mari se déroba à elle, se déroba à son contact.

« James… Je…

- Tais-toi. Tais-toi, vas-t-en, je ne veux plus jamais, jamais tu m'entends !, te revoir. »

Un gémissement pitoyable s'échappa de la gorge de la belle rousse et un petit cri de désespoir sortit de ses lèvres.

« Mais ! Je… Je t'aime !, dit-elle d'un ton horriblement sincère aux oreilles de James.

-Tu n'avais qu'à y penser avant, dit-il d'un ton dur.

-Et …

-Ta faute, Lily. Alors je t'en prie, tais-toi. Je n'ai pas le besoin ni l'envie que tu me raconte à quel point tu es désolée, mais qu'il t'a charmée, et cætera.

-Mais, c'est vrai ! »

Elle vit que son mari allait la couper mais l'en empêcha en plaquant sa main sur sa bouche d'un geste un peu faible. Elle poursuivit d'un ton tourmenté et hystérique par instants :

« Même toi ! Même toi tu serais tombé sous son charme si tu l'avais vu ! Non, ne me coupe pas ! Il dégage quelque chose, une aura de pouvoir brut qui-

-Je t'ai dit que je ne voulais pas t'entendre en parler, Lily, alors s'il te plaît, épargne-moi les-

- Laisse-moi continuer ! Ce n'est pas ma faute, je-

-Combien de temps, Lil' ?, demanda James Potter tristement.

-Un an, presque, chuchota t-elle en baissant les yeux, honteuse. »

James la regarda avec une sorte de désespoir dans les yeux et murmura, en se baissant pour caresser tendrement les cheveux roux :

« Tu l'aimais ?

-Je…Oui. »

Il se mit à sangloter doucement, comme un petit enfant blessé. Il se sentait trahi, et ça faisait mal, si mal ! Il serra sa femme dans se bras, convulsivement, et pressa sa tête dans son cou, se cachant sous la longue chevelure.

« Pourquoi, Lil' ? Pourquoi ? , questionna l'homme d'une voix abattue. Que t'ais-je fais ? Qu'ais-je fais ?

-Ce… Ce n'est pas toi… C'est juste… Je me fichais de tout brûler, de tout détruire pour une caresse… Je l'aimais…Je… Je t'aime, James !

-Vraiment ?, dit-il, désabusé. Tu ne m'en as pas donné l'impression. VAS-T'EN ! VAS-T'EN ! Pars, Lil', parce que sinon, je crois que je serais capable de te tuer… »

Il lui mordit le cou, violemment, et le sang de Lily se mêla aux larmes de James.

« James ?, murmura sa femme.

-Oui…

-Si je me débarrassais de l'enfant, est ce que tu me pardonnerais ? »

Un sourire un peu fou apparut sur les lèvres de James.

« Tu serais prête à tuer ton enfant et celui de cet être pour moi ?, chuchota t-il, le nez toujours enfoui dans son cou.

-Pas à le tuer. Mais je pourrais l'abandonner, pour toi. »

Il sourit franchement. Il savait que c'était cruel, car cet enfant n'avait rien à voir avec son histoire, mais il le haïssait. Le fruit des amours coupables de sa femme dormait dans la pièce d'à côté, sous son toit, sous sa protection. Paisiblement, cet infâme bébé devait rêver de fleurs andalouses et des soupirs du vent dans les pins. Cette chose était en paix, lorsque lui devait endurer milles souffrances. Il était le fils de sa femme et de son charismatique amant.

Mais Lily avait dit qu'elle l'abandonnerait pour lui. Elle l'aimait encore. Ils pouvaient tout recommencer du départ, reprendre le fil de leur vie là où il s'était effiloché pour le consolider. Un seul obstacle se dressait devant leur réconciliation : cet enfant. Et James Potter ne laisserait jamais plus personne se mettre en travers de son amour pour Lily Evans une nouvelle fois.

Alors, l'ancien attrapeur de l'équipe de Gryffondor parla, d'une voix terriblement douce :

« Fais le, Lil'. Fais-le disparaître de ma vie, de notre vie, ce soir. »


« Madame, êtes vous réellement certaine de savoir ce que vous faites ? Cet enfant est spécial, vous savez. Je dirais même qu'il est dangereux, déclara nerveusement la directrice de l'orphelinat à la femme tout de noir vêtue qui lui faisait face.

-Comment un enfant peut-il être dangereux ? Il n'a que dix ans, voyons !, rit elle.

-Je… Il se produit des choses étranges, vous savez, quand il est en colère… Une sorte d'aura l'entoure et… des accidents arrivent à ceux qui s'en prennent à lui… C'est vrai ! Je ne suis pas folle !

-Oh, mais… Je vous crois, dit la brune en regardant avidement le garçon qui se trouvait dans un coin de la pièce. Vous pouvez nous laisser tous deux seuls quelques instants, s'il vous plaît ?

-Bien sûr !, s'empressa de répondre la directrice, trop heureuse de pouvoir échapper à ces deux paires d'yeux inquisiteurs, ceux de la femme en noir et ceux, non moins troublants, du gamin. »

Elle quitta la pièce en faisant claquer la lourde porte de chêne, laissant les deux principaux acteurs de cette pièce étrange face à face. Ils restèrent là à se regarder en chien de faïence jusqu'à qu'une voix claire et méfiante s'élève.

« Qu'est ce que vous êtes ? »

L'enfant avait parlé.

« Une sorcière, comme toi, lui répondit la femme avec un demi-sourire. »

Elle attendait avec impatience les cris qui devaient suivrent, mais fut cruellement déçue et surprise lorsque le gamin balaya sa phrase d'un geste agacé de la main.

« Oui, oui, ça je le savais déjà, vous êtes comme moi. Une sorcière, donc ? C'est comme ça qu'on les appelle ?

-Comment savais-tu que nous étions semblables ?

-J'ai senti votre aura autour de vous. Vous paraissiez si supérieure à ces vulgaires humains, cracha t-il avec dédain. Et nous ne sommes pas semblables, nous avons simplement tout deux des pouvoirs. C'est complètement différent.

-Quel enfant intelligent… tu es fascinant… et quelle morgue, quelle arrogance, réfléchit-elle à haute voix. Pourtant, tu sais, cette confiance, je pourrais la briser d'un geste… Tu vas venir avec moi, et tu m'obéiras… Oh oui, je veux que tu viennes avec moi ! Rodolphus t'adorera aussi. Tu me fascine déjà… »

L'enfant ne répondit pas. Il semblait attendre quelque chose, et la femme aux lourdes paupières fronça les sourcils, avant de comprendre soudainement. Elle éclata de rire, et s'inclina, en une parodie de révérence.

« Je ne me suis pas présentée, c'est cela ?, rit elle moqueusement.

-Quoique vous en pensiez, répliqua le garçon aux yeux verts, c'est pour moi un manquement aux convenances. »

Elle éclata d'un rire franc et ses yeux brillèrent d'une lueur suspecte.

« Bellatrix Black, enchantée.

-Allen, répondit froidement le brun en lui tendant une main qu'elle saisit.

-J'espère que nous nous entendrons, Allen.

-Il vaudra mieux, si vous devez m'adopter. »

Bella eut à nouveau un rire éclatant. Vraiment, ce garçon était fascinant.


Le jeune homme adossé à la fenêtre soupira en faisant glisser ses doigts le long de la vitre, tandis que les sons discordants de la pluie envahissaient son esprit. Flic, floc. Mélopée incessante. Fascinante. Il écarquilla les yeux, comme un petit enfant car enfant il était, et leva la main, comme pour palper ces bruits, les ressentir. Flic, floc.

Il était si concentré sur ces gouttes d'eau qui s'écrasaient près de son visage qu'il n'entendit pas un autre homme entrer dans la pièce, plus grand, brun, avec des yeux bleus délavés qui fixait le garçon.

Allen ne le sut que lorsque deux bras musclés entourèrent sa taille fine, le souffle de l'autre dans son cou. Il sursauta violemment, amusant l'autre qui rit doucement.

« Voyons Allen… Depuis quand as-tu peur de moi ? »

Le brun se dégagea vivement de l'étreinte et secoua la tête, furieux de s'être fait avoir si facilement.

« Mais, mon Oncle, je tremble toujours à votre approche…, répondit-il perfidement.

-Rah ! Je déteste que tu m'appelle ainsi !, grogna Rabastan en jetant un regard mauvais au jeune homme.

-Je sais, dit-il l'autre en souriant narquoisement.

-Petit démon…

-Je ne suis pas petit, dit calmement Allen. »

Il n'allait pas s'énerver, non, pas une nouvelle fois, il n'allait pas frapper ce visage de Sang-pur arrogant, il ne le ferait pas.

« Ah !, s'exclama victorieusement Rabastan. Ainsi tu avoue être un démon ?

-Tu va me le payer !, gronda Allen, tous les muscles de son visage se crispant. »

Rabastan le regarda avec délice, se repaissant du spectacle de ce jeune homme magnifique dont les yeux flamboyaient. Il se délecta des joues rougies par la colère et encore plus de la pensée que lui seul pouvait le mettre dans cet état, pouvait causer cette haine absolue. Il sourit et passa un doigt caressant sur les joues d'Allen.

« On s'énerve, mon chéri ?

-Ne m'appelle pas comme ça !, ragea le garçon.

-Pourquoi ?, questionna Rabastan en soufflant dans son cou et en encerclant à nouveau sa taille. »

Allen se déroba à nouveau, les joues à présent en feu pour une tout autre raison et lui lança un regard noir.

« Je t'ordonne d'arrêter.

- Que lui ordonnes-tu donc d'arrêter, Allen ?, demanda une voix inquisitrice. »

Les deux hommes se retournèrent vivement et fixèrent Bellatrix qui venait de poser cette question. Derrière elle se trouvait Lucius Malfoy qui fixa Allen étrangement. Le garçon aux yeux verts le regarda avec intérêt. Ainsi, c'était lui le fameux bras droit de Voldemort dont Bella et Rabastan ne cessaient de lui rabattre les oreilles ?

Il ignora la question de sa Mère et continua à se noyer dans les yeux gris du nouvel arrivant. Enfin, il lui tendit la main, en relevant un de ses sourcils avec arrogance.

« Allen Black, enchanté.

-Le plaisir est pour moi, Allen, répondit Lucius d'une voix traînante et quelque peu méprisante. Je peux vous appeler Allen ?»

Le garçon souhaita lui faire ravaler toute cette morgue et répondit avec froideur :

« Je ne vois pas pourquoi vous le feriez, Monsieur. »

La curiosité prit place dans les yeux de l'homme aux longs cheveux blonds et les traits du beau visage de marbre laissèrent un instant tomber le masque pour refléter un vif intérêt.

Les jointures de Rabastan blanchirent et Allen arbora un sourire satisfait lorsque Lucius déclara nonchalamment :

« Bella avait raison, Monsieur Black. Vous êtes fascinant. Très heureux d'avoir fait votre connaissance. Belle, Rabastan-et ses yeux se durcirent à la seule mention de ce prénom-, j'y vais, on m'appelle. »

Il commença à tourner les talons et serait sûrement parti si Allen n'avait pas soudainement dit :

« Par on, vous entendez Voldemort ? »

Les trois adultes pâlirent et Bellatrix saisit le bras de son fils, ses yeux rougeoyants, empli d'une colère sans nom :

« Sale petit insolent ! Tu en payeras le prix, je peux te l'assurer ! Ne t'avise jamais de recommencer ! »

Allen ne répliqua pas et la laissa enfoncer ses ongles dans la chair de son bras. Il sentit alors qu'elle lui lançait un sort, et les deux Mangemorts durent le voir également car ils la fixèrent, avec horreur pour Rabastan, et simple dédain pour Lucius Malfoy.

Allen crut qu'il allait mourir sous le coup de la douleur qui saisit tout à coup ses membres et un petit cri de souffrance s'échappa de ses lèvres entrouvertes. Il s'empêcha de hurler de tout son être lorsqu'il eut l'impression que l'on déchirait chacun de ses membres, qu'on le déchirait. Il reconnut rapidement le sortilège, un simple Endoloris, il en était certain, et se mordit durement les lèvres pour ne pas crier.

Du sang coula de sa bouche.

Enfin, le sortilège s'arrêta et il resta pantelant, les yeux dans le vague jusqu'à que retentisse la voix de Bellatrix, bien plus calme :

« As-tu compris ? On ne nomme pas le Seigneur des Ténèbres. »

Il fixa la femme aux cheveux noirs un long moment avant de siffler, dans un état de fureur extrême :

« Je vous hais, je vous hais, je vous hais, et c'est vous qui payerez pour ce que vous m'avez fait aujourd'hui ! »

Il voulait la tuer, il voulait l'écarteler, l'étrangler à mains nues, lui jeter Doloris sur Doloris pour qu'elle en crève, qu'elle ressente cette affreuse douleur parcourir son corps. Pour qu'elle souffre, il aurait donné n'importe quoi.

Il lui avait fait confiance. Il l'avait aimé. Comment avait-elle osé le trahir ?

La haine qui brûlait ses veines due se refléter sur son visage car tout à coup, il sentit une présence derrière lui, qui lui prit délicatement des mains sa baguette magique qu'Allen ne se souvenait pas d'avoir sortie. Rabastan le maintint contre lui, dans une étreinte protectrice tout en lui soufflant des mots de réconfort et le garçon le laissa faire en sanglotant et en s'accrochant aux pans de sa chemise déchirée.

« Chut, chut, Allen… Calme-toi…

-Je veux qu'elle meure, je veux la tuer !, hurla t-il. »

A cet instant, il avait complètement oublié Lucius Malfoy, qui les regardaient, Rabastan et lui, avec insistance. Lorsqu'il cria de rage, le blond observa le garçon.

Il était beau, ceci, c'était certain, avec ses yeux d'un vert éclatant et ces cheveux bruns broussailleux. Et les traits de son visage… eh bien, c'était ceux des Black. Nobles, fiers, anguleux et oh combien charismatiques ! Oui vraiment, ce garçon était fascinant. Il ne voyait pas d'autre mot capable de le désigner aussi bien.

Et il semblait que Rabastan ne soit pas indifférent à ce charme enfantin. Cela aussi était intéressant. Qui aurait pu penser qu'il découvre autant de choses lors de ce qui n'était qu'une simple visite de courtoisie aux Black ? Il faudrait qu'il songe sérieusement à moins espacer ces visites. La famille de Narcissa était finalement digne de lui.

Un léger sourire commença à ourler ses lèvres lorsqu'il songea que ce jeune garçon, aussi puissant qu'il puisse être, n'était encore qu'un enfant, et influençable, de surcroît… Il allait bien s'amuser à modeler cet esprit à son image, si celui réagissais aussi vivement à la moindre petite trahison !

Cela promettait.


Voilà ! C'est la fin de ce prologue, assez court, mais c'est pour rentrer un peu dans l'histoire...^^

Qui est le père d'Harry/Allen ? Qui déteste James parmis vous, amis lecteurs ? Et qui compatit, comme moi et préfère haïr Lily ?

Oui, oui, ceci est un appel-aux-reviews-pas-discret-pour-deux-sous. 8D

Parce que les reviews, ça colle à la peau des lecteurs et que c'est très désagréable pour eux, les gentils auteurs de fics' sont là pour les débarasser de ces sensations indésirables grâce aux pouvoirs du p'tit boutons en bas de la page... Si, si, j'vous jure ! ^^''