Chapitre 1
Il y a quelques années
Un couple de jeunes gens étaient en train de s'équiper pour une randonnée dans les Pyrénées et plus particulièrement dans le département des Hautes Pyrénées. L'home était grand des cheveux brun, des lunettes sur son visage, cachant ses yeux marrons. Celui transpirait la confiance en soi et la bienveillance. Quant à sa femme, elle était très belle, des cheveux gris argentés et des yeux de couleur verte semblable à celle d'une émeraude. Ils s'étaient rencontrés au lycée. Elle venait d'une famille riche qui avait des connections avec les milieux politiques et des affaires internationales, lui d'une famille modeste. Leur rencontre fut un coup de foudre, il lui raconta des poèmes et ils finirent ensemble.
- Eh les américains vous êtes prêt ? Demanda le guide à leur encontre.
Il était assez âgé comme le montraient ses cheveux blancs et sa barbe touffue de la même couleur. Il semblait musclé au vu des formes qui moulaient son corps à travers son gros pull.
- Bientôt. Répondit l'homme dans un français avec un léger accent.
- Bien. Répondit l'homme. Juste une dernière chose, mes amis viennent avec nous. Rajouta-t-il-en désignant un autre couple.
L'autre couple, un homme les cheveux gris assez grand et une femme petite mais mince les cheveux châtains, s'avança vers eux et les saluèrent.
- Bonjour. Fit la femme. Je m'appelle Maria et voila mon mari Léo.
- Enchanté. Répondit la jeune femme. Je me présente Nadeshiko Kinomoto.
- Moi, c'est Fujitaka Kinomoto. Dit son mari.
- Vous venez d'où ? Demanda Léo.
- D'une petite ville du Vermont, Montpelier. Vous connaissez ?
- Aucunement, nous ne sommes jamais allé au Etats-Unis.
- Dommage, c'est une petite ville presque un village. C'est très joli.
- Merci pour l'info, on penserait à votre conseil pour nos prochaines vacances. Dit Léo en souriant. Pourquoi avoir choisi notre région ? Rajouta-t-il.
- Tout simplement pour le panorama. Vous êtes d'ici ?
- Oui, on m'habite juste à quelques minutes dans la ville de Bagnères de Bigorre.
- C'est très connu pour ses stations thermales. Dit Maria en faisant des cercles avec son doigt. Vous êtes venu seuls ? Sans enfants ?
- Oui nos enfants sont restés chez leur tante. Tenez, j'ai une photo avec moi. Dit Nadeshiko en tendant celle-ci au couple.
- Ils sont mignons ! Surtout la petite fille, on dirait un petit ange. Elle se prénomme comment ?
- Sakura. Répondit Fujitaka. Sakura.
2009
Une jeune fille de vingt quatre ans se leva difficilement. Elle regarda son réveil, il n'affichait que huit heures et demie. Elle avait veillé toute la nuit pour faire des fiches résumant ses cours. Elle avait téléphoné à Marlène pour lui demander des informations. Elle se dirigea vers la seconde chambre pour aller réveiller sa cousine. Elle vivait depuis neuf, dix ans chez sa tante Sonomi, à New York. Elle ne le savait plus. Son frère avait disparu depuis deux ans. Seul resté sa tante et sa cousine Tomoyo. Elle s'attendait avec sa tante et pas avec Tomoyo. Elle était hautaine avec Sakura, se prenant pour une petite princesse et Sakura pour sa domestique. Elle suivit le couloir pour aller se doucher et se faufila dans sa chambre. Elle s'habilla chaudement.
Le temps dehors laissait entrevoir un hiver rude. La neige semblait avoir englouti la grosse pomme. Elle regardait la rue. Des gens, des voitures circulaient dans les rues avec les ténèbres. Des fourmis parcourant le même chemin pour aller au travail. Une partie de New York où les habitants vivent dans la lumière. Mais Sakura savait qu'il existait une autre partie, une partie de ténèbres remplit de démons et autres créatures démoniaques. Pas au sens de du folklore d'halloween ou autres mythes mais on les connaissait sous le nom de serial killer.
Elle descendit dans le salon pour y trouver sa tante et sa cousine.
- Bonjour ma tante. Bonjour Tomoyo.
- Bonjour ma petite Sakura. Bien dormi ?
- Très bien. Au fait je n'ai pas trop fait de bruit hier soir ?
Sonomi voulut répondre par le négatif mais sa cousine répondit sèchement.
- Oui, tu as foutu un sacré bordel. Je n'ai pas pu bosser tranquillement.
Sakura la toisa et secoua la tête avant de prendre un pain au lait et d'embrasser sa tante. Elle sortit de la maison et mit la capuche de sa doudoune pour se protéger du vent. Elle se dirigea vers la prochaine station de métro. Elle prit un magazine et attendit son métro. Elle faisait une école de journalisme. Son but était de devenir journaliste pour travailler au New York times dans le domaine des affaires internationales. Quand elle avait seize ans lors du onze septembre deux mille un, elle avait vu le monde se transformait profondément Elle voulait savoir comment le monde allait devenir et les relations entre les pays évoluaient. Elle voulait avoir un regard neutre sur ce changement. Donc elle s'inscrivit dans une école de journalisme et demanda son stage au le New York Times. Depuis le début du mois de Novembre, elle faisait équipe avec sa maitresse de stage. Susan Lepervier. Une femme d'une quarantaine d'années, belle et forte, marié avec un enfant.
Sakura avait du respect pour cette femme d'avoir une vie de famille si normale et surtout si enviable. Elle qui vivait de désillusions sentimentales. D'aventures en aventures. Elle souffla et entra dans la rame de métro. Elle chercha une place pour savoir et scruta les alentours. Elle remarqua un jeune garçon qui semblait être perdu dans ses pensées. Des cheveux brun coiffé en bataille aux yeux noisette, assez grand, il était habillé d'un jean, d'un sweat-shirt bleu avec une grosse veste marron à capuche. Il se fit bousculer et atterrit sur Sakura.
- Désolé. Dit-il d'une voix calme et douce.
- Ce n'est rien. Répondit cette dernière d'un murmure, troublée par cet inconnu.
Le métro s'arrêta et le garçon descendit. Sakura sentit son cœur tapait contre sa poitrine. Ce garçon l'avait elle troublé ? Non ce n'est pas possible, je ne suis pas ce genre de fille qui croit au coup de foudre comme ça. Se dit-elle pour elle-même. Et pourtant si je pense à mes parents. Non ce n'est pas vrai. Je suis juste paumée. En manque de … D'amour ! Non…
La sonnerie de son portable se mit à sonner la faisant sortir de sa léthargie. Elle décrocha et son visage se figea.
Des voitures blanches aux gyrophares bleus étaient agglutinées autour d'un immeuble dans le quartier de Manhattan, plus précisément dans l'Upper East Side. Quartier résidentiel riche connu pour ses célèbres habitants tel que Woody Allen ou Michael Bloomberg ou encore ses musées sur la cinquième avenue : Guggenheim, Métropolitain Museum…
Eriol Hiiragizawa, détective de la New York City Police Department (NYPD), se faufila dans l'agroupement qui formait une barrière bloquant l'entrée de l'appartement. Il montra sa carte et le policier qui gardait l'entrée le laissa passer. Il parcourut la maison d'un œil vif. Une maison aux murs de couleur blanc cassé, au carrelage gris blanc. Joliment découvert de meubles qui semblaient hérité de la famille et d'autres plus récents, plus modernes. Eriol vit quelques photographies représentant soit une famille, soit un petit garçon. Il crut au pire. Du haut de ses quarante trois ans, il avait tout vu.
Il était entré dans l'armé dès ses vingt et un an. Pas par obligation mais pas choix. Il avait envi de découvrir un nouveau mode, où les inégalités n'existaient pas. Où chacun devait obéir à un chef. Eriol venant d'un milieu aisé, il pensait que les autres ne s'en préoccuperaient pas mais ce fut le contraire. Il avait subi des remarques vexantes et subit quelques sévices qui étaient simplement un bizutage. Mais il se ressaisit et montra à tous sa persévérance. En deux mille un, il participa à la guerre en Afghanistan. Là il découvrit une autre facette de l'humanité, une facette monstrueuse. Comment une personne qu'on connaissait bien pouvait autant changer en quelques temps ? Cela, il ne le savait pas. Il avait vu son meilleur ami Steve Risbi devenir un monstre en proie à une folie destructrice. Il l'avait vu tué un à un ses compagnons afin de se faire tuer par Eriol. Il ne comprit pas cela et il demanda à être intégrer à la police militaire. Il resta quelques années dans l'armée avant de devenir détective à la NYPD.
- Eriol. Fit un homme avec un peu de ventre, pommettes hautes, des taches de rousseur sur le visage et des yeux gris presque translucides.
- Anthony, ça va mon vieux. Dit Eriol.
- Ouais, on fait comme on peut. Répondit Anthony la tête basse, le regard un peu fuyant.
- Qu'est qui c'est passer ? Demanda Eriol.
- Ce qui ce passe, c'est qu'on a un cadavre sur les bras ! Fit le petit gros en serrant les dents. Un travail de pro. Le légiste est là pour s'occuper du corps. Dit-il en pointant du doigt un homme d'origine afro américaine. Filiforme, grand, il ressemblait à un joueur de basket.
Eriol alla vers lui et se présenta.
- Eriol Hiiragizawa, détective de la NYPD.
- Taylor Thayer. J'ai fait quelques découvertes. Vous voulez les entendre.
- Volontiers. Répondit Eriol.
Celui-ci le conduisit dans la chambre de la victime et vit la victime, une femme d'âge mur, sur le lit. Elle n'était vêtue que d'une petite culotte et d'un soutien gorge toux les deux rouges. Les cheveux noirs et des yeux marron. Des vêtements et quelques affaires étaient renversés montrant qu'il y avait eu lutte. Eriol imaginait déjà la scène. La victime avait lutté contre son agresseur, probablement un proche ou un cambrioleur, et avait été tué dans cet échange. Le médecin commença son exposé.
- On peut voir des plaies sur les deux poignets. Cela semblait être dû à une pression énorme. Puis rien de particulier, mais je peux vous dire qu'elle a été achevé d'une balle dans la tête. La marque au front est nette. Un travail de professionnel. La rigidité cadavérique n'est que de quelques heures.
- C'est tout. Fit Eriol surpris.
- Oui, enfin pour l'instant. Je vais amener le corps à l'hôpital pour l'observer plus précisément. Je vous ferez parvenir mon rapport demain.
- D'accord. Dit Eriol avant de se tourner vers son ami et demanda. Tony, tu as des infos sur la victime ?
- Oui, Susan Lepervier. Journaliste au New York Times, marié, un gosse. Rien à se reprocher sauf quelques contraventions pour stationnement gênant et une autre fois pour avoir téléphoner au volant.
Eriol hocha la tête et demanda de nouveau.
- Tu as vu quelques choses de particulier.
- Ouais, la porte a été forcée. Mais pas forcer comme d'habitude, pas un truc de voyou, le tueur avait un matériel conséquent.
- Ou une certaine expérience.
- Ouais.
Eriol marcha dans la pièce et fit le tour du lit en mettant des gants en latex blanc. Il ouvrit la fenêtre de la chambre. Il huma l'air extérieur pour ne plus sentir cette senteur de renfermé. Il tourna les talons et vit que le tiroir de la commode était entre ouvert. Il se dirigea vers le tiroir et l'ouvrit. Eriol vit qu'il était rempli de sous vêtements. Il interpela l'autre détective.
- Tony, je pense avoir quelques pistes. Tout d'abord, le cambrioleur entre dans la maison tandis que Susan Lepervier est sous la douche comme témoigne son accoutrement au moment du meurtre. Le cambrioleur entend l'occupant de la maison en train de se doucher, il en profite pour aller dans la chambre et prendre les bijoux et autres objets rares. Mais le problème est que Susan revient et découvre le voleur. Là s'ensuit une lutte où le meurtrier tire sur Susan. Puis il l'allonge sur le lit et l'habille.
- Pourquoi ? Pourquoi prendre le soin de l'habiller ? Demanda Tony un peu perplexe.
- Peut être pour lui rendre un peu de dignité. Enfin c'est juste une hypothèse. Mais…
- Laissez-moi passer ! Hurla une voix
Les deux détectives sortirent de la chambre et entrèrent dans le salon pour voir une jeune fille, cheveux châtains longs, des yeux verts émeraude, des jolies formes. C'était une fille magnifique.
- Je connais la victime. C'est une maie à moi ! Hurla de nouveau la jeune fille.
- Mademoiselle, je ne peux pas vous laisser …
- Elle peut. Fit Eriol tout en se dirigeant vers la jeune fille. Votre nom, s'il vous plait ?
- Sakura Kinomoto. Et vous êtes…
- Eriol Hiiragizawa. Je m'occupe de cette affaire. Je peux connaître ce qu'il vous relie à Susan Lepervier.
- C'est ma maitresse de stage. C'est ma tutrice dans le cadre de mes études.
- Vous savez si elle avait des ennemis.
- Non, rien de particulier.
- Vous êtes déjà venus ici ?
- Oui.
- Vous savez ce qui semble manquer dans la pièce.
- A première vue non, mais pourquoi ? Qu'est qui lui est arrivé ?
- Elle est décédée. Je suis désolé. Dit Eriol le plus doucement possible.
Sakura s'effondra par terre en larmes. Elle mit à pleurer les mains sur la tête en se répétant que ce n'était pas possible. Eriol s'agenouilla à coté de la jeune fille. Elle porta un regard sur lui. Son regard bleu derrière ses petites lunettes l'hypnotisa et elle se sentit devenir plus calme. Il l'aida à se relever quand ils entendirent un déclic semblable à celui d'un appareil photo. Ils portèrent un regard sur le nouvel arrivant. Un jeune garçon de taille moyenne, il portait un jean baggy ample délavé avec des baskets de type converses montantes, un sweat-shirt à capuche noir et une parka. Il avait un bonnet au couleur de la Jamaïque sur la tête laissant passer des dreadlocks arrivant à moitié entre la fin de sa mâchoire et le début de ses épaules.
- Vous faites quoi ? Demanda Eriol furieux.
- Erwan Durey. Photographe free lance.
Fin du chapitre.
