Note de l'Auteur

Bonjour à tous,

Voici le premier chapitre de cette nouvelle fan-fiction !

Un grand merci à Leithi, qui fait une relecture totale une fois mes chapitres écrits !

ATTENTION : Présence de relations entre femmes. Vous êtes prévenus !

Bonne lecture à tous !

Disclaimer

J'écris pour le plaisir, les personnages appartiennent à J. K. Rowling, la fan-fiction, elle, sort de ma tête !

Découverte de Personnalité - Chapitre 1

Elle tremblait de froid. Elle était venue pour échapper aux cris incessants entre Drago Malefoy et une de ces filles qu'il ramenait chaque soir, comme pantin de jeux sexuels. Drago était un homme charmant, mais de ce côté-là, il devenait un vrai enfoiré de première. Perchée en haut de la tour d'astronomie, elle laissa son esprit s'évader, rêvant d'un futur qui ne verrait sûrement jamais la lumière. Pourtant la guerre était terminée, pourquoi s'inquiéterait-elle ? Il ne s'agissait pas seulement d'elle, son père était enfermé à la prison d'Azkaban et sa mère s'est fait tuer sous ses yeux. Il fallait redorer le blason de sa famille. Oui mais voilà, la jeune femme devait renier ses valeurs, sa vraie nature et faire semblant face aux autres. Ces autres qui se moquaient constamment d'elle, qui la jugeait par son masque froid, distant et sarcastique. Cette apparence qui n'était pas elle mais ce dont ses parents voulaient qu'elle soit. Non seulement il a fallu qu'elle soit dans cette famille, mais en plus de cela elle devait assumer toutes les conséquences que ses ancêtres avaient entraînés par leurs actes. Quoiqu'il en soit, elle se devait d'être forte et courageuse, quelle pensée Gryffondoresque se disait-elle. Elle s'apprêtait à se lever pour rejoindre sa salle commune de Serpentard lorsqu'elle entendit un léger bruit. Quelqu'un arrivait et elle n'avait aucun moyen de se cacher. Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu'elle vit une Gryffondor, et pas n'importe laquelle. Celle-ci la remarquant, arqua un sourcil, surprise.

« Parkinson » salua la jeune femme, poliment.

« Granger » répondit Pansy.

Elles se toisaient du regard. Hermione alla s'installer à côté de Pansy tout en laissant une distance très respectable entre elles. Elles restèrent silencieuses pendant une trentaine de minutes, la présence de l'autre ne gênant nullement l'autre. Puis Pansy se leva, allant cette fois rejoindre son dortoir.

« Bonsoir Granger » lui lança-t-elle en guise de bonne nuit.

« Bonne nuit Parkinson » répondit Hermione, les yeux dans le vague.

Le lendemain, Pansy revient en haut de la tour d'astronomie, non pas pour échapper à Drago encore une fois mais juste parce qu'elle avait besoin d'être seule. Elle s'assied alors sur une marche et regarda le paysage face à elle. Il y avait quelque chose de magnifique à regarder, c'était le seul endroit qui permettait d'avoir une aussi belle vue en plongée du parc et du lac de Poudlard. Se perdant dans ses pensées, elle se posa encore des questions, à ce qu'elle allait pouvoir faire pour sauver la réputation maintenant ternie de sa famille. Elle n'avait aucune envie de se battre, la guerre avait déjà fait de nombreux ravages, que ce soit des pertes physiques, des blessures encore physiques ou psychologiques. Entendant de nouveau du bruit, elle soupira, elle n'avait décidément pas de chance. Elle leva le regard et vit Granger, encore elle pensa-t-elle.

Hermione avait décidé de revenir à la tour d'astronomie, elle ne supportait plus les regards que lui lançaient les élèves dès qu'ils la voyaient, la meilleure amie du survivant, une héroïne. Elle n'en pouvait plus d'entendre ces surnoms, oui elle avait participé à la bataille, mais cela ne faisait pas d'elle un héros. Elle avait défendu ses valeurs, son côté, elle avait fait ce qu'il fallait pour permettre à la lumière de revenir dans le monde des sorciers. Elle était juste une femme, elle avait un cœur, elle cauchemardait toutes les nuits, les images de la Bataille marquées au fer dans son esprit. Elle souffrait de tout cela. Hermione avait pensé qu'en revenant ici, à Poudlard, elle aurait enfin la paix, qu'elle redeviendrait la Miss-je-sais-tout, une simple élève. Cela lui était malheureusement impossible. Voyant Pansy, elle l'observa d'un œil nouveau. La veille, lorsqu'elle l'avait vu, elle avait voulu retourner sur ses pas, mais il semblait que Pansy aussi fuyait quelque chose, elle avait donc prit place à ces côtés et était restée là, à regarder le paysage. Elle recommença les mêmes gestes que la veille et alla s'installer à côté de Pansy.

« Bonsoir Parkinson. » murmura-t-elle d'une voix basse.

« Bonsoir Granger. » répondit Pansy, d'une manière automatique.

Pansy observa la gryffondor, elle avait bien changé depuis la Bataille. La jeune femme était marquée par des grosses cernes et des yeux ternes. Une balafre s'apercevait au niveau de son cou, elle avait perdu du poids sûrement le contrecoup de la Bataille, mais elle gardait de belles courbes. Granger n'était pas une femme d'une beauté extraordinaire, mais elle n'était pas désagréable à regarder. Au contraire, elle était simple, elle ne se prenait pas la tête comme la plupart des filles, elle était elle-même. Pansy continuait de l'observer sans gêne puis Hermione commença à prendre la parole.

« Pourquoi me dévisages-tu comme cela ? » demanda-t-elle, calmement.

« Je t'observe juste Granger. » répondit Pansy d'une voix étrangement calme, elle n'avait aucunement envie d'agresser la gryffondor, personne n'était là pour la voir avec celle-ci, elle n'avait aucune excuses pour être désagréable.

« Bien. » acquiesça Hermione, perplexe, elle remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

Pansy arrêta sa contemplation et se leva, s'apprêtant à partir mais la jeune femme l'arrêta, lui posant une question qu'elle ne s'attendait sûrement pas à avoir, surtout venant de la gryffondor.

« Parkinson, ça te dirait d'aller boire un verre un de ces quatre ? Histoire d'enterrer la hache de guerre. » demanda Hermione.

« Je ne peux pas, désolée Granger. »

Pansy emboîta le pas pour partir puis à la dernière minute elle se retourna.

« Finalement, j'accepte. » répondit Pansy.

« Merci, cela ne fera pas de mal ! » dit Hermione, un sourire naissant aux lèvres.

Pansy nota le sourire, elle ne rêvait pas, elle avait accepté d'aller boire un verre avec Granger, cela lui paraissait irréel. Elle lâcha un dernier commentaire avant de partir.

« Envois-moi un hibou pour le lieu et l'heure Granger. »

Hermione sourit franchement. Elle ne savait pas ce qui lui arrivait mais elle savait qu'elle avait fait le bon choix. Après tout, tous ses proches savait qu'elle était homosexuelle, elle se souvient encore du jour où elle l'avait avoué.

• Flash-Back •

Elle était en train de lire un livre dans le fauteuil près de la cheminée de la salle commune, puis prise d'une impulsion elle s'était levée pour aller voir ses deux amis, Harry Potter et Ron Weasley, en pleine partie d'échecs et leur avait demandé de la suivre. Ce qu'ils firent, ils s'installèrent dans le canapé, de chaque côté d'Hermione, ils lui demandaient ce qu'elle avait.

« Je dois vous avouer quelque chose les garçons, j'espère que vous n'allez pas le prendre mal et être compréhensif. »

« Que se passe-t-il ? » demanda Ron, légèrement inquiet que leur amie soit si sérieuse

« En fait, ce que je voulais vous dire, c'est que je suis homosexuelle. Je suis attirée par les filles. » dit-elle d'une voix rapide.

Harry fut le premier à sourire, regardant son amie puis Ron ensuite. Il prit la main d'Hermione.

« On le savait déjà Mione. » assura Harry

« Oui, on l'a su il y a quelques mois maintenant et regarde, nous sommes encore là ! » blagua Ron en mettant une main sur la main libre d'Hermione.

Celle-ci était étonnée, perplexe, et inquiète, cela se voyait tant que ça qu'elle aimait les filles ?

Harry se mit à rire puis lui chuchota quelque chose dans l'oreille.

« Mione, chérie, nous sommes tes meilleurs amis, on te connaît par cœur ! » chuchota-t-il, mi-amusé, mi-sérieux.

Ron prit ses deux amis dans les bras puis s'exclama en clamant qu'il avait une faim de loup. Ses amis rirent et le prirent par le bras, allant dîner.

• Fin du Flash-Back •

Hermione sourit à ce souvenir, ils avaient été si surprenants, elle ne savait pas qu'ils faisaient attention à elle à ce point. Cela n'était guère étonnant, ils la considéraient comme une sœur. Elle se leva de sa place et rejoignit son dortoir dans le calme.