J'espère que vous serez indulgents car c'est ma première fic et j'espère que ce ne sera pas la dernière. Ayez pitié SVP !

Toute l'équipe du Colonel Sheppard se trouvait dans le bureau d'Elisabeth pour l'habituel débriefing post-mission.

- Alors ça c'est bien passé? Demanda Elisabeth en s'adressant à Sheppard.

- Oui, en fait le peuple que nous avons rencontré a été plus qu'accueillant et je pense que ce serai une bonne idée si….

Mais Elisabeth ne l'écoutait presque plus. Elle le regardait, oui, mais pas pour l'écouter. Son esprit pensait à tout autre chose. Elle regardait ses lèvres remuer sensuellement quand il parlait. Et ses yeux, elle aurait pu les admirer durant des heures. Des yeux noisettes avec des éclats de verts. Elle pensait aussi à son parfum quand il s'approchait d'elle. Inoubliable. Elle se concentra sur les lèvres du Colonel et elles les imaginaient sur ses lèvres, son cou, sa peau…

- Alors qu'en pensez-vous? Demanda John avec un regard interrogateur.

- Euh… commença-t-elle. Elle se gifla mentalement pour avoir de telles pensées surtout lors d'une réunion.

- Vous n'avez pas écouté ce que je vous ai dit, n'est-ce-pas?

- C'est-à-dire que j'avais l'esprit ailleurs, désolée.

John observait la femme devant lui. Elle était très charmante mais elle affichait un air préoccupé.

- Ce n'est pas grave, je vous ferai part de tous cela dans mon rapport.

Tout le monde se leva et se dirigea vers la porte. John s'approcha d'Elisabeth.

- Quelque chose ne va aujourd'hui? Demanda-t-il en posant une main sur l'épaule du Docteur.

- Non tout va bien.

Elle sentait la chaleur de la main posée sur son épaule se répandre dans tous son corps. Elle se dégagea pour rejoindre son bureau.

- Ce doit être un peu de fatigue.

- Vous devriez aller voir Beckett et vous reposer. La cité peut se passer de vous durant quelques heures.

- Oui répondit-elle distraitement en prenant un rapport sur son bureau.

John comprit que c'était le signal qui marquait la fin de leur conversation. Il se dirigea vers la porte mais avant de sortir, se tourna vers Elisabeth:

- Vous savez que vous pouvez compter sur moi. N'importe quand.

Puis il sortit. Elisabeth fixa la porte un moment et sut qu'il fallait qu'elle lui parle de ses sentiments mais elle attendrait le moment opportun. La manière dont il s'inquiétait pour elle était bien la preuve qu'il ressentait quelque chose de similaire, non?

X X X X X

Rodney se dirigeait vers ses quartiers. Il repensait au débriefing et en particulier à Elisabeth. Il avait deviné ce qui la tracassait, il fallait juste voir la façon dont elle regardait le Colonel Sheppard. Cela lui faisait une drôle d'impression de voir les sentiments qui animaient le Docteur Weir. Sûrement dû au fait qu'il y aurait bientôt un couple de plus formait sur Atlantis. Mais là c'était différent, il s'agissait de ses amis. Bien sûr, Rodney ne savait pas si ces sentiments étaient réciproques mais il voyait les sourires charmeurs et les regards que le Colonel lançaient à Elisabeth.

Il était arrivé devant ses quartiers sans qu'il ne s'en rende compte. Il entra et au lieu d'aller prendre une douche comme il l'avait prévu, il s'allongea sur son petit lit et il pensa encore à John et Elisabeth. Mais au plus il y pensait, au plus il se sentait triste sans savoir pourquoi. Il se décida finalement à aller prendre sa douche et c'est avec un air dépité qu'il entra dans la petite salle de bains. Il n'avait pas encore enlevé sa veste que sa radio grésilla.

/ McKay, c'est Sheppard, vous êtes où/

McKay eut un petit sourire. Décidément le Colonel ne pouvait plus se passer de lui!

- Pourquoi? Répondit-il.

/ Euh… C'est-à-dire que je sais pas trop quoi faire et il faut que je vous parle /

- De quoi?

/ Venez me retrouver sur le balcon ouest dans une demi heure. Je vous expliquerez mais avant il faut que j'aille voir Elisabeth /

- Vous savez que je n'ai pas que ça à faire Colonel alors si c'est encore une de vos idées tordues, ne comptez pas sur moi.

/ Quelles idées tordues? Mais non. Bon dans une demi heure ok/

Rodney allait répliquer une fois de plus mais John avait déjà coupé sa radio.

Une demi-heure plus tard, il attendait sur le balcon ouest. La porte s'ouvrit sur Sheppard.

- J'espère que c'est pour quelque chose de sérieux que vous vous m'avez fait venir ici, j'ai du travail MOI.

John s'approcha de la rambarde. Il semblait surexcité.

« Il va sûrement m'annoncer qu'il est dormais avec Elisabeth. » pensa Rodney. Et cette idée le rembrunit sans qu'il sache vraiment pourquoi. En fait il avait sa petite idée: depuis quelques temps, avec John, ils avaient crée un fort lien d'amitié et Rodney avait peur de perdre John, enfin son amitié.

- Faites pas cette tête McKay! On dirait que quelqu'un vous a piqué toutes vos barres chocolatées!

Rodney marmonna quelque chose mais ne releva pas la réflexion de John. Il regarda sa montre.

- Bon Colonel, dit-il d'un ton qui se voulait exaspéré.

- Ok, je suis allé voir Elisabeth car en sortant du débriefing tout à l'heure j'ai été frappé par une excellente idée.

- J'espère qu'elle ne vous a pas frappé trop fort!

- Très drôle McKay. Bref cela fait plusieurs jours que j'ai remarqué que le moral des troupes n'était pas au plus haut. Même vous McKay vous semblez avoir le cafard.

- Non, je suis juste préoccupé par mon travail.

- Laissez moi finir. Donc je suis allé voir Elisabeth à ce sujet et je lui ai proposé d'organiser une petite fête.

- Une fête? C'est pour cette affaire « urgente » que vous m'avez fait venir? Et puis en quoi cela me concerne?

- Oui, répondit fièrement John. Car j'ai dit à Elisabeth que vous m'aideriez à tout préparer.

- Vous quoi? Hors de questions, répondit Rodney en se tournant vers la porte. Vous savez que ce genre de chose n'est pas mon truc. Vous n'avez qu'à demander à quelqu'un d'autre. Lorne, par exemple?

- Non. Elisabeth m'a dit que c'était une bonne idée que l'on organise ça tous les deux. Bien sûr, elle sera également de la partie. Et puis cela nous fera passer un peu de temps ensemble en dehors des missions.

- Vous ne croyez pas que l'on passe assez de temps ensemble? Demanda Rodney sarcastiquement.

- McKay, vous n'êtes pas drôle, on va bien s'amuser. Et de toute façon vous n'avez pas le choix.

Rodney sentit un malaise l'envahir. « Mais qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça? ». Déjà assister à un fte, il n'aimait pas ça mais devoir en organiser une ça dépassait tous. Et puis il devait le faire avec John, enfin le Colonel. Et savoir qu'il profiterait justement de cette fête pour avouer ses sentiments à Elisabeth, le mettait mal à l'aise. Non pas qu'il était jaloux, quoique imaginer le chef de l'expédition dans les bras du Colonel l'énervait un peu. Il n'était pas jaloux de John car il ne ressentait pas d'attirance pour Elisabeth juste de l'amitié. Mais alors il était peut être jaloux d'elle…

- Ah, lança John, je vous ai coupé le sifflet, si vous savez plus quoi dire!

- Pas du tout, protesta Rodney, j'étais juste en train d'imaginer une excuse pour échapper à CA.

Il accentua sur le dernier mot avec un ton dégoûté.

- N'y pensez même pas mon cher Rodney, ajouta mièvrement John. Je n'accepterai aucune excuse. Est-ce clair?

Rodney se sentit prit au piège. Il s'approcha de la porte et l'ouvrit mais avant de retourner à l'intérieur il se tourna vers John:

- Très clair, Colonel.

Il laissa sur le balcon un John assez fier de lui et arborant un large sourire. « Il m'aura fallu du temps mais j'ai enfin trouvé une idée qui va me permettre de passer du temps, voire beaucoup de temps, en tête à tête avec son docteur préféré. J'espère seulement que quand je vous aurai tous avoué vous ne me repousserez pas, je ne supporterai pas de vous perdre. S'il le faut je me contenterai juste de votre amitié. Seulement dans mes rêves il y a beaucoup plus que de l'amitié entre vous et moi ». Il soupira longtemps en pensant à la personne qui faisait battre son cœur depuis quelques temps déjà et partit en direction de ses quartiers.

Alors Docteur Weir ou McKay?