Une robe couleurs coccinelle
Chapitre 1 : Malentendu et tempête de neige.
N'arrivant pas à trouver le sommeil, Adrien soupira profondément avant de se relever. Allant jusque la fenêtre de sa chambre, il l'ouvrit avant de demander à Plagg de le transformer. Tout ce dont il avait besoin pour le moment c'était de se défouler. De courir sur les toits de Paris afin d'évacuer sa tristesse, sa colère et toute sa frustration accumulée. Il ne comprenait pas pourquoi Ladybug lui avait tenu ces propos. Il faisait de son mieux pour la soutenir et la protéger. Il l'aimait de tout son cœur. Il avait passé une atroce journée. Son père lui faisait reproche sur reproche. Depuis 3 jours il enchainait les séances photos, le tournage de la pub pour le dernier parfum créer par son père. Chloé lui prenait la tête parce que soit disant il n'était pas assez disponible pour elle à l'école. Lila qui continuait à lui tourné autour alors qu'il lui avait gentiment fait comprendre qu'il ne partageait pas les sentiments de la jeune fille. Et puis il y avait eu le combat contre l'akumatisé dans la soirée. C'était à peu près la seule chose qui s'était bien passée dans sa journée. Le combat n'avait pas duré longtemps. Ladybug et lui avait réussi à maitriser le pauvre malheureux et à le désenvouté rapidement. Mais alors qu'il avait attrapé la main de sa Lady dans l'espoir de discuter un peu. Elle l'avait repoussé plutôt sèchement sans attendre ses explications. C'est vrai qu'ils allaient tous les 2 se dé transformé dans peu de temps. Mais cette fois il n'avait pas cherché à savoir qui elle était. Il voulait juste parler. Il voulait simplement lui proposer de s'asseoir dos à dos et discuter un peu de tout et de rien. Mais elle avait mal interpréter son geste. Lorsqu'il lui avait attrapé le poignet en la sommant d'attendre. Elle avait cru qu'il souhaite simplement découvrir qui elle était. Elle l'avait traité d'inconscient, de chat stupide et borné. Et maintenant qu'il continuait sa course sur les toits, il ne savait plus comment faire pour évacuer toutes les émotions qui se bousculaient en lui. Bientôt une goutte glacée s'écrasa sur son visage, suive de millier d'autres qui eurent vite fait de le tremper des pieds à la tête. Même la météo était contre lui. Soupirant à s'en fendre l'âme, il dû se résigné à rentrer. Malgré le début du printemps, les nuits étaient encore bien fraîches. Et la pluie qui tombait était vraiment froide. Il fit demi-tour sans trop se presser. Il n'avait vraiment pas envie de retourner chez lui et de devoir se renfermer dans la peau d'Adrien Agreste, le garçon modelé et bien élevé. Le manoir de son père fut cependant bien trop vite en vue. Arrivé à destination, il se glissa par la fenêtre ouverte et se dé transforma à peine le pied posé sur le plancher de sa chambre. Grelottant, il entreprit de se sécher sommairement avant de se glisser sous sa couette et d'attendre le sommeil, résigné.
De son côté, Ladybug était depuis longtemps rentrée chez elle. Elle avait vite fais de redevenir Marinette avant quelqu'un ne la surprenne. Elle fulminait contre Chat noir. Cette fois encore il avait voulu savoir qui elle était. Elle l'avait pourtant mis en garde de nombreuse fois. Mais il ne semblait pas comprendre le message. Quoi que, maintenant qu'elle regardait la pluie s'écraser contre la fenêtre de sa chambre, elle repensait à l'attitude bizarre que son partenaire avait eue. D'ordinaire charmeur et blagueur, il s'était ici contenté de la saluer poliment avant de l'aider à combattre l'akuma. Lorsqu'il s'était retrouvé sur le toit du bâtiment après leur combat, elle n'avait pas eu le temps de le félicité comme à chaque fois. Leur petit rituel du poing contre poing n'avait pas eu le temps de se mettre en place. Chat noir l'avait agrippée sans attendre en la sommant d'attendre. Il s'était peut être emportée un peu vite. Il voulait peut être lui parler d'autre chose que de leur identité. Soupirant, elle se mit en lit en se promettant de poser la question au minet dès qu'elle le croiserait à nouveau. Se couchant sans trop tarder, elle peina cependant à trouver le sommeil. Plus elle y repensait et plus elle s'en voulait de s'être emportée aussi vite.
Le lendemain matin, Marinette traversa la boulangerie de ses parents en quatrième vitesse. A cause de la situation d'hier soir, elle n'avait que peu dormi. Et encore, son sommeil avait été bien trop agité à sa mode. Faisant signe rapidement à ses parents, elle se précipita dans la rue. Espérant arriver à l'heure au collège. Manque de chance, la cloche sonna alors qu'elle n'était pas encore entrée dans le bâtiment. Grippan les marches de l'escalier qui devait la conduire jusque sa salle de classe, elle se stoppa devant la porte un très court instant. Inspirant profondément, elle se glissa discrètement jusque sa place. Tout juste. Madame Bustier, entraine de faire les présences, prononçait son nom alors qu'elle venait de s'asseoir. Répondant présente à la question de son professeur principal, Marinette vit cependant clairement le regard amusé du professeur. Alya rigolait silencieusement. Marinette se contenta de lui tirer la langue avant de sortir ses affaires de son sac. Le cours se passa simplement. Quoi qu'un peu trop lentement au goût de la jeune fille. Mais alors que la pause de midi arrivait à grand pas, Madame Bustier prit le tas de feuille posé sur son bureau et dit :
Voici le résumé du voyage de 5 jours qui se déroulera dans une quinzaine de jour. Vous y trouverez le rappel du jour et de l'heure de départ ainsi que les informations concernant le retour. Se trouve aussi sur le document les objets que vous ne devez pas oublier.
Sur ce, elle distribua les feuilles juste avant que la cloches ne sonne. Rassemblant ses affaires, Marinette fut étonnée de voir Adrien en pleine discussion avec leur prof. Après quelques rapides mots échangés, Adrien quitta la classe sans un mot. Intriguée, Marinette se plaça à côté de Nino et lui demanda :
Qu'est-ce qu'il a ?
Adrien ? Son père veut qu'il fasse une séance photo. Adrien m'a dit que la séance n'avait pas d'heure parce que le photographe voulait des conditions de lumière particulière ou je ne sais quoi.
Mais il va pleuvoir ! Ils ne vont quand même pas le faire poser sous la pluie ?
Bah ça j'en sais rien Marinette.
Sortant de la classe, les trois amis se dirigèrent vers le réfectoire. Tandis qu'Alya et Nino discutaient de tout et de rien, Marinette restait silencieuse. Elle s'inquiétait pour le jeune homme blond. En effet, depuis ce matin il n'avait pas spécialement l'air dans son assiette. Il n'avait que peu répondu à ses amis, restant fort silencieux toute la matinée. Le temps de midi parus bien trop court à Marinette. Tandis que les cours de l'après-midi lui semblèrent interminables. Il faut dire que la place vacante juste devant elle n'arrêtait pas d'alimenter son inquiétude. De plus, elle n'avait toujours pas eu la possibilité de parler avec chat noir. Mais alors qu'elle pensait à son partenaire, l'alerte akuma se fit entendre. Comme prévus par les consignes, les élèves rangèrent leur affaire dans le calme avant d'accompagner leur professeur jusque l'entrée du collège. S'assurant qu'il n'y avait pas de danger immédiat pour les enfants, elle les laissa quitter l'école tout en leur ordonnant de rentrer chez eux le plus rapidement possible. Profitant de la proximité de son domicile avec l'école, Marinette rentra rapidement chez elle avant de se rendre dans sa chambre sans tarder. S'assurant qu'aucun de ses parents ne l'avais suivie, elle se transforma avant de sortir et de s'élancé sur les toits de Paris sous une pluie bien trop glaciale pour la saison. Et pour cause, alors qu'elle n'avait pas fait 5 mètres, la pluie se transforma en flocon de neige. Ceux-ci se mirent à tourbillonner de plus en plus. Une vraie tempête s'abattait à présent sur Paris. Rapidement les rues furent ensevelies, obligeant les quelques personnes encore dehors, à lutter vaillamment pour avancer et se trouver un abri. Lançant son Yoyo afin de se rapprocher encore un peu du tourbillon qui semblait être le cœur de la tornade glaciale, Ladybug fut brusquement déséquilibrée par une violente rafale de vent. Mais alors qu'elle s'attendait à percuter violemment la façade d'une maison, elle fut surprise de ressentir une douce chaleur contre elle.
Ayant reçu un message de Nathalie comme quoi son garde du corps l'attendait devant le collège, Adrien avait prévenu Madame Bustier de son départ avant de se rendre jusque la voiture. En effet, son père l'avait prévenu qu'il aurait un shooting photo aujourd'hui mais qu'il serait prévenu au dernier moment par Nathalie quant à l'heure de ce dernier. Prenant place dans le véhicule, il soupira tout en attachant sa ceinture. Il avait constaté que la pluie avait fait son grand retour. Certes elle ne tombait pas encore très fort mais bon. Il espérait donc de tout cœur que la séance photo se ferait en intérieur. Depuis sa dernière course sur les toits de paris, Adrien ne se sentait pas particulièrement bien. Oscillant entre les bouffées de chaleur et les frissonnements, il était à peu près certain d'avoir pris froid. Il avait pourtant fait très attention à ne rien laissé paraitre afin de ne pas inquiéter ses amis. Après un trajet relativement court, la voiture s'arrêta devant l'un des nombreux parcs de Paris. Sortant du véhicule, Adrien se rendit jusqu'au photographe. Après avoir écouté les consignes, il prit place pour de longues minutes de tortures. Lorsqu'enfin les photos furent prises, on lui tendant un essuie. En effet, le photographe avait fait toute une série de clichés tandis que la pluie tombait de plus en plus fort. Il était maintenant complètement trempé. Ca lassitude et son mal être n'avait fait que grandir au fur et à mesure que le flash de l'appareil se déclenchait. Mais alors qu'il allait rejoindre son garde du corps, l'alerte Akuma retenti dans tout Paris. Profitant de la confusion qui régnait, il s'éclipsa afin de trouver un coin tranquille et de s'y transformer. Une fois Plagg absorbé dans le miraculous, Chat noir s'élança de par les toits. Observant la situation, il fut surpris de voir la pluie se changer en neige puis en véritable tempête. Il constata cependant que la neige semblait venir d'une sorte de tourbillon s'élevant d'un peu plus loin. Se m'étant en route, il fait bien attention à ne pas glisser sur les toits rendu glissant. Son attention fut attirée par un mouvement sur sa droite. Y regardant de plus près, il vit qu'il s'agissait du Yoyo de Ladybug. Souriant, il allait obliquer pour la rejoindre lorsqu'il la vit chuter suite à une bourrasque de vent bien plus violente que les autres. Voyant sa Lady en danger, Chat noir agit par instinct. Lançant son bâton pour qu'il se plante dans la façade de la maison, il avait ensuite sauté afin de rattraper celle qui faisait battre son cœur. La serrant contre son torse, il la maintenait contre lui grâce à un bras glissé le long de la hanche de la jeune femme. Son autre main s'étant refermée sur son bâton, les laissant ainsi tout 2 suspendu a plusieurs mettre du sol.
Le cœur battant à tout rompre suite à cette montée d'adrénaline inattendue, Ladybug releva la tête pour voir le visage de son sauveur. Ce n'était autre que Chat noir. Ce dernier l'aida à se hisser sur son bâton avant de pouvoir se rendre sur le toit de la maison. Une fois tous les 2 plus en sécurité et en hauteur, ils virent l'origine de cet étrange climat. Au milieu du pont enjambant la Seine, un étrange petit être bleu coiffé d'un bonnet à pompon semblait être à l'origine du phénomène. En effet, se trouvant au milieu du tourbillon de neige, il avait les bras levé vers le ciel et hurlait
Je veux un bonhomme de neige.
Les super héros de Paris purent distinguer 4 ou 5 bonhommes de neige de taille humaine. Surement de pauvre passant atteint par le pouvoir du jeune akumatisé. Tout en réfléchissant à la marche à suivre, Ladybug se souvint de ce qui s'était passé lors de leur dernier combat. Il fallait qu'elle demande à Chat noir de quoi il voulait discuter hier. Mais alors qu'elle allait lui poser la question, le petit prince de la neige les vit et leur lança une énorme boule de neige. L'esquivant de justesse, les 2 héros se séparèrent tout en continuant d'éviter les projectiles. Les flocons tombaient de plus en plus dru, et le vent soufflait de plus en plus fort. Bien vite, nos deux héros se retrouvèrent dos à dos, essoufflé. C'est alors que quelque chose perturba Ladybug. Malgré le froid polaire qui s'abattait sur Paris, Chat noir était chaud. Trop chaud. Elle n'eut cependant pas le loisir de se pencher sur le problème. Une énorme boule de neige arrivait droit sur eux. Chat noir s'élança au-devant de celle-ci avant de la pourfendre avec son bâton. Se tournant vers sa Lady, il lui dit :
Une idée pour nous sortir de ce mauvais pas ?
Pas vraiment. Par contre je pense que l'akuma est dans son bonnet.
Qu'est ce qui te fait dire ça ?
Tu n'as pas remarqué ? A chaque fois qu'il lève les bras pour faire une boule de neige, le pompon de son bonnet s'élève sur sa tête.
Repoussant une énième boule de neige, le héros félin fini par mettre un genou à terre, fatigué par ce combat éprouvant. Le voyant aussi épuisé, Ladybug se résolu à jouer son dernier atout maintenant. Lançant son yoyo dans les airs, elle récita la formule qui, elle l'espérait, lui donnerais la solution à ce problème.
Lucky Charm
Apparu alors, dans un nuage de coccinelle magique, une canne à pêche. D'abord interdite devant cette objet, elle en comprit vite l'utilisé grâce à une observation poussée de son environnement. Puisqu'il était impossible de s'approcher de ce petit lutin bleu, elle allait faire venir l'objet akumatisé jusqu'à elle. Se retournant vers Chat noir, elle lui demanda :
Tu penses pouvoir l'occuper 5 minutes ? Le temps que j'aie à la pêche au pompon.
Bien sur ma Lady.
Se relevant tant bien que mal, il se rapprocha au maximum de leur ennemi afin de focaliser l'attention sur lui. Le regardant s'éloigner, Ladybug ne pus s'empêcher de s'inquiéter pour son ami. Il n'avait pas vraiment l'air en grande forme. Enfin bon, il serait encore temps de lui demander quoi après le combat. Tandis que Chat noir attirait l'attention du jeune lutin bleu en détruisant une cheminée grâce à son cataclysme, Ladybug prit position non loin. Lançant la ligne, elle fit mouche du premier coup. Mais à ce moment-là, tous se passa en un éclair. L'akumatisé, ayant vu Ladybug se déplacer, avait décidé de lui lancé la prochaine boule de neige. Voulant protéger celle qui faisait battre son coeur, Chat noir s'interposa et se prit le coup de plein fouet.
Chaton !
Inquiète pour son partenaire, Ladybug décida d'en finir rapidement. Déchirant le bonnet, elle captura l'akuma et le libera de l'emprise du mal. Lançant son lucky charm en l'air, elle vit toute la neige disparaitre de la capitale. Cependant, lorsqu'elle se retourna, elle remarqua que son coéquipier était étendu par terre, Inconscient.
Que devait-elle faire ? Elle allait bientôt se dé transformer. Mais chat Noir aussi. Elle ne pouvait pas prendre le risque de rester dans les parages trop longtemps. Mais elle ne pouvait surement pas abandonner son ami ainsi. La seule solution qui s'offrait à elle était d'emmener chat noir jusque chez elle. Mais comment lui expliquer sans qu'il découvre que Marinette et Ladybug n'était qu'une seule et même personne. S'agenouillant près du jeune homme tout de noir vêtu, elle commença par l'appeler doucement. Comme il ne répondait pas, elle déposa une main sur son épaule dans le but de le secouer légèrement. A nouveau, elle fut surprise par la chaleur qui se dégageait du corps du son partenaire. Posant une main sur son front, elle constata qu'il était brulant. Elle n'avait plus le choix. Profitant de la force que lui conférait le costume de la coccinelle, elle prit chat noir sur son dos et rentra chez elle. Une fois sur place, elle entra discrètement avant déposer délicatement sur son canapé. Se dé transformant, elle descendit vite fait dans la cuisine chercher une bouteille d'eau et 2 verres. Elle passa ensuite par la salle de bain afin de prendre un essuie. Une fois cela fait, elle remonta en quatrième vitesse. Il fallait qu'elle se dépêche, la bague de chat noir n'avait plus qu'un seul coussinet. Mouillant l'essuie, elle le déposa sur le front de son coéquipier avant de lui tourner le dos et de s'asseoir par terre. Tout juste, elle vit alors le flash lumineux indiquant la dé transformation du jeune héros. Ne sachant que faire, elle réfléchit à un mensonge plausible à raconter à chat noir. Les minutes s'éternisèrent. Elles lui semblèrent longues et interminable. Tikki prit alors la parole :
Marinette, il faudrait peut être donné quelques choses à manger au kwami de chat noir.
Tikki, chut. S'il se réveil et qu'il t'entend il va comprendre qui je suis. Mais tu as raison. Le problème c'est que je ne sais pas comment faire pour lui donner à manger sans me retourner.
Alors qu'elle terminait à peine sa phrase, Plagg voleta jusqu'à elle avant de se laisser tomber sur ses jambes. La petite créature magique se mit alors à réclamer du camembert. Surprise par les goûts du Kwami noir, elle resta un moment sans réagit :
Heu….
Pitié j'ai faim. Il me faut du camenbert.
Heu… je ne sais pas s'il y en a dans le frigo. Et je ne peux pas descendre voir. Si chat noir se réveil…
LA kwami coccinelle interrompit sa maitresse et dit :
Je vais allez voir. Ne t'inquiète pas, je serais discrète.
Et avant que Marinette ne puisse réagir. Tikki plongea à travers le plancher. Quelques minutes plus tard, tikki fit passer sa tête à travers le sol de la chambre :
Il faut que tu m'ouvres la trappe. Le fromage ne passe pas au travers du parquet.
Ha, heu.. oui.
Elle se redressa tout en gardant le Kwami noir en main avant d'entrouvrir la trappe qui menait à sa chambre. Tikki s'y faufila alors. Mais à peine fut elle entrée que Plagg s'envolait vers elle pour lui arracher le fromage des pattes. Ni une, ni deux, il l'avala tout rond. Remerciant Marinette et Tikki, il retourna ensuite près de son maître toujours inconscient. Décidant de s'occuper, Marinette pris son carnet à croquis et commença quelques esquisses de vêtement. En premier une petite robe printanière décorée de ci de là de fleurs et de rubans. Ensuite de petites ballerines également décorées de ruban remontant le long de la jambe. Un béret orné d'une barrette de petite fleur des champs. Et alors qu'elle allait entamer le dessin d'une veste pour compléter son ensemble. Elle entendit chat noir se réveiller. Se crispant, elle se rendit compte qu'elle avait complètement oublié sa présence. Afin de signaler son existence au garçon malade, elle décida de l'appeler :
Chat noir ? Heu… Je ne sais pas si tu te souviens de moi. Je suis Marinette. Tu m'avais protégé lorsque le Nathanaël avait été akumatisé.
Marinette ? Qu'est-ce que je fais chez toi ? Et pourquoi suis-je dé transformé ?
Reprenant peu à peu connaissance, Chat noir fini par bouger. Il faut surpris lorsque, pensant être chez lui dans son lit, il entendit la voix de Marinette. La voix de la jeune femme lui avait fait comprendre que non il n'était pas tranquillement chez lui. Essayant de rassembler ses souvenirs, il abandonna lorsqu'il comprit qu'il n'arriverait à rien avec le mal de tête qu'il avait. Tandis qu'il demandait à Marinette qu'est-ce qu'il faisait chez elle, il remarqua qu'il n'était plus transformé. Une légère panique monta en lui. Il constata avoir fait cette remarque à haute voix lorsque Marinette lui répondit :
En fait, ladybug t'a déposé chez moi après votre combat. Elle m'a expliqué que tu avais été blessé pendant la bataille et vu que tu ne reprenais pas connaissance, elle a décidé de te mettre en sécurité. Elle n'a pas pu rester parce qu'elle allait se dé transformer également. Par contre elle m'a dit que toi aussi tu allais te dé transformé parce que ta bague clignotait. Mais je te promets que je n'ai pas regardé qui tu étais. Je… Ladybug m'a dit que tu avais de la fièvre alors j'ai déposé une compresse humide sur ton front mais après je n'ai plus osez regarder.
Ainsi donc Ladybug l'avait amené Ici. Chat noir se demanda alors pourquoi. Pourquoi chez Marinette et pas ailleurs. A nouveau, il se rendit compte qu'il avait réfléchi à haute voix lorsqu'il eut une réponse :
Heu… Je… Je sais pas trop. Je pense qu'elle ne savait pas trop elle-même. Comme elle ne sait pas qui tu es elle n'a pas pu te déposer chez toi. Et elle ne pouvait pas non plus te déposer chez elle. Et j'étais sur ma terrasse quand je l'aie vue te transporter sur son dos. Comme elle m'a vu aussi je présume qu'elle a dû se dire que tu serais en sécurité ici.
Ladybug me portait sur son dos ?
Oui. Et elle avait l'air inquiet quand elle t'a déposé sur mon canapé.
Tu sais qui elle est Marinette ?
Hein.. Heu.. quoi.. Non. Non quand elle t'a déposé je suis allée chercher de l'eau en bas. Mais quand je suis remontée elle n'était plus là.
Ha…
Un silence quelque peu pesant s'installa. Adrien sentait bien que Marinette n'avait pas l'air totalement à son aise. Et lui, avait peur de dire quelques choses qui aurait pu le trahir. Jetant un rapide coup d'œil à la chambre de la jeune fille, il sourit devant les photos de lui accrochées aux murs. Lorsqu'il l'avait découvert pendant l'émission de télé réalité dans la boulangerie il en avait été surpris. Mais Marinette lui avait expliqué que c'était parce qu'elle était une grande fan de mode. Il fut étonné d'entendre la jeune fille rompre le silence.
Heu Chat noir, j'ai… j'ai un message de la part de Ladybug pour toi.
Un message de ma Lady.
Heu… Oui. J'ai pas tout compris mais voilà je te le transmets. Je suis désolée de ne pas avoir pris la peine d'écouter ce que tu avais à me dire la dernière fois sur le toit. On allait nous dé transformer et j'ai eus peur que tu n'essaies encore une fois de découvrir qui j'étais. Après réflexion j'ai compris que je m'étais emportée trop vite. Alors je te demande pardon Chaton. La prochaine fois, on discutera de ce que tu veux.
Elle…Elle a vraiment dit ça ?
Oui, oui . je te répète ce qu'elle m'a dit mot pour mot. Mais je ne comprends pas trop. J'espère que toi tu l'as compris.
Oui je l'ai compris. Merci Marinette.
Pas de quoi. Dit Chat noir, si Ladybug s'inquiétait autant pour toi c'est qu'elle a dut … heu, comment dire. Elle a peut être vu que quelques choses t'embêtait ou je sais pas. Elle a peut être vu que tu n'étais pas dans ton assiette. Alors si je peux faire quelques choses pour t'aider…
Chat noir sourit. Marinette avait toujours été une fille géniale qui s'inquiétait pour les autres avant de s'occuper d'elle. Elle le prouvait encore ici. Alors qu'il était tard, elle lui demandait si elle pouvait faire quelque chose pour lui. Peut-être pouvait-il lui parler un peu de ses soucis mais sans en dire trop quand même, afin qu'elle découvre qui il était. Mais alors qu'il allait prendre la parole, la jeune fille le dévança :
Je suis désolée, je n'aurais peut-être pas dû demander. Je ne voulais pas me mêler de chose qui ne me regarde pas. Je veux dire Ladybug avait l'air de s'en faire alors moi aussi je me suis inquiétée.
Non ne t'en fait pas. C'est vraiment gentil de ta part Marinette. C'est vrai que je n'étais pas trop dans mon assiette. Je… J'avais passé une horrible journée. Ce soir-là je voulais simplement discuter un peu avec Ladybug, juste pour me changer un peu les idées. Mais je pense qu'elle a simplement mal interpréter mon geste.
Maintenant qu'il avait commencé à parler Adrien décida que, tant pis, il allait discuter avec Marinette. Et si elle devinait qui il était et bien ce ne serait pas si grave que ça. Il était certain qu'elle pourrait garder le secret.
En fait je suis toujours seule la plupart du temps. Je veux dire quand je rentre chez moi, j'ai toujours l'impression d'être seul. Je mange seul. Je passe mes soirées seul. J'essaie de faire de mon mieux pour satisfaire certaines personnes mais parfois j'ai l'impression que ce que je fais ce n'est pas assez. Je ne sais pas comment je pourrais en faire plus. Je n'en ai ni la force ni le courage. Tu vas trouver ça bizarre mais je ne peux vraiment être moi que lorsque je suis Chat noir. Sans mes pouvoirs j'ai l'impression que ma vie est vide de sens. J'ai parfois l'impression que si je disparaissais, personne ne s'en soucierai.
Ne dit pas ça. Je suis sûr qu'il y a des personnes qui tiennent à toi. Des personnes de ta famille. Ou des amis. Peut-être même des gens dont tu ne te doute même pas des sentiments qu'ils ont pour toi. On ne peut pas être seul tout le temps.
Les mots que Marinette venait de dire réveillèrent en chat noir l'optimisme qui avait fini par s'éteindre sous la charge de problème. Elle avait raison. Il avait des amis. Et même si c'était rare, son père lui avait déjà montré qu'il l'aimait en le prenant dans ses bras et en s'inquiétant pour lui. Marinette était vraiment une fille géniale. S'il n'avait pas eu des sentiments d'une telle profondeur pour Ladybug, il serait surement tombé amoureux d'elle. Mettant pied à terre, Adrien regarda son Kwami et lui dit tout bas :
Plagg, transforme-moi.
Une fois son costume endossé, il se plaça face à Marinette. Lui souriant, il déposa un simple baiser sur sa joue avant de dire :
Merci gente demoiselle pour tout ce que vous avez fait pour un pauvre chat abandonné. Parlez avec toi m'a fait le plus grand bien.
Tu es sûr que ça va, on dirait que ta fièvre n'est pas totalement tombée.
Ça va allez ne t'en fait pas. Après tout, les chats ont 9 vies. Encore merci pour tout Marinette et surtout, passe une bonne nuit.
Se dirigeant vers la fenêtre, il stoppa cependant son geste juste avant de partir afin de dire :
Si jamais tu vois Ladybug, tu voudras bien lui transmettre un message ?
Oui bien sûr.
Remercie l'a de ne pas m'avoir abandonné et de s'être inquiétée pour moi. Et dit lui bien que dès que j'en aurais l'occasion, je lui volerai un baiser pour la remercier.
Sur ce il s'élança dans la nuit noire. Laissant, sans le voir, une fille aux joues plus que rouge derrière lui.
