Titre : Miraculous Romance
Base : Miraculous, les aventures de Ladybug et Chat Noir
Genre : Romance
Rating : T
Personnages : Adrien/chat noir - Marinette/Ladybug
Disclamer : L'univers et les personnages appartiennent à Thomas ASTRUC, merci à lui !
Résumé : Entre disputes avec son père et le sentiment d'être inutile dans son rôle de Chat Noir, Adrien déprime. C'est auprès de sa camarade de classe Marinette qu'il trouvera le réconfort nécessaire pour remonter la pente. Peu à peu la jeune fille va prendre une place particulière dans son cœur...
Remerciements : Je tiens à remercier particulièrement ma Beta (May-chan) qui m'a soutenue ! Ainsi que toutes les personnes, qui de près ou de loin m'ont encouragées à terminer cette fan fiction ! J'espère qu'elle vous plaira !
Chapitre 1 :Cela faisait plusieurs mois qu'Adrien avait arrêté de se chercher des excuses pour se balader la nuit en tant que Chat Noir. Avec son père trop oppressant et son emploi du temps chargé, il trouvait un grand réconfort à ces balades clandestines, et pouvait réfléchir autant qu'il le souhaitait, perché sur un toit ou sur la tour Eiffel. Ce soir ne dérogeait pas à la règle : il avait fui loin de sa chambre bien trop grande, après une dispute avec son père. Il se retrouva face à son école qui était pour lui le seul choix qui lui avait été accordé. Mais son attention fut déviée par une odeur alléchante.
Cette odeur, il la connaissait : c'était l'odeur du pain et des viennoiseries qu'il appréciait tant. Cherchant à se rapprocher de ce parfum, il se rappela que cette boulangerie était aussi la maison de sa camarade de classe, Marinette Dupain-Cheng. Bien qu'il apprécie sa joie de vivre et son rire, il n'avait jamais trop cherché à lui parler, car la demoiselle se crispait dès qu'il s'en approchait. Peut-être avait-il fait quelque chose de mal, car avec Chat Noir et toutes les autres personnes du collège, Marinette était détendue et même très bavarde.
Chat Noir s'arrêta sur la terrasse de la jeune fille, espérant trouver un petit réconfort, proche de cette famille aimante. Il se pencha pour regarder à travers la trappe et rougit, surpris de tomber directement sur le lit de Marinette, l'ouverture étant juste au-dessus. Il se mit à l'observer. Même durant son sommeil, elle dégageait cette énergie positive et chaleureuse. Il réfléchit quelques minutes à sa situation familiale, avant de tomber de fatigue. Sans qu'il ne puisse se contrôler, il s'allongea au-dessus de cette trappe qui diffusait la chaleur de la pièce et se laissa emporter par le sommeil.
Quelques heures plus tard, un éclair vert jaillit : la transformation s'était estompée d'elle-même. Chat Noir, toujours endormi, était redevenu Adrien.
- Adrien… Oh, Adrien ? GAMIN ! cria Plagg.
- Hum... ?
- Réveille-toi, idiot ! Tu es sur un toit !
- Sur un… Quoi ? Mince, je me suis endormi.
- Oui, tu aurais pu être découvert. C'était stupide !
- Calme-toi ! Ça ne s'est pas produit, n'est-ce pas ? Donc tout va bien.
- Jusqu'au jour où ça arrivera…
- Arrête, tu vas me porter malheur !
- Oui, c'est moi, le Kwami du malheur et de la destruction, tu te rappelles ?
- Bon, ça suffit. J'ai assez découché comme ça. Plagg, transforme-moi !
- Et mon fro… ?
Plagg fut aspiré dans la bague du blond et un nouvel éclair jaillit.
Une fois transformé, Chat Noir jeta un dernier coup d'œil à la trappe. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas rêvé, et pourtant il avait fallu que ce soit sur un toit, dehors, et clandestinement. Mais il était heureux et il se promit de parler davantage à la jeune fille lorsqu'il serait au collège.
Il mit quelques minutes à rentrer chez lui. Une fois dans sa chambre, il redevint Adrien. L'horloge affichait deux heures du matin, mais aucune fatigue ne se faisait ressentir. Il soupira. Décidément, cette chambre était bien trop grande et froide. Il alluma son ordinateur pour aller faire un tour du côté du Ladyblog qu'il suivait méticuleusement. Pas de nouvelle information sur Ladybug. Il soupira une nouvelle fois.
- Si tu t'ennuies, tu peux toujours aller chercher mon Camembert.
- Je ne m'ennuie pas, je suis juste… Je ne sais pas. J'aimerais être libre de faire ce que je veux, sans réfléchir à deux fois si ce que je dis est bien ou pas pour mon image. J'aimerais aller où je veux, quand je veux et avec qui je veux. Ici, j'ai juste l'impression d'être enfermé. J'aimerais rester à jamais Chat Noir.
- Adrien…
- Désolé, Plagg. Je sais que ce n'est pas ton truc, les sentiments.
- Mais...
- Je veux te remercier de me faire vivre tout ça.
- C'est moi qui te remercie d'assurer ton rôle en tant que Chat Noir. Par contre, je ne te remercie pas pour le fromage que j'attends toujours !
- Tu es irrécupérable. Je vais te le chercher…
- Prends la boite entière, n'est-ce pas !?
- Je prends ce qu'il y a, morfale !
Adrien se coucha quelques minutes après avoir nourri son Kwami. Plagg avait beau avoir énormément de défauts, il n'en restait pas moins un ami très proche. Son partenaire était arrivé au pire moment de sa vie et l'avait changée, faisant de lui une personne pleine de confiance, tout ce dont Adrien manquait.
Le lendemain matin, il s'habilla et prit son petit déjeuner, comme à sa grande habitude, seul.
Une fois au collège, il rejoignit son meilleur ami, Nino. Le jeune métis se hâta de lui raconter sa soirée, comme tous les matins. C'était un rituel qui faisait bien rire le blond : rien de très intéressant n'arrivait à son ami, mais à l'écouter, cela faisait dix ans qu'ils ne s'étaient pas vus ! Ce qu'Adrien aimait aussi remarquer, c'était les regards que Nino lançait à Alya lorsqu'elle arrivait au collège, et ce depuis sa deuxième semaine de cours. Pourtant, lorsqu'il en avait fait part à son meilleur ami, ce dernier avait tout nié en bloc, lui expliquant que ce n'était qu'une bonne amie. Adrien le connaissait maintenant par cœur et en avait conclu que c'était juste de la mauvaise foi. Alya, elle, ne semblait rien remarquer, bien trop occupée à scruter la boulangerie de sa meilleure amie qui était, une fois de plus, en retard. Finalement, Alya rejoignit les garçons, tout en soupirant.
- Je crois que le jour où Marinette sera à l'heure, il sera judicieux de jouer au loto, souffla la jeune fille d'une mine déconfite.
- Allez, garde espoir, un jour elle pourrait te surprendre, dit Nino en posant sa main sur son épaule pour l'encourager.
- Oh, oui, je n'en doute pas : avec elle, tout peut arriver ! Je vous ai déjà raconté la fois où elle a débarqué en chaussons ?
- Non ! répondirent les deux garçons, tout en éclatant de rire.
- C'est ce jour-là que j'ai compris qu'avec elle, j'allais vraiment m'éclater. Et c'est aussi ce jour-là que j'ai réalisé que c'était ma meilleure amie.
- C'est une belle amitié que vous avez développée, dit tendrement Adrien.
- Oui. Mais là, elle va m'entendre !
Elle prit son portable et appela une fois de plus Marinette.
- Si elle ne décroche pas, je... Ah ! Marinette ? Mais bon sang, qu'est-ce que tu fais ? Qu… Un quoi ? Mais Marinette, laisse tomber le croissant, là, et ramène-toi ! Dans deux minutes, on rentre en cours !
Les garçons pouffaient devant le dialogue des deux filles. Alya les regarda, un sourcil relevé.
- Et devine avec qui je suis... Nino ET Adrien, ils n'attendent que toi. Voilà, c'est ça : dépêche-toi. À tout de suite ! raccrocha-t-elle avec un large sourire. Elle ne va pas tarder.
- Quand on parle du loup... compléta Nino.
Marinette arriva en courant de la boulangerie, un petit paquet dans la main. Elle atterrit devant eux essoufflée et les joues rougies. Elle jeta un regard au groupe avant d'essayer de se calmer. Une fois sa respiration récupérée, elle se redressa.
- Bonjour, tout le monde ! Désolée de mon retard… dit-elle encore essoufflée.
- Oh ce n'est pas grave, au final tu es arrivée avant la cloche ! la rassura Adrien.
- Ah euh… oui, c'est… parce qu-e, couru… j'ai couru... dit-elle en essayant de le regarder en face.
Il pencha sa tête sur le côté, signe qu'il n'avait pas tout compris.
- Allez, Marinette, reprends-toi ! Elle n'a pas l'habitude de courir, argumenta Alya pour la soutenir.
- Je vois, répondit Adrien avec un large sourire.
- Du coup, tu l'as quand même pris, ce fichu croissant !
- Oui, mais je n'ai pas faim. Je l'ai juste pris pour faire plaisir à ma mère. D'ailleurs, si quelqu'un le veut, je lui donne volontiers.
- Moi, je le veux bien, si tu n'en veux pas bien sûr ! répondit aussitôt Adrien
- Hein ? Euh… oui… Oui bien sûr, t… tiens !
- Aucun de vous deux ne le veut ? demanda-t-il en se retournant vers Alya et Nino.
- Non, vas-y Adrien, prends-le ! répondirent en cœur, Alya et Nino, sous les yeux amusés de leurs deux amis.
- Et toi, Marinette, tu es sûre ?
Elle acquiesça de la tête et lui tendit le paquet.
- Merci beaucoup !
La cloche se fit entendre, il fallait se dépêcher de rentrer dans la salle. Adrien était comblé et entra, le sourire aux lèvres : il avait gagné un croissant et avait pu parler un peu avec Marinette. Alya et Marinette, quant à elles, étaient derrière.
- Alors, c'est qui la plus géniale des meilleures amies ?
Marinette ne put s'empêcher de rougir.
- Toi, Alya. Mais parle moins fort, s'il te plaît : il va t'entendre…
- Mais non, ne t'inquiète pas. En tout cas, tu m'étonneras toujours à arriver la dernière, alors que tu es juste à côté !
- J'ai eu beaucoup de mal à me lever… Pourtant je me suis couchée tôt, hier soir…
- Pas de problèmes. C'est comme ça qu'on t'aime, Marinette.
La journée se déroula comme à son habitude. Juste avant de partir, Nino proposa une sortie à Adrien pour le lendemain soir.
- Allez mec, on ne sort jamais !
- Je vais demander à mon père, mais… tu le connais, il va certainement refuser que je sorte.
- Il n'est vraiment pas cool.
- Je te tiens au courant, Nino. En tout cas, je te remercie de faire tout ça pour moi.
- Ça marche, mec ! Tu es mon meilleur ami, c'est normal ! Allez, à demain, mon pote !
Adrien lui rendit son signe de la main avant de reprendre un visage moins souriant. Il allait devoir parler à son père et sûrement lui tenir tête une fois de plus.
