Coucou,

ça faisait longtemps que je n'avais rien publié alors voilà un rapide texte sur Sherlock, probablement un peu inspiré de Millenium en un sens.

Il avait prit la plume et changé son écriture pour envoyer cette lettre, dessus peu de choses : une adresse manuscrite : 221B Baker Street, Marylebone, London NW1 6XE England et un timbre au dessin de fleur de Lys.

À l'intérieur un simple journal jauni par le temps, rien d'exceptionnel si ce n'était le titre : 'Le faux génie se suicide'.

La lettre était arrivée avec le cachet postal des Indes.

Il y en avait eu une autre, même écriture manuscrite ronde et lente, même adresse. Seul changeait le timbre, une rose aux teintes jaunes et oranges.

À l'intérieur un extrait du Times sur le regain de criminalité dans la capitale anglaise.

Le cachet indiquait la ville de Boston aux Etats-Unis.

Puis une autre encore, toujours similaire, mais une fleur différente, peut-être une fleur de Lotus vu la teinte rose pâle mais l'estampe était abstraite.

En son sein encore un journal, un fait divers, seule différence : celui-ci voyait le nom de son auteur entouré d'une encre d'un rouge profond, accusateur.

Et un cachet du nord du Japon.

D'autres avaient suivies, Chrysanthèmes, Marguerites, Hibiscus, une fleur comme un dessin d'enfant et bien plus.

Des cachets de Chine, Mongolie, Panama, Allemagne, un pays africain dont on ne pouvait plus lire le nom tant la pluie l'avait abîmé…

Un nombre incroyable, pendant près de trois ans, parfois des dizaines en une semaine puis aucunes sur un mois…

Puis il y en avait eu une dernière, écriture différente, penchée, sèche et aristocratique. Même adresse et timbre comme un coquelicot donc la peinture rouge aurait coulée tel du sang sur la toile. Le cachet indiquait Paris, ville lumière.

À l'intérieur un papier arraché à la hâte et la même écriture, bien que pressée signait les mots : 'Je reviens'. Le soulagement semblait transpirer de ces quelques mots.

Alors il était rentré, comme il l'avait annoncé. Sa main tenait encore le heurtoir de la porte qui malgré les coups portés ne s'ouvrait pas. Jetant un coup d'œil circulaire à

la rue pour vérifier que personne ne l'observait. Il entrepris d'ouvrir la porte par ses propres moyens. Elle grinça légèrement en s'ouvrant et dévoila une entrée plongée dans l'obscurité. Il haussa un sourcil et avança d'un pas avant d'interrompre son mouvement. Sous ses pieds venait de s'élever le bruissement du papier accompagné d'un nuage de poussière. Relevant son impeccable chaussure de ville vernie, il ne pu que constater ses lettres posées là sans ordre dans la poussière ambiante et la dernière encore épargnée par la saleté semblait le narguer du haut de la pile.

John était parti… Il n'avait pas cru en lui…

Merci d'avoir lu n.n