Deux heures. Quatre heures. Six.

Les minutes défilaient et IL avait promis qu'IL rentrerait vite.

Mais évidement, ce type là ne pensait plus aux autres quand il avait une idée derrière la tête …

Le jeune garçon se leva de son lit en un pas lent, les yeux fixés sur la pendule qui affichait déjà deux heures du matin.

Les restes de deux plats qu'il avait grignoté seul traînaient encore au beau milieu d'une immense table en pierre.

Il ouvrit une fenêtre qui menait sur un toit délabré, s'y glissa, et attendit, encore.

Un vent violent lui cingla au visage, mais peu importait, il resterait des heures durant s'il le fallait.

La pleine lune baignait les bâtiments qui l'entouraient d'une lumière crue, presque aveuglante.

Où donc pouvait-il être ? Son compagnon l'avait emmené ici car il devait retrouver quelque chose. Ou peut-être … quelqu'un ? Son cœur se serra douloureusement, sa lèvre inférieur trembla pourquoi se mettait-il dans cet état, juste pour LUI ?

Bien sur il était inquiet, lui, Teito Klein, son seul et unique élève, si cher à son cœur, il l'espérait.

Soudain il le vit, surgir de derrière une façade, telle une ombre. Ses pas étaient légers, comme s'il volait. Des gouttes de sueurs perlaient de chaque côté de son visage. De la sueur ? Mais depuis quand la sueur portait cette couleur vermillonnée ? L'ombre vacilla, et s'écroula sur une dalle en contre-bas.

« Frau ! » Son cri résonna dans l'air aux couleurs invisibles et il s'élança vers lui. S'agenouillant près de lui, il remarqua une plaie à son flan gauche qui saignait abondamment.

« Frau, tu ..

-Tei..to » murmura ce dernier, un sourire douloureux aux lèvres.

Il appuya sa tête contre l'épaule de son protégé qui l'aida à se diriger vers leur chambre.

Le lendemain. (Enfin, plutôt quelques heures plus tard .. Dans la journée quoi ... Bon aller, à midi)

Frau se réveilla. Un violent coup à la tête le fit émerger totalement de sa torpeur.

« Enfoiré ! » Hurla une voix qu'il connaissait par cœur.

« Tu … tu … j'ai vraiment cru que tu allais y passer ! »

Le blond baissa la tête, et remarqua les bandages maladroits enveloppant son corps.

« Gamin ... c'est toi qui … m'a soigné ?

-Hum .. » se contenta de répondre le dit gamin, d'une teinte écarlate.

« Merci » murmura le blond en attirant Teito vers lui. Et dans un élan de tendresse, alors que leurs visages n'étaient qu'à quelques millimètres l'un de l'autre il … s'endormit.


Teito: O_O

Frau: zzzzZZZ

Teito: T T

Tadam, deuxième petit (naaaaan tu trouves?) one-shot!

La fin était sadique j'avoue ... Ja ne !