Coucou !
Voilà c'est ma première fic sur Teen Wolf, j'espère que cela vous plaira ! 88888 marque les moments de séparations entre les scènes !
Chapitre 1 : Rencontre avec un hyperactif
Le voyage avait été long, trop long. Silencieux aussi, son oncle n'était pas du genre bavard. Tant mieux elle osa glisser un regard vers lui. Concentré sur la route, il ne lui prêtait pas attention. Les gens qui croyaient connaître son oncle Ian le décrivaient souvent comme un homme beau, cheveux châtain un peu en bataille, des yeux noisettes et une bouche qui souriait facilement. Il s'approchait de la quarantaine et semblait en bonne condition physique. En tant que policier c'était normal, disait-on. L'adolescente sortit de ses pensées en voyant qu'ils se garaient. Enfin ! C'est avec soulagement qu'elle sortit de la voiture. La jeune fille regarda autours d'elle pour mieux s'imprégner des lieux. Une nouvelle ville, un nouveau lycée... Beacon Hills. Et puis sa nouvelle maison. C'était une bâtisse grise toute simple à deux étages avec un jardin qui semblait vide de toute vie. Un frisson l'envahit, un mauvais pressentiment? Non. Elle espérait un nouveau départ si seulement...
-Amélia ! Tu fous quoi ?! Bouge toi !
Oui si seulement son oncle Ian n'avait pas été là. La jeune fille revint craintivement vers la voiture n'ayant aucune envie que son tuteur ne trouve une raison pour faire ce qu'il savait faire le mieux. Attitude de soumission et surtout ne jamais lui montrer ce qu'elle pensait de lui. Oh oui, elle le détestait. Amélia regrettait souvent de ne pas pouvoir s'enfuir, partir loin, loin de lui. Son oncle la toisa froidement puis sans un mot il alla ouvrir le coffre et d'un signe de tête l'enjoignit à prendre les bagages. Elle ne protesta pas, ayant appris il y a longtemps à ne rien dire. Soulevant rapidement deux valises, l'adolescente se hâta vers ce qui allait être sa nouvelle maison. Son oncle la suivait de près et il n'hésita pas à la pousser pour déverrouiller la porte d'entrée. Ils entrèrent. Amélia frôla sans le vouloir une commode placée juste à côté .De violent frisson l'envahirent, l'impression de sortir de son corps, d'être projeter en avant. Des cris, non. Des hurlements plutôt. Flash, elle voit quelqu'un au sol, il perd du sang, beaucoup trop de sang. Elle ne le voyait pas bien, la personne par terre gémit, elle appelle à l'aide ? Elle prend une inspiration tremblante l'odeur de sang bien trop forte manque de lui faire tourner de l'œil. Comment l'aider ?! Et si elle... Brusquement elle se retrouva à nouveau là, dans l'entrée. Amélia essaya de réguler son cœur qui battait à vive allure. C'était toujours la même chose, le moindre contact avec objet ou personne l'envoyait dans des perceptions visuelles passés ou futures. Elle n'avait pas tout le temps des visions. Mais cela revenait fréquemment. La jeune voyante ne distinguait jamais le futur du passé. Une chose était sûre ce n'était pas des hallucinations, tout finissait par devenir réel. Combien de fois certaines prémonitions s'était réalisées ? La jeune fille préférait éviter tout contact, son pouvoir était parfois extrêmement violent, elle n'en voulait même pas. Il ne lui servait à rien. Ne souffrait-elle déjà pas assez ? Elle rejeta fermement la scène de son esprit. Cela ne voulait rien dire, alors à quoi bon ? Ian l'appela furieux. Avec un soupir la jeune fille se dirigea vers la pièce suivante.
Amélia observait, allongée dans son lit, le plafond de sa chambre : rien de particulier à en dire. Mais cela lui permettait de fixer ses pensées sur autre chose que la future rentrée qui l'angoissait même si elle persistait à se dire qu'elle s'en fichait royalement. C'est vrai quoi que pouvait-elle craindre ?! C'était une petite ville tout le monde se connaissait. Mais l'adolescente n'avait pas l'intention de se faire des amis, elle n'en n'avait pas besoin. En plus garder un secret était déjà assez difficile, pas besoin de personnes trop curieuses. La jeune fille se leva et se dirigea vers sa salle de bain. Le miroir lui renvoya le reflet d'une fille de 16 ans, banale selon ses propres critères. Son visage en forme de cœur lui donnait un air un peu trop enfantin. Sa chevelure était teinte en noir et lisse. Amélia possédait des yeux noisettes que d'autres disaient ambrées. Un nez décrit comme mignon en forme retroussée et une bouche aux lèvres fines. On la qualifiait souvent de petite mais a bien regarder elle était de taille moyenne. Un garçon, dont elle ne se souvenait même plus du nom, lui avait écrit un poème où il clamait haut et fort que ses formes étaient plus qu'avantageuses. Cela devait dater de son avant dernier déménagement. La brunette ferma les yeux, elle détestait son reflet. Amélia prépara ses vêtements pour le lendemain. Demain serait un autre jour et tout se passera bien enfin elle l'espérait...
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Amélia se faufila discrètement en dehors de la maison le matin venu. Son oncle semblait être parti travailler. Tant mieux. Même si le silence de la maison pouvait être trompeur. Combien de fois avait-elle cru qu'il était parti alors qu'il l'attendait tapie dans l'ombre ? La jeune brunette se rendit à l'arrêt de bus.
L'école était grande mais elle réussit à trouver la salle de son premier cours. L'adolescente s'installa au fond de la classe en essayant de se faire minuscule, avec un peu de chance personne ne la remarquerait. Un garçon s'installa devant elle, il se retourna et la sonda. Apparemment être tranquille s'était trop demandé.
-Salut la … nouvelle ! Alors comment tu t'appelle ?
Amélia décida de l'ignorer, ce mec brun version cheveux en bataille à l'allure dégingandée avec ce petit sourire « sympathique » ne lui disait rien qui vaille.
-T'es pas muette ? Si ?
Mon dieu mais quel chieur ! Pensa la jeune fille tout en évitant de le regarder. Lui parler ne ferait que l'encourager.
-Ou alors tu fais exprès ? Tu veux pas parler ? Je te fais peur ?
Pffff … C'était le genre de mec tout à fait inoffensif se dit-elle en même temps de lever les yeux au ciel.
-Ah ! J'ai raison ! Je chauffe c'est ça ? Je te fais peur ?
-Mais... mais non ! Lâcha une Amélia exaspérée et à bout de patience.
-Ah ! S'exclama t-il avec un sourire satisfait aux lèvres
Ne plus le regarder s'exhorta t-elle
-Moi c'est Stiles et toi ? Dit-il en lui tendant la main avec un grand sourire aux lèvres.
Malheur, ne plus le regarder !
-Pas grave il va faire l'appel ! Bon après t'as quoi ? Avec un peu de chance on a le même cours après ?
Mais quel moulin à parole !
Le professeur entra ce qui obligea Stiles à se taire et se remettre correctement à place. Un sentiment de soulagement prit place. Il allait arrêter de l'embêter. Le professeur de math commença à faire l'appel.
-...Monsieur Stilenski
-Toujours présent !
Amelia Smith?
-Oui
-Ah vous êtes donc la nouvelle ?
-Oui
-J'espère que votre intégration dans cette classe d'incapable se passera bien, continuons...
L'appel était bien un moment que la jeune voyante détestait, tout le monde vous regardait comme une bête curieuse.
-Amélia, jolie prénom lui chuchota le chieur en puissance répondant au doux de Stiles ( ironique bien entendu) Mais tu préfères Amélia ou Amy ?
Mais ferme là ! pensa t-elle excédée.
-Va pour Amélia alors ! Donc moi c'est Stiles pour les amis et Stiles pour les intimes !
Ne surtout pas sourire même si tu en as envie, il va s'épuiser force.
-Mr Stilenski on vous dérange ? Grinça la voix de notre professeur.
-Pas du tout, la nouvelle voulait un renseignement ! Et moi bon gentleman je lui ai donné !
Toute la classe se mit à rire. Tiens donc … Menteur en plus...
-Vous ne verrez pas d'inconvénient à écouter le cours, cela pourrait vous évitez une chute fatale en maths...
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Dès que Stiles en avait l'occasion, il lui parlait. Parfois il disait des phrases complètement hors contexte, comme « Tu savais que le Mont Blanc est de plus en plus petit d'année en année ? » ou encore « Tu savais que les femelles mantes religieuses bouffaient la tête du mâle après l'accouplement ? » Comment réagir face à ça?!Le silence voilà ce que la brunette lui balançait. Malheureusement ils étaient aussi têtue l'un que l'autre, à se demander qui craquerait le premier.
Amélia alla chercher ses affaires dans son casier. Voilà deux semaines qu'elle était dans ce lycée et la jeune fille savait ce qui allait suivre. En fermant son casier elle le vit s'appuyer de manière « détendu » sur celui d'à côté. Déjà là forcément ! Le jeune homme commençait déjà à parler.
-Devine quoi ?! Le coach m'a encore mit sur le banc ! Ce mec ne m'aime pas ! Tu trouves pas ça discriminatoire ?
L'adolescente décida de ne pas lui répondre comme d'habitude. Elle arriverait bien à lui faire lâcher prise ! L'adolescent avait beau être pénible et très bavard, Amélia ne pouvait s'empêcher d'attendre le moment où il viendrait lui parler même si elle ne l'admettrait jamais. Pas d'ami c'était la règle.
-Je devrais porter plainte ! Continua t-il en la suivant dans les couloirs l'air de rien.
La brunette leva les yeux au ciel pour toute réponse. Stiles, lui, sourit intérieurement, elle était têtue mais pas autant que lui. Amélia allait craquer c'était sûr et maintenant le coup de grâce. Son plan allait fonctionner, ils deviendraient amis, foi de Stiles !
-Dis Amélia, on t'a jamais dit que tu avais un jolie cul ?
La jeune fille vit rouge et craqua. Elle se retourna et sans réfléchir lui donna une gifle de sa main gantée. Dans le couloir tout le monde se figea pour les regarder. Stilenski prit un air blessé et sans un mot tourna les talons. Amélia se sentit mal, certes sa phrase était déplacé mais le brun faisait toujours ça, c'était comme une seconde nature chez lui : dire ce qui lui passait par la tête sans réfléchir. Le gifler c'était un peu fort quand même... Elle avait l 'impression d'avoir mal agit. La brunette s'élança à sa suite. L'idée qu'il ne lui parle plus lui était insupportable. Il fallait le dire elle se sentait tellement seule... Amy réussit à le rattraper.
-Excuse moi...
Le fils du shérif continua son chemin en faisant semblant de l'ignorer.
-Stiles je suis vraiment désolée ! Je ne recommencerais pas !
Il s'arrêta.
-Vraiment ?
-Je le jure !
-Je te pardonne à une condition : tu m'accompagnes à mon entraînement.
L'adolescente réfléchit à toute vitesse. Bizarrement, l'idée que Stiles se mette à l'ignorer l'embêtait sérieusement.
-D'accord.
L'hyperactif lui sourit et lui tendit son coude d'un air de gentleman. Étrangement soulagée, la lycéenne n'hésita pas. D'ordinaire, elle n'aimait pas le contact mais elle mit quand même son bras autours du sien. Stiles réussit même à la faire parler. Discuter de sujets banales lui fit un bien fou. Stilenski se trouvait vraiment trop fort, c'était un coup de maître, la ruse l'emportait souvent contre la force. Amélia l'intriguait depuis le début, cette fille qui voulait se montrer forte et inaccessible mais qui pourtant respirait la vulnérabilité. Le pourquoi restait encore une énigme mais l'adolescent n'avait jamais reculé face à l'adversité. En plus, il adorait les défis. Le brun avait l'envie de s'en faire une amie. Il ne ressentait pas ce qu'il éprouvait pour Lydia. Non, c'était sur un autre plan. Et puis en ce moment Scott restait tout le temps avec Allison, du coup il se sentait vraiment seule. N'empêche son plan avait fonctionné ! Son meilleur ami lui aurait dit qu'il était machiavélique. Au moins ça lui ferait une amie normale pour une fois...
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Amélia n'en revenait pas, elle avait accompagné Stiles jusqu'à son entraînement de cross. Ils avaient discuté de tout et de rien. Pourtant la brunette s'était promis de ne pas se faire d'amis cette année. Raté. Avoir des amis était synonyme de problème, de question. Comme par exemple « Tu te prends pour Malicia pour porter des gants même en Été ? » Si la jeune fille répondait que le moindre contact lui provoquait des prémonitions et on la prendrait forcément pour une folle. Quand personnes ne s'intéressaient à elle c'était mieux, son secret restait mieux gardé. Oui mais elle aimait bien Stiles, le garçon avait le don de la détendre et de se sentir à l'aise. Stilenski la faisait même sourire, un exploit en soit ! Il s'était obstiné là ou d'autres auraient abandonné. Le fils du shérif avait réussit à lui subtiliser son numéro de portable. Du moment qu'elle évitait tout contact il n'y aurait aucun problème finit-elle par se convaincre. Et puis il n'y avait aucun risque. Stiles était inoffensif. La brune attrapa le dernier bus du soir pour rentrer. En rentrant dans la maison, elle enleva ses gants. En touchant le mur avec appréhension elle reçut un flash :des cris douleur. Peut-être que si elle se précipitait vers sa chambre, il ne la verrait pas ? Les escaliers étaient proches, Amélia marcha rapidement vers ceux-ci.
-Amélia ! Viens ici !
L'adolescente tressaillit, elle ne pouvait pas l'éviter. Baisser le regard et ne surtout pas le regarder. Elle se rendit dans la cuisine où son oncle l'attendait, une bouteille de bière à la main. Tous le voyaient comme quelqu'un de responsable mais personne ne le connaissait aussi bien qu'elle. A cet instant, il avait perdu ce regard chaleureux qu'il gardait pour les autres. Aucun sourire non plus. Pourquoi quand elle était petite espérait-elle un regard, un geste pour elle ? Pourquoi cette violence ? Amélia déglutit. La jeune adolescente se répétait souvent qu'elle n'avait peur de rien. Pourtant elle le craignait et rien ne pourrait effacer toutes les marques qu'il lui avait infligées. C'était sa réalité.
-Tu peux m'expliquer pourquoi tu rentres si tard ? Gronda t-il agressif.
-Je ...j'ai raté mon bus...
Son poing ne la rata pas, la percutant en plein dans sa joue droite, elle recula de plusieurs pas sous la force du coup avant de s'écrouler au le sol. Ian projeta son pied dans le ventre de la jeune fille sans se soucier de son cri de douleur. Il fallait retenir ses larmes car il détestait quand elle pleurait.
-Comme ça t'éviteras de rater ton bus la prochaine fois !
Amélia l'entendit s'éloigner avec soulagement. Il y avait des moments où il la battait plus et la brune avait l'impression que cela durait des heures. Combien de fois s'était-elle traînée jusqu'à sa chambre, parfois incapable de se lever pendant des jours ? Cette fois-ci, il l'avait épargnée. La brunette se releva tant bien que mal en grimaçant de douleur. Du sang perlait de sa lèvre explosée. Sa joue et son ventre la brûlaient atrocement. Elle alla directement dans sa salle de bain, son miroir lui renvoya l'image d'une fille à la joue qui commençait déjà à enfler. Il valait mieux espérer que le fond de teint soit assez efficace pour dissimuler sa joue malmenée. Elle mouilla une compresse avec de l'eau froide qu'elle appliqua sur le côté de son visage blessé. Ensuite l'adolescente enduit de crème anti-douleur l'hématome naissant sur son ventre. Quand elle aurait 18 ans, elle trouverait un moyen de partir d'ici, loin de son oncle violent. Pour le moment il fallait accepter sans faillir.
La lycéenne se mit au lit avec l'intention de dormir, une brusque vibration l'interrompit. Elle sortit son portable, elle venait de recevoir un SMS.
-Cet entraînement ne sert à rien ! Je reste tout le temps sur le banc !
Discret sourire sur les lèvres de la jeune fille. Elle osa un :
-Pauvre chéri !
La réponse ne se fit pas attendre.
-Oui je suis à plaindre !
-Pfff il faut bien des spectateurs non ?
-Je suis un très bon joueur, le coach a peur de mon talent
-Ou alors il a peur de ta maladresse ?
-Je sens une pointe de sarcasme ! Une Amélia sarcastique, j'y crois pas !
-L'Amélia sarcastique te dit bonne nuit
Oh: - (((
-Demain nous avons cours je te rappelle
-Oui Maman ^^
-Fais de beau rêve !
Elle attendit une réponse mais son portable resta muet. La brune secoua la tête et ferma les yeux se laissant tomber dans le sommeil. Un violente vibration la fit sursauter. Il était quelle heure ? Deux heures du matin ! Le brun hyperactif ( plus proche du blond niveau cerveau) venait de la réveiller à deux heures du mat' ! Oh il allait voir ! Elle accorda un regard au SMS.
-Fini de tuer les zombies, je vais faire dodo ! Bonne nuit !
Sa vengeance serait terrible ! Elle programma son alarme de portable sur 4h du matin.
Stiles ronflait paisiblement quand son portable sonna, le sortant beaucoup trop brusquement de son sommeil réparateur. Il grogna. Qui osait lui envoyer un message à 4h du mat' !
-Toi aussi fais de beaux rêves ! Oublie pas demain les cours sont à 7h !
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Une semaine était passée depuis l'épisode de la gifle et une certaine complicité s'installait maintenant entre les deux adolescents. Amélia arriva à l'école en bus, Stiles l'attendait comme à son habitude contre son casier. Son ami s'était posé des questions en voyant le visage de la jeune fille badigeonné de fond de teint, ce n'était pas le genre de personne qui semblait apprécier les cosmétiques. Mais l'adolescent n'avait rien dit, il y avait un temps pour chaque chose. Et puis vue le caractère de sa nouvelle amie, il valait mieux éviter le sujet, pour l'instant. Il y avait aussi le mystère des gants mais bon... Ils entrèrent en classe et s'installèrent côte à côte au fond de la classe. La brunette enleva ses gants qu'elle fourra dans son sac. Scott ne s'était pas plus posé de questions face à la nouvelle amie de son meilleur copain. Si son ami était heureux...Même ça faisait deux fois de suite cette semaine que son ami mangeait avec la nouvelle plutôt qu'avec lui... Et puis elle ne pourrait jamais le remplacer auprès de son pote.
-T'as réussis à faire le devoir de physique ? Demanda Stiles à Amélia.
-Non et toi ?
-Et bien... J'ai eu l'illumination hier pendant que je tuais les zombies !
-C'est les zombies qui t'ont chuchoté la réponse ?
-Sarcastique va ! Mais sérieux je crois avoir trouvé la bonne formule ! Si tu veux on a une heure de trou après le cours et je pourrais t'aider ?
-D'accord ! Abdiqua la brunette.
La jeune fille savait pertinemment que le fils du shérif pouvait se montrer particulièrement têtue. Sa joue lui faisait moins mal même si elle était toujours obligée de le cacher avec du fond de teint. Par contre son ventre c'était une autre histoire. L'hématome était énorme mais elle en avait connu de pire. L'hyperactif lui parla rapidement de son meilleur ami Scott qui était au premier rang au côté d'une brune plutôt jolie. Elle s'appelait Allison et elle était la petite amie de Scott. Le meilleur copain de Stiles passait plus de temps avec sa petite amie et délaissait Stilenski. Amélia pouvait sentir la solitude du brun. Ils parlèrent jusqu'à l'arrivée du professeur. Ce qui était agréable avec l'adolescent c'était que rapidement on oubliait ces soucis. Ce mec arrivait vous faire rire en racontant des conneries.
La sonnerie marqua la fin du cours, Amélia se leva mais ne vit pas que la lanière de son sac traînait encore sur le sol. Elle trébucha dessus et manqua de se ramasser. Le fils du shérif la rattrapa in extremis. Et frôla sa main. Flash : elle se trouvait dans une pièce sombre et froide, y respirer vous brûlait les poumons. Elle n'y voyait rien. Il... Il y avait quelque chose qui goûtait sur sa tête. Plic... Ploc... Plic... Ploc... Amélia leva la tête pour voir ce que c'était. Au début la jeune ne distinguait rien. Puis, en plissant les yeux, elle réussit à discerner un corps suspendu la tête en bas avec du sang dégoulinant de partout. Et surtout... c'était... Stiles ! Elle ouvrit la bouche pour hurler. Puis elle se retrouva à nouveau dans sa salle de classe avec Stiles qui la fixait avec inquiétude.
-Ça va ?
Incapable de prononcer le moindre mot, elle s'enfuit en courant sans même jeter un regard en arrière...
Voilou ! Le prochain chapitre sera musclé et mettra en scène Derek!
