Disclaimer: J.K. ROWLING possède les personnages, certains lieux, et mon plus grand amour. Rien ne m'appartient vraiment, à part l'histoire. Ceci est une fiction à but non-lucratif.

Raiting: M. Bien que cela restera correct, et que ce n'est vraiment pas pour le moment.

Pairing: Harry-Draco. Et un TN/BZ en fond avec un RW/HG

Petites infos:

Je veux pas vous enquiquiner, même si pour une fois, j'ai énormément de chose à dire. Tout d'abord, chaque fiction sera reprise, dans les "ancienne". "On nous avait prévenu, Albus" sera recorrigée -y'aura encore des fautes, étant donné que ce sera fait par moi, mais beaucoup moins ;)-.

Ensuite, cette histoire est dans un Univers Alternatif, sans magie, sans Poudlard.

Le titre, est plus qu'évident après :3

Comme toujours, si fautes il y a, je m'en excuse. Je cherche encore et toujours une beta, si intéressés, n'hésitez pas à m'envoyer un message.

Dracounet sera présent dans le prochain chapitre, sans faute !

Aussi, le prologue est un chapitre qui sera beaucoup plus court que les autres !

Merci de lire, donner un avis s'il vous plait :3

Cette histoire est dédiée à une personne, qui ne la lira jamais. Mais c'est quand même pour toi, hein.


Prologue.

Il avait cherché, longuement, infiniment et peut-être trop longtemps. Au plus profond de lui. Quelque chose de beau, quelque chose de doux, quelque chose d'unique. Mais il n'avait brassé qu'un vide inquiétant. Il avait donc décidé de chercher cela chez les autres. Puis un jour, il se rendit compte qu'il avait oublié. Oublier ce qu'il cherchait. Il s'était dit que peut-être, un jour, il se rappellerait.

Puis, il avait essayé de s'exprimer. Vite, trop vite, il avait compris que les mots lui étaient inconnus. Il n'avait pas réussi à dire ce qu'il chercher à exprimer. Alors, il avait choisi le silence. Un silence si bruyant, qu'il en venait à se fuir lui-même.

Finalement, il avait compris. Il avait découvert ce moyen d'hurler sa peine, crier son mal-être et fredonner ses douleurs. Avec des mots, qui ne lui appartenaient pas, et qui pourtant, ne lui avaient jamais semblé si personnels.

Et c'était ce qu'il était en train de faire. S'exprimer. Il laissait sa voix résonner dans la pièce étroite, couvrant le bruit assourdissant de la batterie et la douce mélodie de la guitare. Et grâce à ses accents rauques et doux à la fois, il arrivait à faire ressentir comme jamais.

On ne savait pas, si c'était cette faiblesse qui le rendait si attrayant dans ces moments-là, où juste sa douce voix cassée. Lui, s'en fichait. Il ne chantait pas pour les autres, il n'avait que faire des gens, il n'avait que faire du monde. Il chantait pour lui, pour ne pas étouffer sous les non-dits.

Et même à cet instant, alors qu'il entamait le troisième couplet il ne chantait que pour lui.

Trust I seek and I find in you

.

Every day for us something new

.

Open mind for a different view

.

And nothing else mattersNever cared for what they do

.

Never cared for what they know*

Sa voix s'éteignit sur la dernière note avec douceur, alors qu'un raclement de gorge l'interrompit. Sans même regarder le nouveau venu, il poussa un soupir et lâcha son micro, avant de s'allonger sur le parquet de la petite scène, et contempler le plafond.

Il aimait, essayer de deviner, ce qu'il y avait plus haut. Il aimait, laisser ses pensées dériver. Ses pensées elles-mêmes n'avaient rien de personnels. Il rêvait d'ailleurs, il rêvait d'autres. Tant qu'il n'était plus lui, ici, quelques instants seulement.

-J'ai une amie très fan de vous, et elle m'a dit que votre guitariste était parti alors..

Sa voix n'était pas très assurée, et elle s'éteignit si brusquement qu'il en sursauta. Il se releva, observant le nouveau venu. Un sourire amusé dessina ses lèvres, alors qu'une lueur d'amusement brilla dans ses grands yeux émeraude. Il tourna la tête vers Théodore, qui fixait le nouveau venu avec dédain et froideur. Il observa la situation, attentif. Il était sûr, que cela aurait de quoi divertir son après-midi.

-On veut pas de gosses de riches, Zabini. Vire, prononça froidement Théodore.

Le sourire sur les lèvres d'Harry, s'étira à la remarque de son ami. Il reporta son regard sur l'inconnu. Il était beau, c'était un fait. Bien qu'Harry n'était pas sensible à la beauté, il pouvait tout de même la reconnaître. Il était plutôt bien bâti, et sa carrure et son visage agréable lui donnaient un drôle de charme. Ses lèvres charnues et sa couleur chocolatée n'ajoutant qu'au plaisant mélange. Il remarqua rapidement un anneau discret à son arcade sourcilière.

-T'es aussi un fils de riche, Nott. D'ailleurs, tu as bien changé avec le temps. T'es vraiment pas mal, je t'aurais pas reconnu si je n'avais pas croisé tes yeux si vides de sens.

Le sourire d'Harry se fana soudainement. Il n'aimait pas ça, il n'aimait pas mots du nouveau venu, ni les conséquences. Car ce n'était pas faux. Théodore était cette personne, qu'il chérissait plus que tout. Pourtant, il ne dit pas mot, ne se préoccupa pas de sa réaction, et passa devant l'inconnu qui s'était avancé jusqu'au pied de la scène et alla se poser sur une petite chaise. Il jeta un coup d'oeil à Ron, qui le rejoignait, et Hermione, crispée, qui regardait de ses yeux mauvais la tension entre Théodore et le basané.

-Dit le meilleur ami de Malfoy, cracha brutalement Théodore, ce mec est tellement mort que même moi, il m'effraie.

La douleur passa brusquement sur le beau visage viril du mulâtre, il se tourna brusquement vers lui, le détaillant minutieusement. Harry haussa un sourcil vers lui, attendant que l'homme parle.

-Potter. J'ai vu ta tête, dans un magazine people pour ados. T'es le millionnaire le plus en vogue du moment. Et pourtant, avant que tu touches l'argent de tes parents décédés, t'étais rien. Personne ne te connaissait, dans ton petit quartier résidentiel de petits fonctionnaires écervelés. Et les gens, la haute, s'inquiètent. T'es à la tête d'une fortune sortie de nulle part et les journaux disent que tu es un petit criminel. Tu sais quoi, tu as mis un sacré bordel dans la haute, et je t'admire pour ça. Il paraît que c'est toi le leader. Ta voix est magique, j'aime beaucoup ce que tu fais, débita à une drôle d'allure le dénommé Zabini.

Il fronça les sourcils, un peu perplexe. Cet homme était définitivement étrange. Pourquoi lui racontait-il sa vie ? Mieux, pourquoi parlait-il autant ? Pourtant, il n'avait aucune envie de le laisser partir. Il avait l'impression que la scène qui se jouait devant ses yeux désintéressés était plus importante qu'il ne le pensait. Il avait l'impression, que quelque chose de primordial lui échappait.

-Tu sais jouer de la guitare électrique depuis combien de temps ? Tu es doué ? Moi c'est Ron et ça, dit-il en désignant Hermione, c'est ma copine, déclara le roux sur un sourire niais.

Le mulâtre semblait un peu perdu, alors qu'Hermione, gênée, allait mettre en route A Certain Romance de Arctic Monkeys*

Un sourire frôla les lèvres d'Harry, alors que Blaise déclara soudainement.

-Je joue de l'acoustic, aussi.

Aussitôt, il croisa le regard méfiant de Théodore. Théodore était cette personne, entre toutes, cette personne unique, qu'il chérissait plus que sa propre vie, plus que ses propres rêves. Pour la première fois de la journée, Harry ouvrit la bouche, laissant traverser une série de mots distinct, aussi puissant qu'un murmure.

-Tu es pris, si tu réussis à me toucher. Tu vas chercher ta guitare, reviens.

Le soupir exagéré d'Hermione empli la salle, avant d'être oublié par le rire moqueur de Théodore. Ron, lui, se contenta de commencer à rouler un joint, une moue boudeuse sur le visage. Harry se désintéressa totalement de Blaise, qui partait déjà, fixant à nouveau le plafond.

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La mélodie était douce. La maladresse discrète qui se dégageait sous les notes parfois tremblantes et hésitantes le toucha. Elle trouva écho dans son cœur noircit à jamais. Car ce son aurait pu être celui de la vie. Le chant de la douceur, de la douleur, du bonheur, de la peur. Car c'était un son, une danse, des notes, plus sincère que jamais. La raison était simple, l'homme en face de lui jouait avec son cœur. C'était son cœur, qui grattait les cordes rêches. Un coeur qui s'abîmait à chaque frottement, à chaque son poussé par la petite guitare en bois. Un cœur, qui s'échappait de ses lèvres pulpeuses, alors que sa voix toute aussi bancale et incertaine avait un timbre dûr et brisé. Cela donnait un étrange mélange, mélancolique. Ses paupières avaient recouvertes ses grands yeux sombres, les traits de son visage, dûr et tracés avec force étaient détendus. Il était perdu dans son élément. Il était vivant. Incroyablement vivant. Il était tout ce qu'Harry n'était pas. Et c'est cela, qui le toucha.

A terrible mistake was made

.

The weight would break the backs

.

Of ten strong horses tried to save

.

The castle in the fray

.

If you knew that i could take the pain inflicted at the battle

.

With faithful arrows you might get back in the saddle

.

But it's a special death you saved for me, the brown-eyed daughter

.

Once you made it hotter the thankless, holy praise is left alone.

.

Why bother to cast a stone in water? **

Il se leva brusquement, faisant signe à Blaise de se cesser. Il croisa le regard souriant d'Hermione, et les yeux bleus impressionné du roux. Il leur sourit brièvement, alors qu'il fixait avec intensité le métis devant lui. Il hésitait. Il hésitait, sans savoir pourquoi. Il croisa finalement le regard rempli de douleur de Théodore. Et ce fut ses grandes prunelles pleines de détresse, qui le fit laisser passer ces quelques mots;

-C'est bon, demain 14h. Amène un ami, si tu veux. Allez, tout le monde dehors.

Il n'osa croiser le regard de Théodore, ignorant le grand sourire peint sur les lèvres de Blaise. Pourtant, il le sentit. Il sentit sa douleur, sa colère. Comme si c'était la sienne, comme si elle lui appartenait. Peut-être y'avait-il un peu de ça, aussi. Sans se retourner, il ouvrit la porte du garage et monta dans sa chambre, sans regret.

-T'es un connard, Potter.

-Théodore, vocabulaire. A demain, 'Ry, on t'aime, lança Hermione avant de fermer la porte derrière elle.

To be continued.


*La confiance que je cherche et trouve en toi

Est chaque jour quelque chose de nouveau pour nous

Nous ouvrant l'esprit à un point de vue différent

Et rien d'autre n'a d'importance

Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils font

Je ne me suis jamais préoccupé de ce qu'ils savent

-Nothing else matters, Metallica

**Une terrible erreur a été faite

Le poids aurait brisé les dos

De dix solides chevaux tentés de sauver

Le chateau dans la bataille

Si tu avais su que je pouvais prendre la douleur

Infligée lors de la bataille avec des flèches fidèles

Tu aurais pu te remettre en selle

Mais c'est une mort spéciale que tu as sauvé pour moi, la fille aux yeux marrons.

Une fois tu l'as fait plus chaude, l'ingrate sainte prière est laissée seule.

Pourquoi prendre la peine de lancer une pierre dans l'eau ?

-Spécial death, Mirah.

pour vous faire une idée de la mélodie de Special Death à la guitare, sur ma bio, il y a un lien youtube .

Voilà pour les traductions des paroles. La source est le net, donc je garantie rien et n'hesitez pas à relever une faute :3.

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