Je veux un enfant !
Perso : Gilbert (Prusse) et Alice (Fem!Angleterre) + quelques autres gens
Rating : K parce que c'est de la guimauve
Résumé : En presque une année de relation, ils avaient eu leur quota de hauts et de bas. Tout allait bien pour le moment jusqu'à ce que Alice ne demande une chose à laquelle Gilbert ne s'attendait absolument pas.
« Je veux un enfant. » Bien. Il avait sûrement mal entendu n'est-ce pas ? Certes son ouïe avait toujours été parfaite jusque là mais sait-on jamais... Sans doute qu'elle avait dit autre chose comme « Je veux un enchantement » ou alors quelque chose d'ébouriffant, de piaffant, ou un paon, enfin n'importe quel autre mot.
« Gilbert ? Tu m'as entendu ?
- O-Oui, je... »
Mince, elle voulait vraiment une réponse là tout de suite ? Mais il n'en avait aucune idée lui ! Que dire ?
« Gilbert ?
- Euh... Je hm...Comment dire ?
- Tu ne veux pas ?
- Non, non. C'est pas ce que je veux dire mais... euh, c'est possible au moins ?
- Comment ça ?
- Je veux dire, tu es une Nation en pleine forme et tout ça quoi alors que moi... Also, hm, je n'ai plus rien. Du tout. »
L'argument avait l'air valable puisque Alice prit son air sérieux pour réfléchir à la question. Faut dire que lui-même n'avait jamais pensé à ce genre de situation. Elever son petit frère avait été formidable mais ça lui avait suffit comme expérience jusqu'à présent.
« Mais ça ne veut pas dire que tu ne peux pas, si ?
- Euh, j'ai eu pleins d'aventures et je ne m'inquiétais pas de savoir si l'autre prenait la pilule ou je ne sais quoi. Tout ça pour dire que depuis le temps j'aurais dû en avoir au moins un de môme si c'était possible.
- Oui, je vois... »
Mince. Elle avait vraiment l'air triste, ou profondément déçue. Ca le mettait mal à l'aise, il n'aimait pas quand elle n'était pas contente... Maladroitement il lui tapota la tête et sourit un peu.
« Je suppose qu'on peut toujours essayer mais je peux pas te garantir le résultat.
- T-Tu es vraiment d'accord... ? Tu te forces pas ?
- Nein. On va essayer. »
Toute contente elle lui sauta au cou pour l'embrasser. Alice avait toujours souhaité avoir une famille, ses frères n'étant pas très aimants... Et elle espérait bien en créer une avec son compagnon.
Gilbert avait besoin de soutien donc il avait appelé ses deux meilleurs amis à la rescousse. Tous les trois affalés dans la chambre de l'espagnol, ils débattaient du sujet du jour que Francis avait astucieusement nommé « Papa Gil » ce qui n'avait pas tellement enchanté le principal concerné mais bon. On fait avec ce qu'on a comme on dit. D'ailleurs ledit français y allait de sa petite théorie sur le sujet :
« Bon, tu n'es plus une Nation on le sait. Mais tu restes un homme donc la mécanique de base fonctionne toujours pas vrai ?
- Encore heureux ! Manquerait plus que ça franchement...
- Oui, oui bien sûr. Bref, on peut supposer que l'opération « Papa Gil » peut se mettre en place naturellement.
- Hm. T'a pas tort Francis mais peut-être qu'il ne peut pas le faire naturellement justement. On a plus de chance d'avoir des enfants si notre territoire et notre peuple sont fertiles.
- Je suis stérile alors ?
- Peut-être oui. »
Voilà qui n'était pas prévu au programme. Comme quoi il avait eu raison de faire cette réunion d'urgence du BTT. Donc, si l'awesome lui est stérile malgré tout son génie il ne pourra rien y faire et sa jolie blonde allait être très déçue. Ce n'est pas génial du tout ça... L'espagnol reprit la conversation après avoir mangé un carré de chocolat :
« Mais peut-être que non. En tant que Nation tu es forcément stérile à tous points de vue mais en tant que Gilbert peut-être que non.
- Klar ?
- Je pense que Tonio veut dire que tu as une chance au final. Pas en tant que deux Nations voulant un territoire commun mais en tant qu'un couple normal voulant un enfant.
- Si ~
- Euh ouais... Et on peut faire la différence comment entre les deux ?
- Aucune idée ! »
Les deux compères reçurent chacun un coup de coussin de la part du troisième ce qui les firent rire. Après un long soupir Prusse s'affala de tout son long sur le lit. Ca n'allait pas être simple cette histoire. Les deux continuaient de débattre sur le sujet mais Gilbert avait perdu le fil de la discussion depuis un moment. Pouvait-il oui ou non donner à Alice ce qu'elle voulait obtenir de lui ? Tous trois avaient discuter de l'affaire jusque tard dans la nuit puis trop fatigués pour rentrer chez eux, ils s'endormirent pêle-mêle sur le grand lit comme ils le faisaient dans leur jeunes années.
Le lendemain Gilbert dû se résoudre à rentrer chez sa compagne, pas que ça soit un obstacle insurmontable ou quoique ce soit mais il se sentait un peu nerveux. Il ouvrit donc la porte et entra prudemment :
« Meine Liebe ? Tu es là ?
- Gilbert ! »
Déstabilisé par le poids de la jolie blonde accrochée à lui, Prusse se retrouva génialement étalé par terre. Un peu inquiet, il lui dégagea le visage de sous ses longs cheveux et lui caressa la joue.
« Qu'est-ce qu'il y a ? Pas que je n'aime pas les accueils chaleureux mais ce n'est pas dans tes habitudes.
- Tu es parti ! Et tu n'as pas répondu à un seul de mes appels cette nuit, je me suis inquiétée, peut-être que tu ne voulais pas rentrer ou alors que tu avais changé d'avis et alo- »
L'embrasser était la meilleure solution pour la faire taire et pour la rassurer dans le même temps. C'est vrai qu'il avait éteint son portable mais il ne pensait pas que Alice s'inquiéterait au point de quasiment paniquer. Gilbert sourit à son anglaise puis se releva et partit dans le salon sans la lâcher une seule seconde. Une fois tout deux confortablement installés dans le canapé, il décida de lui raconter sa soirée.
« Déjà avant que tu ne t'imagines n'importe quoi, j'ai passé la nuit avec Antonio et Francis. Fallait que je cause à quelqu'un de notre... euh projet d'avenir.
- Et ils t'ont dit de renoncer n'est-ce pas ?
- Was ? Nein. Absolument pas. On a cherché ensemble des solutions pour que ça marche justement.
- ...C'est vrai ?
- Bien sûr que c'est vrai, meine Liebe ~ »
Prusse n'était pas fan des mots doux de manière générale mais c'est vrai qu'il donnait souvent des surnoms aux gens c'était donc normal qu'il en donne un pour sa chérie. Certes « mon amour » c'est très classique, mais après tout pourquoi se prendre la tête à chercher autre chose ? Et puis à chaque fois qu'il appelait Alice de cette manière, elle semblait heureuse alors c'était tout bénéf. au final. Alice voulu en savoir plus sur les fameuses solutions que le BTT avait trouvées, autant pour avoir des infos que pour éviter d'éventuelles catastrophes. Gilbert se plia donc à raconter par le menu tout ce que ses amis et lui avaient trouvé en évitant toutefois les blagues débiles et les sous-entendus idiotement pervers des deux autres.
Peu à peu le quotidien repris ses droits, Gilbert était très content de son job de serveur dans un café du coin et continuait à profiter de la vie avec sa blonde préférée sans vraiment se soucier du sujet « Papa Gil » dixit Francis. Cependant il fut brutalement rappelé à la réalité quelques mois après. Au départ c'était une journée normale si ce n'est que sa petite-amie avait semble-t-il prit un coup de froid car malade depuis quelques temps, vaguement inquiet il oublia pourtant ce détail pendant ses heures de travail. Ce n'est qu'en rentrant dans la maison étrangement silencieuse que Gilbert commença à se poser des questions avant de encore une fois les mettre de côté. Il prit tranquillement sa douche avant d'aller dans la chambre récupérer des vêtements. L'homme fut surpris de voir Alice étendue sur le lit, le visage caché dans l'oreiller. Son inquiétude revenant au galop, il s'avança vers elle et monta sur le matelas qui se creusa sous son poids. Doucement il lui caressa les cheveux avant de la tourner vers lui, ses yeux verts étaient brillants de larmes...
« Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Eh, je ne peux pas t'aider si tu ne me dis rien meine Liebe. Qu'est-ce qui te chagrine au point de pleurer ?
- Je ne suis p-pas triste...
- Mais pourquoi pleures-tu alors ?
- B-Because, I'm... I'm very happy Gilbert. »
Un peu étonné mais tout de même rassurer par cette phrase il lui demanda quelques explications. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle lui montra un test de grossesse, déjà parce qu'il n'avait aucune idée de comment voir le résultat, ensuite parce qu'il avait plus ou moins fait abstraction de cette histoire. Alice lui expliqua le système des barres, s'il n'y en a qu'une c'est négatif, si il y en a deux, le test est positif. Et il y en avait deux, des barres, sur ce foutu bâton.
« Oh mein Gott... J'vais être père. »
Fin Partie 1
Also = Donc, alors
Nein = Non
BTT = Bad Touch Trio, le nom de groupe des trois amis
Klar? = En clair?
Awesome = Génial, brillant, super, en un mot Gilbert x)
Meine Liebe = Mon amour
Because I'm very happy Gilbert = Parce que je suis vraiment heureuse Gilbert
