Bonjour à tous et à toutes ! Ces derniers temps, pour une raison inconnue, je me suis beaucoup intéressé aux Fondateurs de Poudlard et, comme nous ne savons pas vraiment comment ils étaient, je me suis dit que ça serait drôle de les mettre en scène. Pour cela, j'ai utilisé le format d'une Pièce de Théâtre, car je trouve que pour l'Humour, cela convient parfaitement. Bien sûr, tout ce qui sera dit dans ces chapitres n'est qu'une supposition de qui étaient les Fondateurs au Moyen-Age et, bien que j'ai récolté quelques informations sur eux et cette période, il y a encore pleins de mystères. Je précise notamment que j'ai « accentué » les caractères des personnages pour l'Humour, puisque nous ne savons pas vraiment quel était leur personnalité.
Bref, j'espère que vous apprécierez ces scènes drôleresques et que vous m'en direz votre avis si cela vous plait. Bonne lecture !
Scène 1 : Le premier conseil
La scène se déroule dans une salle ouverte sur l'extérieur, avec quatre blasons représentant respectueusement un aigle, un lion, un serpent et un blaireau. Devant chaque Blason se trouve son représentant.
Rowena Serdaigle. Mes chers amis, nous voilà réunis pour notre premier conseil des Quatre Maisons. Rappelons-le, il y a quelques mois, nous avons inclus le principe des Maisons dans notre école, Poudlard et...
Salazar Serpentard. Pourquoi avons-nous choisi un nom pareil pour cette école ?
Helga Poufsouffle. Oh, Salazar, je vous en prie ! Vous n'allez pas vous y remettre, quand même ?
Godric Griffondor. Non mais, pour une fois, ce serpent de Salazar dit vrai. Même si cela me dégoute de devoir l'admettre. Je crois que je suis tombé bien bas.
Salazar Serpentard. Vous avez un problème avec moi, Godric ? Sachez qu'un Serpentard n'a rien à voir avec un pitoyable Griffondor. Contrairement à vous, nous avons toujours le dernier mot.
Godric Griffondor. Car vous vous débarrassez de votre interlocuteur, ça c'est sûr.
Helga Poufsouffle, s'énervant. Messieurs ! Ce n'est pas le moment ! Ne recommencez pas vos disputes enfantines !
Godric Griffondor. ...
Salazar Serpentard. ...
Helga Poufsouffle. Bien, Rowena, reprenez, je vous prie.
Rowena Serdaigle. Je vous remercie, Helga. Je disais donc, nous avons créé quatre maisons dans Poudlard – aucune remarque sur le nom de notre école, je vous préviens.
Salazar Serpentard, croise les bras. J'affirme tout de même que ce nom est complètement grotesque.
Godric Griffondor. Autant que vous, cher ami.
Salazar Serpentard. La ferme, Godric, la ferme.
Helga Poufsouffle, exaspérée. Arrêtez de vous comporter comme des enfants !
Godric Griffondor, s'exclame. Mais ce n'est point ma faute si ce Serpentard se comporte comme un prétentieux enfant !
Salazar Serpentard. Est-ce vraiment vous qui dites cela, Godric ? L'orgueil est pourtant maitre, chez les Griffondor.
Godric Griffondor. Je crois que vous confondez courage et orgueil, Salazar.
Salazar Serpentard, sourit. Au contraire, Godric. Au contraire. Ignorez-vous que courage rime avec abrutissage ?
Rowena Serdaigle. Ce mot n'existe pas, mon cher.
Salazar Serpentard, fronce les sourcils. Bien sûr que si, il existe ! Dans le monde Moldu.
Godric Griffondor, étonné. Car vous fréquentez des Moldus, à présent ? Je croyais que vous les aviez en horreur, Salazar ? Auriez-vous changé d'avis ? Dans ce cas, permettez-moi de le demander : qui êtes-vous et qu'avez-vous fait du véritable Salazar Serpentard ?
Salazar Serpentard, moqueur. Votre humour laisse à désirer. Aussi bon que votre courage, semblerait-il.
Rowena Serdaigle. Mes chers, je ne pense pas qu'il soit venu de vous disputer au sujet de vos Maisons respectives. Je préfèrerai que vous...
Godric Griffondor, l'interrompt. Avez-vous un problème avec ma maison, celle des Griffondor, Salazar ? Dans ce cas, parlez. Je suis tout ouïe.
Salazar Serpentard. Je n'ai rien avec votre maison. Juste avec vous et ceux qui s'y déclarent les héritiers.
Godric Griffondor, méfiant. Qu'insinuez-vous, Salazar ?
Salazar Serpentard. Que la nature n'a pas joué en votre faveur lors des choix de nos maisons. Le courage est une bien noble valeur, je vous l'accorde. Mais utilisé par de faibles et orgueilleux esprits, cela ne fera que vous conduire à votre perdre, et votre déshonneur.
Godric Griffondor. Arrêtez avec vos belles paroles et soyez franc. Vous êtes en train de me traiter d'idiot, n'est-ce pas ?
Salazar Serpentard, sarcastique. Belle déduction. Comment l'avez-vous remarqué ?
Godric Griffondor, sur le même ton. Je l'ignore. Une intuition ?
Rowena Serdaigle, doucement. Messieurs, pourriez-vous arrêtez vos sarcasmes ? Afin que nous puissions enfin commencer notre conseil ?
Salazar Serpentard. Mais bien sûr, ma chère. Si Godric veut bien cesser de m'importuner.
Godric Griffondor. Pardonnez-moi ? C'est vous qui dites cela ? Qui donc n'arrête pas de se plaindre depuis tout à l'heure ?
Salazar Serpentard. Je ne vois pas du tout de quoi vous voulez parlez, Godric.
Godric Griffondor. C'est ça ! Et moi j'étais en couple avec un Détraqueur et...
Helga Poufsouffle, outrée. Godric ! Un peu de respect, je vous prie !
Salazar Serpentard, avec un sourire narquois. Mais oui, Godric. Pourquoi tant de haines et d'injures ? Ne sommes-nous pas des adultes sérieux, capable de communiquer sans avoir à s'insulter ?
Godric Griffondor. Que le grand cric me croque si vous en êtes capable, Serpentard !
Salazar Serpentard, perplexe. Qu'est-ce que le grand cric ? Encore une de vos insultes Moldus ? Vous devriez vraiment arrêter de les fréquenter, cela est mauvais pour votre santé. Regardez, vous délirer.
Godric Griffondor, calmement. Mes excuses, mais de préfère de loin la compagnie des Moldus que la vôtre. Eux, au moins, font preuve de politesse.
Salazar Serpentard. Vous voulez vraiment mettre mes nerfs à vifs, Griffondor ? Arrêtez de me comparer à vos stupides et insignifiants Moldus sans talent et inutile à notre société ! Combien de fois devrais-je vous le répéter ? Des personnes sans magie sont des fléaux pour les sorciers, que l'on doit éliminer !
Rowena Serdaigle. Mes chers, ne partez pas dans cette direction. Vous savez très bien comment cela va se finir comme à chaque fois que vous entamez le débat sur les Moldus.
Godric Griffondor, s'exclamant. Je vous interdis de vous en approchez, Serpentard ! Vous ne toucherez pas à un seul cheveu d'un Moldu !
Salazar Serpentard. Moi, toucher un Moldu ? Vous êtes fou ! Ils sont beaucoup trop répugnants.
Helga Poufsouffle, énervée. Je ne vous le permets pas, Salazar ! Comment osez-vous insulter de la sorte les Moldus ? Vous croyez vraiment être meilleur qu'eux ?
Rowena Serdaigle. Ma chère, n'intervenez pas dans leur dispute, s'il-vous-plait.
Salazar Serpentard. Oui, et de loin ! D'ailleurs je ne cautionne pas le fait que vous aillez tous les trois accepté des nés-Moldus dans vos Maisons respectives !
Rowena Serdaigle. Si je peux me permettre, nos choix concernant nos élèves ne vous regardent nullement.
Godric Griffondor. Absolument ! Mêlez-vous de ce qui vous regarde, Salazar !
Salazar Serpentard. Vous n'allez pas vous y mettre aussi, Rowena ? Et moi qui vous croyais doter d'une grande sagesse...
Rowena Serdaigle, choquée. Excusez-moi ?
Helga Poufsouffle, méfiante. Insinuez-vous que Godric et moi sommes tous deux idiots ?
Salazar Serpentard. Bien sûr que oui ! Il n'y a que des idiots pour accepter des nés-Moldus dans une Maison !
Godric Griffondor. Je commence sérieusement à croire que tout cela va finir sur un duel, Salazar. Est-ce ça que vous voulez ?
Salazar Serpentard. Si cela est contre vous, absolument ! Ce n'est pas comme si je craignais de perdre.
Helga Poufsouffle. Ah bon ? Et contre moi ?
Salazar Serpentard, platement. Cela revient au même.
Helga Poufsouffle. Je ne vous permets pas !
Godric frappe violement la table de son poing et se leva.
Godric Griffondor. J'en ai assez ! Salazar, nous allons régler ça sur le champ !
Salazar Serpentard, se lève. Vous croyez me faire peur ? Ha ! Ridicule. Ne vous en faites pas, je suis votre homme !
Rowena Serdaigle, avec calme. Godric, Salazar, asseyez-vous.
Salazar Serpentard, avec orgueil. Vous ne pourrez nous empêcher de nous affronter, Rowena.
Godric Griffondor, sur le même ton. Absolument ! Cela est une question d'honneur.
Rowena Serdaigle. J'ai dit : ASSEYEZ-VOUS !
La salle se met à trembler. Godric et Salazar s'assoient immédiatement. Tout redevient calme. Plus personne ne parle.
Rowena Serdaigle, doucement. Bien, où en étions-nous ?
Godric Griffondor, le visage pâle. ... Euh...
Salazar Serpentard, pâle lui aussi. Auriez-vous perdu la parole, Godric ?
Rowena Serdaigle. Salazar!
Salazar Serpentard, sursaute. Mes excuses, mes excuses !
Godric Griffondor, moqueur. Eh bien, Salazar ? Que vous arrive-il ?
Rowena Serdaigle. Godric!
Godric Griffondor, terrifié. Je n'ai rien dit ! Pardonnez-moi !
Rowena Serdaigle. Je préfère cela. Helga, ma chère, avez-vous quelque chose à rajouter ?
Helga Poufsouffle, d'une petite voix. Non, rien...
Rowena Serdaigle, sourit. Dans ce cas-là, je pense que nous pouvons reprendrez nos réunion. Qu'en dites-vous, mes chers amis ?
Salazar Serpentard, tendu. Bien sûr ! Bien sûr !
Godric Griffondor, nerveusement. Absolument, commençons !
Helga Poufsouffle, chancelante. A n'en point douter !
Rowena Serdaigle, satisfaite. Je suis soulagée de vous voir tous revenu à la raison. Commençons. Voyez-vous, certains élèves nous ont rapporté qu'il y aurait des problèmes au troisième étage. Selon leurs dires, il y aurait...
Godric Griffondor, bas à Helga. Rowena est terrifiante, n'est-ce pas ?
Helga Poufsouffle, bas à Godric. Cela est vrai. Même un Détraqueur me semble plus abordable.
Salazar Serpentard, bas à Godric et Helga. En même temps, si vous cessiez de vous comporter tels que vous êtes...
Godric Griffondor, bas à Salazar. Oh, ne recommencez pas, Salazar !
Rowena Serdaigle. Avez-vous un quelconque problème, mes amis ? Je vous vois vous faire des bassesses sans que j'en sois conviée.
Godric Griffondor, rapidement. Rien de bien grave ! N'est-ce pas, Helga ?
Helga Poufsouffle, nerveusement. Tout à fait ! Rien qui ne demande que vous perdiez votre temps, n'est-ce pas, Salazar ?
Salazar Serpentard. En effet. Reprenez, nous vous prions.
Rowena reprit. Godric, Salazar et Helga soupirent en cœur.
Godric Griffondor, chuchote. Terrifiante.
Helga Poufsouffle, du même ton. Effrayante.
Salazar Serpentard, à lui-même. Même Merlin craindrait cette femme...
